La Cinémathèque de Gholhak

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À l’heure où Internet et les médias de masse rendent caduques les frontières, où une culture globale semble dominer les autres cultures, certain pays tentent de préserver leur propre identité (1). L’un des moyens mis en œuvre est le contrôle des médias (Internet, cinéma, musique, agences de presse). Un autre moyen, présent dans de nombreux pays, est de favoriser le cinéma national en limitant la sortie des films non-nationaux. C’est le cas de l’Iran, où la diffusion de films étrangers, jugée nuisible pour le cinéma national, est fortement limitée depuis la Révolution de 1979. Le pays compte deux cent cinquante salles de cinéma, qui ne passent que des films iraniens. Seuls quelques œuvres étrangères ayant une valeur artistique passent au cinéma. Les films Amour (Michael Haneke, 2012) ou The Tree of Life (Terrence Malick, 2011) sont ainsi sortis en salles, mais avec seulement une séance par jour dans deux ou trois cinémas de la capitale. Ce type de sortie « artistiques » n’a d’ailleurs plus cours depuis 2012, suite à un changement ...

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