Musique
Après le succès mondial de Handmade, son premier album cousu main, la chanteuse d’ascendance amazighe et touarègue revient avec Homeland, entre racines africaines et échappées latines, chansons d’amour et universalisme. Portrait.

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Après le succès mondial de Handmade, son premier album cousu main, la chanteuse d’ascendance amazighe et touarègue revient avec Homeland, entre racines africaines et échappées latines, chansons d’amour et universalisme. Portrait.
At home est le rendez-vous entre un pianiste cubain qui a accompagné les plus grands talents jazz de son pays et une chanteuse qui a côtoyé le gratin de la musique traditionnelle malienne.
Bassekou Kouyaté, chantre de l’instrument ancestral des griots, le ngoni, signe un quatrième album avec sa formation Ngoni Ba. Ba Power est un ballet moderne de cordes impétueuses, de sons électriques et saturés, dans une tension où se frayent aussi des notes mélancoliques.
Chaque année, entre deux éditions du festival Villes des Musiques du Monde, la « Cité des Marmots » s’adresse aux enfants d’écoles primaires en Seine-Saint-Denis (93). Cette année, ils suivent un accompagnement artistique autour du spectacle Nola Black Soul, contant le voyage initiatique d’un musicien de la Nouvelle-Orléans sur les traces de ses racines africaines. Rendez-vous ces 29 et 30 mai pour les représentations finales des 400 écoliers de 16 classes différentes. Retour sur l’initiative en musique !
Les liens entre le Brésil et l’Afrique ont été très étroits pendant des siècles, tant que le Brésil était sous colonisation Portugaise : à titre l’exemple, 100 % des exportations angolaises (hommes et biens) partaient vers le Brésil. À partir de 1822, suite à son indépendance, le Brésil se rêve comme une nation blanche et met complètement de côté ses racines africaines. En 1996 est instaurée la loi 10639, qui rend obligatoire l’enseignement de l’Histoire et de la culture afro-brésilienne dans les écoles du pays. Le Brésil est-il enfin réconcilié avec sa partie « noire » aujourd’hui ? Nos « fenêtres lusophones » des…
Miriam Makeba, Fela Kuti, Salif Keïta… Dans les années 80, le photographe camerounais immortalise en noir et blanc les premiers pas des artistes africains dans la capitale française. Un travail unique sur un mouvement d’affirmation identitaire, qui révèle, aujourd’hui, sa dimension historique. Rencontre.
« Hip-Hop: Du Bronx aux rues arabes » réunit plus de 250 oeuvres à l’Institut du Monde Arabe de Paris en essayant de rendre justice à la pluridisciplinarité de cet art. Akhenaton, directeur artistique de l’exposition, en retrace le parcours.
Des câbles qui dépassent, une légère odeur de peinture et de bois. Ça sent bon la nouvelle aventure dans les studios tout neufs du label indépendant Bomayé Musik. Le rappeur Youssoupha en est la figure de proue depuis sa fondation en 2006. Il nous reçoit pour la promotion de son 4e album intitulé NGRTD. Un acronyme qui cache une histoire vieille de dix ans.
Une histoire passionnelle. Entre un homme et son instrument. Un compositeur et une viole d’amour. A 34 ans, Jasser Hadj Youssef, auteur d’un premier album, il y a deux ans, ne jure plus que par cet étrange instrument au destin méconnu.
Jusqu’au 26 juillet, l’exposition hip-hop à l’Institut du monde arabe raconte un mouvement né dans le Bronx aux états-Unis qui a essaimé jusqu’aux Printemps arabes. Le rappeur Akhenaton en a assuré la direction artistique.
Étoile montante de la scène israélienne, Ester Rada s’impose cette année dans les festivals de musique du monde. Composant un univers à la croisée d’un groove éthiopien et de soul, la chanteuse s’inscrit dans une ère de métissages.
Le dernier opus de l’homme qui a chanté Mali Twist au temps de Modibo Keïta sonne juste. Un blues cristallin se jouant de la cruauté du monde avec des lancers de cauris sacrés. Mbalimaou sort chez Lusafrica pour ses 73 ans.
Étoile montante de la scène israélienne, Ester Rada s’impose cette année dans les festivals de musique du monde. Composant un univers à la croisée d’un groove éthiopien et de soul, la chanteuse s’inscrit dans une ère de métissages.
Il est d’une génération assoiffée de musiques d’ailleurs, qu’on appelle alors dans les années 1980 « du monde ». Passeur de sons, Patrick Labesse milite pour que les musiques du monde trouvent leur place dans le paysage médiatique français. Il écrit au Monde depuis une vingtaine d’années.
Ce troisième et dernier volet sur les diasporas africaines au Portugal porte sur les cultures et expressions artistiques des Portugais d’ascendance africaine, ainsi que sur la présence de l’Afrique dans la scène artistique portugaise.
Après 12 ans de scène, quatre albums, et plusieurs spectacles jeune public, Toma Sidibé revient avec un album aux allures de Bal Poussière (L’Océan Nomade/Séya). Une composition créole, à l’image d’un artiste qui, devenu Sidibé, suggère par sa poésie des questionnements identitaires.
La capitale malienne s’électrise à la mode new-yorkaise avec Now (L’Autre Distribution/ CSB), le dernier album d’Electro Bamako, dans les bacs le 27 avril. Leur transe se distille, sur les platines, entre timbre vocal bambara et boucles lancinantes de kamele n’goni.
Avec son deuxième album Womana (Polychrone/Buda Musique), Djéli Moussa Condé rend hommage à l’Afrique, la terre-mère. Un album mandingo-métis qui reflète la richesse d’années de rencontres musicales…
Un peuple se soulève. Un président quitte ses fonctions. Un gouvernement de transition est nommé. Et pendant ce temps-là, les opérateurs culturels continuent de s’activer. Qu’en est-il des rendez-vous phares des burkinabè ? Qu’est ce que cela change ou non pour eux ? Dans quel contexte ont-ils évolué ? Comment envisagent-ils l’avenir ? Cette semaine, cas d’école avec le festival de musique Jazz à Ouaga, qui se déroule à Ouagadougou depuis 1992.
Marie Clémence et César Paes ont créé Laterit en 1988 pour produire leur premier film Angano. Aujourd’hui société de production, de diffusion et d’édition indépendante, Laterit valorise les cultures africaines à travers la richesse des cultures orales. À partir de leur film Saudade do Futuro (2000), voyage poétique avec les migrants nordestins de São Paulo au Brésil, ils nous peignent un peu du visage afro de ce pays-continent et questionnent le mythe du métissage brésilien. Africultures les a rencontrés dans leur fief, à Paris.