Je suis quelqu’un est le titre du premier roman de Aminata Aidara. L’histoire est un récit familial qui se passe entre la France et le Sénégal. Le livre est sorti fin septembre 2018 pour la rentrée littéraire. Il est publié aux éditions Gallimard dans la collection Continents Noirs.
Le premier roman de Aminata Aidara vient de sortir. Dès les premières pages un récit familial s’installe. Un père annonce à sa fille Estelle, un secret, la naissance d’un enfant illégitime » Le fils de l’Autre « . Dans le roman on suit surtout Estelle et Penda, sa mère. On écoute l’une puis l’autre : leurs souvenirs, leurs envies mais aussi leurs séquelles de la grande Histoire. Penda partage ses idées autour des écrits d’auteurs postcoloniaux Achille Mbembe, Felwine Sarr ou encore Frantz Fanon.
Mère et fille essayent de se soigner du secret trop lourd pour prendre un nouveau départ. La littérature les aide. L’écriture aussi, les protagonistes échangent beaucoup par lettres.
» Je suis quelqu’un de libre. Je suis donc seule. Je sais depuis la nuit des temps que ces deux choses sont liées, à la vie et à la mort. Malgré cela, je suis convaincue que tous, on doit chercher à être libres dans notre tête. Pour nous intégrer réciproquement. Vraiment. Et pour qu’un jour se dégage une quelconque forme de paix. »
Dans le roman Je suis quelqu’un, les nombreux personnages autour de Estelle et Penda cherchent à s’affirmer. Ils interrogent la vie, leurs identités, cherchent à se définir : » alors que moi, pour apprendre quelque chose de l’Afrique, je vais à Château-Rouge » dit Estelle. Le personnage d’Estelle est plein de vie : » Personne ne l’a vu mais je suis une étoile filante qui n’a pas encore touché le fond, la fin du ravin, malgré la chute. Encore une fois j’émerge du péril. Je survis. Je fête. Je vis. J’ultravis « .
Le roman Je suis quelqu’un est disponible aux éditions Gallimard.