Algérie : une filière cinématographique en lambeaux

Témoignages croisés

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Le secteur de l’exploitation commerciale en Algérie en est aujourd’hui quasiment au point mort (Ali 2014, 96). Dans un reportage de mai 2015 diffusé sur France Culture, Abdenour Hochiche, président de l’association Projecteur et organisateur des rencontres de Bejaïa dresse la carte de cette absence : « La plus grande wilaya après Alger en nombre d’habitants, c’est Sétif et Sétif n’a pas une salle de cinéma. Bejaïa c’est une wilaya, département de un million d’habitants à peu près, c’est une salle de cinéma ? Habana, grande ville, la troisième plus importante ville en Algérie, actuellement zéro salle de cinéma, en attendant la rénovation de la cinémathèque. Constantine, qui est aussi une très très grande ville : pendant des années, zéro salle de cinéma. Béchar dans le Sud, qui est une très grande bourgade aussi, c’est zéro salle de cinéma, sinon une salle de la cinémathèque qui travaille comme elle peut, quand elle peut. À travers le temps,...

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