Festival du film amazigh à Sétif 2008
Festival itinérant. Plus de 60 films, ateliers, animations.
Français
Ce sera le tournant historique et décisif du festival, son acte de naissance qui préfigurera de sa nouvelle destinée plus que jamais arrimée aux standards internationaux. Trois catégories, au lieu d’une, distingueront désormais le festival du film amazigh :
La première, mettra en compétition des professionnels notoires avec des réalisations cinématographiques de haute facture réalisées en langue amazighe, en Algérie et au Maroc durant l’année 2007. Pour la première fois, seront projetés en une seule fournée, des films réalisés en 35 mm et exprimés dans les différentes variantes de la langue amazighe : Kabyle, Chaoui, Tamachaqt, Tachelhit et Tarifi. Quelle belle rencontre !
« Clap asaru », est la deuxième catégorie dont la spécificité repose sur le substrat culturel et civilisationnel, au lieu du critère linguistique.
La troisième section est dédiée aux jeunes auteurs qui représentent, aux yeux du festival, la réserve potentielle du cinéma amazigh et sa finalité. Du coup, l’édition de Sétif promet d’être singulièrement détonante.
Commençant par l’affiche. Jamais le festival n’aura à réunir, l’espace d’une édition, un aréopage de personnalités aussi célèbres. La participation d’un jury de qualité et international, drivé par l’auteur de Macchaho, Belkacem Hadjadj en l’occurrence, place la barre du festival très haut. Des réalisateurs affirmés, avec en sus des films sublimés par la critique, impriment à l’édition un cachet des plus professionnels, de quoi ravir nos jeunes cinéastes !.
Tenez-vous bien : Amor Hakkar (La Maison jaune), Ali Mouzaoui (Mimezrane),Brahim Tsaki (Ayrouwen), Djamel Bendedouche (Arezki l’indigène), Belmokhtar Rabiea (D’un conte à l’autre), Nadia Zouaoui (Le voyage de Nadia), auxquels s’ajoutent, pour la première fois, trois marocains et non des moindres, Yassine Fennane (Squelette), Hicham Ayouch (Les arêtes du cœur) et Ahmed Baidou (Les poupées en roseaux), pour la catégorie fiction, et Mokrane Ait Saada (Syfax) Salim Aggar (Ca tourne à Alger), Ramdan Iftini et Sami Allam (H’nifa), Amokrane Mohamed Mariche (Dix ans déjà), pour le documentaire…. Une affiche à faire pâlir d’envie !
N’oublions pas nos jeunes auteurs, pour qui le festival est une opportunité pour s’affirmer et affûter ses armes. Bien heureux celui qui arrachera l’Olivier d’or!
Pour toutes ces raisons la huitième édition ne sera pas comme les précédentes. Loin du suspense et des pronostics, le menu, très copieux du reste, promet de la délectation :
Regard sur le cinéma Suisse, et panorama des cinémas du Maroc, nous feront voyager dans deux types de cinéma aux cultures différentes, l’un du Nord et l’autre du Sud, avec leurs sensibilités et touches propres. Deux tables rondes nous permettront de saisir les nuances de l’un et de l’autre.
La Suisse par exemple ? Une forte délégation y est attendue conduite par des personnalités connues du monde du cinéma, du spectacle et de la presse spécialisée. On peut citer Jean Luc Bideau, André Gazut, Jacques Pouss,Véronique Bonnet etc.
Le Maroc nous réserve de bien belles surprises avec des films de l’année et une présence remarquée des professionnels du cinéma marocain en général et du festival du film amzigh Issni N’Ourgh. L’édition de Sétif sera l’occasion de promouvoir le film amazigh et son ancrage dans le paysage audiovisuel au Maghreb.
Un colloque de haute facture intitulé : « Image, Imaginaire et Histoire », se tiendra en marge du festival avec des conférenciers de haut niveau tels Ali Haroune, Louiza Ighil Ahriz, Hassene Remaoun (Algérie), Manceran (France),Patrick Crowly (Irlande) etc. Une occasion rare pour revisiter les événements du 8mai 1945 dans cette wilaya symbole et chargée d’histoire.
Mais auparavant, il y a le show d’ouverture qui marquera de fort belle manière le coup d’envoi du festival, signé Akfadou Production, avec le Maestro, Takfarinas, qui a bien voulu parrainer artistiquement l’édition, qu’il en soit remercié.
Tout pour hisser haut l’étendard du film amazigh, et son festival jouera désormais dans la cour des grands.
M. ASSAD Si El Hachemi
Commissaire du Festival du Film Amazigh
Films en compétition pour l’Olivier d’Or 2008 Version imprimable
L’Olivier d’orL’entrée en lice, pour la première fois, des professionnels du 7e art marquera indubitablement cette huitième édition. Voici le liste des films inscrit en compétition officielle pour l’Olivier d’Or 2008 :
1- La Maison jaune, de Amor Hakkar (Algérie /France / 2007 / 1 h 20 mn).
Histoire d’une famille de paysans des Aurès confrontée au douloureux deuil de leur fils aîné, jeune appelé, tué dans un accident. Aya, une jeune fille de douze ans, bêche un lopin de terre aride. Une voiture de la gendarmerie s’approche. L’un des gendarmes lui remet une lettre et l’informe que son frère aîné, qui effectuait son service militaire dans la gendarmerie, est mort dans un accident. Au guidon de son tricycle à moteur, Mouloud, le père,
paysan modeste des Aurès, récupère le corps de son fils. Fatima, la mère est plongée dans une immense tristesse. Ce père, très affecté et aidé de sa fille Aya, parviendra-t-il à redonner le sourire à sa femme et aux siens ?
Mimezrane ou la fille aux tresses de Ali Mouzaoui2- Mimezrane ou la fille aux tresses de Ali Mouzaoui (Algérie / 2007 / 90mn).
Une légende avec tout au début la formule magique : « Il était une fois ». Il était une fois, une petite fille surnommée Mimezrane pour sa beauté et
surtout pour ses belles tresses. Elle était belle mais avait des yeux étrangement tristes. Très tôt, elle devint orpheline. Elle avait pour petit ami
et confident Hennouche, un malicieux petit garçon aux grands yeux noirs. Ils vécurent ensemble une enfance insouciante. Le temps passa. Ils grandirent. Hennouche devint chevrier à la voix mélodieuse ; Mimezrane, quant à elle, lavandière et à l’occasion, porteuse d’eau. L’un et l’autre acceptaient, sans jamais se plaindre, leur destinée. Pourtant, même dans sa misère, Mimezrane était la plus belle d’entre toutes.
3- Arezki l’indigène de Djamel Bendedouche (Algérie /France / 2007 / 1h20mn).
Arezki est un personnage qui a marqué l’histoire de l’Algérie. Le père de Arezki a été le portedrapeau de l’insurrection armée de 1871, initié au maniement des armes par son père dont il a été le reflet. Il a continué le combat de son père en se battant et en se rebellant contre l’ordre colonial jusqu’à sa mort.
4- Squelette de Yassine fennane (Maroc / 2007 / 1H 25mn).
De retour au village après un séjour en ville, Houcine crie sur tous les toits qu’il veut vendre son corps à la science. Entre conflits d’intérêts et manipulation, le retour de Houcine va faire de la vie au village une grande mascarade.
Les arêtes du coeur de Hicham Ayouch5- Les arêtes du coeur de Hicham Ayouch (Maroc / 2006 / 1h25mn).
Tafdnar, petit village de pêcheurs, s’est arrêté de vivre le jour où la majorité des hommes sont morts en mer. Les femmes, rongées par la tristesse
et la solitude, sombrent dans une douce folie.
Les poupées en roseaux6- Les poupées en roseaux « tisslatin n oughanim » (Maroc / 2007 / 12mn).
Un sentiment d’isolement et de coupure par rapport au monde extérieur; qui fait plonger l’individu dans une grande frustration… Une solution à cette impasse est la régression dans l’imaginaire, cultivant des fantasmes nostalgiques… Tel est le sujet que traite ce film de 10 minutes… Saïd, qui vit
dans la frustration permanente et la solitude, essaye de compenser son isolement en matérialisant son monde imaginaire pour donner libre cours à ses fantasmes…
7- D’un conte à l’autre de Belmokhtar Rabiea(Algérie / 2007 / 1h 20mn).
Autrefois, il y a de cela bien longtemps, la vie était beaucoup moins compliquée qu’aujourd’hui. Chaque soir, leur mère ou grand-mère leur racontait des histoires. Des histoires qui avaient eu lieu à une époque plus lointaine encore. Ces histoires avaient le mérite de les distraire, mais également de les éduquer et de leur inculquer les valeurs sociales et morales de leurs parents et leurs ancêtres. Dans ces deux contes, A vava Inouva et les aventures de
M’qidech, ce sont le vol, le mensonge et la mauvaise malice qui sont condamnés. Nos ancêtres savaient depuis très longtemps déjà que l’éducation n’est efficace que si elle était dispensée par le biais d’histoires amusantes…
Le voyage de Nadia de Carmen Garcia, Nadia Zouaoui8- Le voyage de Nadia de Carmen Garcia, Nadia Zouaoui (Canada / 2006 / 73mn).
Jeune, Nadia Zouaoui s’était jurée que sa souffrance ne serait pas vaine et qu’elle la crierait au monde entier. Après des années d’absence, la
coréalisatrice retourne en Kabylie voir si les choses ont changé. À 19 ans, ses parents l’ont contrainte à un mariage avec un Algérien vivant à
Montréal, deux fois plus âgé qu’elle. Il l’avait choisie à partir d’une photo. Rarement des cinéastes québécoises ont nommé, aussi clairement et intimement, la cruauté que subissent encore aujourd’hui tant de filles et de femmes enfermées dans leur propre demeure. Le voyage de Nadia est une descente aux enfers dans une culture patriarcale renforcée par la tradition musulmane stricte, obsédée par la virginité féminine, et qui maintient
les femmes dans un état de servitude d’un autre âge. Ce documentaire bouleversant touche autant les hommes que les femmes, les jeunes que les plus vieux.
Hnifa, une vie brûlée de Ramdan Iftini et Sami Allam9- Hnifa, une vie brûlée de Ramdan Iftini et Sami Allam (Doc / Algérie 2007 / 52mn).
C’est un film portrait présentant la vie de la défunte, depuis sa naissance en 1924, jusqu’à sa mort, en 1981. C’est le vécu de la chanteuse qui est porté à
l’écran pour dire le » destin tragique et romanesque, souvent comparé à celui d’Edith Piaf ». Cette dame, dont le nom figure dans le répertoire culturel et artistique contemporain de l’Algérie, devient célèbre grâce à sa voix particulière qui oxygène la radio dans les années 1950, mais aussi, grâce au ton et aux thèmes qu’elle interprète.
Syfax de Mokrane Ait Saada10- Syfax de Mokrane Ait Saada (Algérie/2007/52mn).
Ce film retrace la vie de ce personnage historique, en l’occurrence le Roi de la Numidie Occidentale. Le réalisateur a utilisé dans son travail les témoignages des historiens tels que Abderrahmane Khalifa et Said Dahmani pour jeter la lumière sur les principaux pans et les périodes la vie
qui ont caractérisé le règne du Roi SYFAX entre 213 et 202 Av. JC. C’est un travail qui s’intègre dans la série des films documentaires relatant l’histoire des Rois Berbères. Le Roi SYFAX est méconnu parce que les historiens étrangers et algériens n’ont pas écrit assez sur lui.
Dix ans déjà! de Amokrane Mohamed Mariche11- Dix ans déjà! de Amokrane Mohamed Mariche (France-Algérie / 2007 / 40mn).
Dix ans après le lycée en Kabylie, Amokrane retrouve ses amis, installés à Paris. Des chemins de vie se dessinent…
12- Le doute de Amar Sifodil (Algérie / 13′ / 2007).
C’est l’histoire de Ahmed qui rentre chez lui et qui trouve une lettre de sa femme ; elle lui explique qu’elle vient de le quitter.
Jury de l’édition de Sétif Version imprimable
Belqacem HadjadjLe jury de la compétition officielle du 8ème FCNAFA est un jury constitué de personnalités et de professionnels du cinéma. Il est composé d’un président et de six membres. Ils sont désignés par décision du Commissaire du FCNAFA et sont :
1- Hadjadj Belkacem (Président du Jury) : réalisateur, acteur et producteur, est aussi le Président de l’Association Algérienne des Producteurs et Réalisateurs Professionnels (crée en Juillet 2007). Né à Tiguemounine en 1950, après des études à l’Ecole Normale Supérieur (ENS) d’Alger et un diplôme de réalisateur obtenu en 1977, à l’INSAS (Bruxelles), il a exercé quelques temps au sein de la télévision belge (RTB) et de la télévision algérienne (ex- RTA).
En 1987, il soutient une thèse de doctorat de cinéma sous la direction de Jean Rouch à ParisX. Il a également enseigné le Cinéma à l’Institut National des Sciences de l’Information et de la Communication (INSIC) d’Alger. En 1982, il réalise un premier court métrage, La Goutte, suivi de quatre téléfilms : Le Bouchon en 1980, Bouziane-el-Kalaï en 1983, Djillali-El-Gataa en 1984 et El-Khamsa en 1988. En 1995, il produit et réalise son premier long-métrage cinéma Machaho qui sera suivi de son deuxième long-métrage cinéma El Manara en 2004.
Entre 1998 et en 2004, il produit et réalise deux documentaires L’Arc-en-ciel éclaté et Une femme taxi à Sidi Bel Abbès, deux séries pour la Télévision Algérienne Taxi El Majnoun et Hakda wala Ktar ; il produit le documentaire Mémoire des Montagnes réalisé par A. Fellag et le feuilleton El Ghaieb réalisé par D. Ouzid. En 2007, il assure la production du long-métrage cinéma Le Crépuscule des Hommes bleus réalisé par B. Tsaki et le documentaire Joue à l’Ombre réalisé par M.L. Tati.
Jean Jacques Bernard2- Jean Jacques Bernard : Journaliste et réalisateur de télévision sur « Cinécinéma Classic » (groupe Canal Plus), est aussi Président du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.
Né à Bourg-en-Bresse (France), il est titulaire d’une Maîtrise de Droit Public et d’un diplôme en Sciences Politiques. Il fut tour à tour créateur de la première émission française consacrée aux courts métrages (« Histoires Courtes » sur Antenne 2, ex France 2), éditorialiste au magazine « Première » (jusqu’en 2001) et chroniqueur pendant plus de vingt ans sur « France-Inter »… Il est actuellement Rédacteur en Chef et présentateur de l’émission hebdomadaire « Boulevard du Classique » sur « Cinécinéma Classique » (groupe Canal Plus).
Pour cette même chaîne, il a aussi réalisé plus de trente documentaires et de nombreux films-entretiens de 52 minutes (sur Arthur Penn, Tony Curtis, Francesco Rosi, André Téchiné ou Michael Haneke)… Jean-Jacques Bernard est par ailleurs co-auteur et préfacier du récent « Dictionnaire du Cinéma Populaire Français » (Nouveau Monde Editions).
Denise Brahimi 3- Denise Brahimi : Universitaire, essayiste, écrivaine et critique. Elle s’intéresse particulièrement à la littérature du Maghreb et à la littérature féminine. Elle a longtemps pratiqué les voyages et les récits de voyage.
Elle a publié de très nombreux ouvrages dont : Cinémas d’Afrique francophone et du Maghreb, Nathan, 1997 et Taos Amrouche romancière, Ed. Losfeld, 1995, essai où elle révèle l’œuvre de la première romancière algérienne de langue française. A son actif aussi : « Deux articles dans Cinémaction 2004 « Les Cinémas du Maghreb », sur le cinéma colonial et le cinéma de Mohamed Chouikh.
Un article à paraître sur « Douars de femmes » de Mohamed Chouikh. » Actuellement elle travaille sur le personnage représenté par Biyouna dans les deux derniers films de Nadir Mokneche.
Ould Braham Ouahmi4- Ould Braham Ouahmi : Est un berbérisant qui a produit des études sur diverses personnalités, dont l’historien Masqueray, sujet d’une thèse soutenue avec succès, et sur un certain nombre de problèmes littéraires ou linguistiques.
D’autres investigations l’ont mené vers le berbère médiéval et d’autres encore vers la tradition orale contemporaine. Docteur sciences du langage de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris), maître de conférences (habilitation en cours) et chercheur à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, il est bien connu des spécialistes depuis plusieurs années, d’abord pour avoir fondé et maintenu la revue académique Etudes et Documents Berbères (26 numéros jusqu’ici), qui par sa qualité tranche sur la plupart des périodiques nés du mouvement identitaire berbère, trop souvent influencés par la conjoncture.
Cette revue scientifique qu’il dirige est aujourd’hui une publication interuniversitaire. Il a également lancé depuis 2002 le « Projet berbère multimédia » qui est en train de générer la préfiguration de la Bibliothèque numérique berbère.
Djilali Beskri5- Djilali Beskri : Ingénieur en mécanique, et spécialiste de l’image 3D et de l’environnement virtuel, D. Beskri ouvre sa maison de production Dynamicart et produit plusieurs documentaires et films scientifiques sur support numérique pour plusieurs institutions et ministères. Bédéiste et romancier, il a à son actif plusieurs publications.
Son dernier ouvrage « Le 8e voyage de Sindbad », paru aux éditions ANEP en 2006 sera très prochainement porté à l’écran sur support numérique. L’auteur prépare l’adaptation du livre qu’il compte réaliser dans le cadre d’une coproduction internationale. D. Beskri a aussi conçu et réalisé plusieurs CD multimédias éducatifs. Ses dernières grandes réalisations portaient sur la simulation de la ville de Fouka, Ville et Marine, en trois dimensions. Un travail de recherche additionné à une technologie de travail très pointue.
En cours de réalisation, il reconstitue en 3D le patrimoine romain de Tipasa. En projet (court terme), un 52mn sur le Tassili. Un documentaire fiction qui retracera la vie des habitants du tassili d’entant par la reconstitution en utilisant la réalité augmentée.
Image6- Aïdouni Hamid : Né à Tanger, enseigne la communication et le cinéma à l’Université Abdelmalek Essaadi depuis 1987.Fondateur et Directeur du Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques et Audiovisuels qui mène depuis sa création en une réflexion sur l’enseignement du cinéma et de l’audiovisuel à l’université.
A participé à plusieurs colloques nationaux et internationaux sur les thèmes du cinéma, du discours critique et de la littérature comparée. Publie écriture carnavalesque en 1997 et assure la responsabilité éditoriale de plusieurs revues et ouvrages sur le cinéma (Cahiers du Festival, Immigration et Cinéma…). Il est actuellement Rédacteur en chef de la revue de cinéma Wachma et membre du comité de rédaction de la revue de la faculté des lettres. Il est co-organisateur (Directeur artistique) du Festival International du Cinéma Méditerranéen de Tétouan et Membre du bureau exécutif de la Fondation du FICMT.
Elimam Abdeljlil (Abdou)7- Elimam Abdeljlil (Abdou) : Né en 1949 à Oran, ville ou il y exercera comme enseignant-chercheur à ENSET-Oran. Après un Doctorat de 3ème cycle en linguistique générale, obtenu en 1981 à la Sorbonne Nouvelle Paris, il obtient en 1990 à l’université de Rouen un Doctorat d’Etat (Es Lettres et Sciences Humaines).
A son actif beaucoup d’activités de recherche scientifique (le plus souvent menées en tant que chef d’équipe de recherche et membre de comité scientifique). Expert qualifié dans son domaine, il est désigné comme membre dans les plus importantes institutions telles que LINGUAPAX, l’institut de l’UNESCO des langues pour la paix sis à Barcelone). De 1998-2001, il est désigné chargé de mission auprès de l’autorité nationale palestinienne en tant que responsable pédagogique à Naplouse.
Son domaine de prédilection étant la sociolinguistique du Maghreb, il publie plusieurs ouvrages dont « Le maghribi, langue trois fois millénaire » en 1997(Ed. ANEP – Alger), « Le maghribi, alias « ed-darija »en 2003 (Edition Dar El Gharb), « Langues maternelles et citoyenneté » en 2004 (d). (Ed.Dar el-Gharb – Oran) et « L’exception linguistique en didactique »en 2006(c).(Ed.Dar el-Gharb – Oran).En Algérie comme à l’étranger, El Immam à eu à faire plus d’une cinquantaine de communications, d’ouvrages collectifs, de proceedings et d’articles publiés.
Jean Luc Bideau8- Jean Luc Bideau : Acteur suisse, né le 1 Octobre 1940 à Genève (Suisse). Ce Genevois a fait le Conservatoire de Paris et joué chez Vilar et dans les principaux théâtres parisiens avant de devenir l’acteur fétiche du nouveau cinéma suisse. Tanner, Goretta et Soutter, les trois mousquetaires du pays de Guillaume Tell, font en effet appel à lui, faute d’autres ossibilités. Leurs films ont du succès et du coup leur interprète devient une vedette internationale.
La première, mettra en compétition des professionnels notoires avec des réalisations cinématographiques de haute facture réalisées en langue amazighe, en Algérie et au Maroc durant l’année 2007. Pour la première fois, seront projetés en une seule fournée, des films réalisés en 35 mm et exprimés dans les différentes variantes de la langue amazighe : Kabyle, Chaoui, Tamachaqt, Tachelhit et Tarifi. Quelle belle rencontre !
« Clap asaru », est la deuxième catégorie dont la spécificité repose sur le substrat culturel et civilisationnel, au lieu du critère linguistique.
La troisième section est dédiée aux jeunes auteurs qui représentent, aux yeux du festival, la réserve potentielle du cinéma amazigh et sa finalité. Du coup, l’édition de Sétif promet d’être singulièrement détonante.
Commençant par l’affiche. Jamais le festival n’aura à réunir, l’espace d’une édition, un aréopage de personnalités aussi célèbres. La participation d’un jury de qualité et international, drivé par l’auteur de Macchaho, Belkacem Hadjadj en l’occurrence, place la barre du festival très haut. Des réalisateurs affirmés, avec en sus des films sublimés par la critique, impriment à l’édition un cachet des plus professionnels, de quoi ravir nos jeunes cinéastes !.
Tenez-vous bien : Amor Hakkar (La Maison jaune), Ali Mouzaoui (Mimezrane),Brahim Tsaki (Ayrouwen), Djamel Bendedouche (Arezki l’indigène), Belmokhtar Rabiea (D’un conte à l’autre), Nadia Zouaoui (Le voyage de Nadia), auxquels s’ajoutent, pour la première fois, trois marocains et non des moindres, Yassine Fennane (Squelette), Hicham Ayouch (Les arêtes du cœur) et Ahmed Baidou (Les poupées en roseaux), pour la catégorie fiction, et Mokrane Ait Saada (Syfax) Salim Aggar (Ca tourne à Alger), Ramdan Iftini et Sami Allam (H’nifa), Amokrane Mohamed Mariche (Dix ans déjà), pour le documentaire…. Une affiche à faire pâlir d’envie !
N’oublions pas nos jeunes auteurs, pour qui le festival est une opportunité pour s’affirmer et affûter ses armes. Bien heureux celui qui arrachera l’Olivier d’or!
Pour toutes ces raisons la huitième édition ne sera pas comme les précédentes. Loin du suspense et des pronostics, le menu, très copieux du reste, promet de la délectation :
Regard sur le cinéma Suisse, et panorama des cinémas du Maroc, nous feront voyager dans deux types de cinéma aux cultures différentes, l’un du Nord et l’autre du Sud, avec leurs sensibilités et touches propres. Deux tables rondes nous permettront de saisir les nuances de l’un et de l’autre.
La Suisse par exemple ? Une forte délégation y est attendue conduite par des personnalités connues du monde du cinéma, du spectacle et de la presse spécialisée. On peut citer Jean Luc Bideau, André Gazut, Jacques Pouss,Véronique Bonnet etc.
Le Maroc nous réserve de bien belles surprises avec des films de l’année et une présence remarquée des professionnels du cinéma marocain en général et du festival du film amzigh Issni N’Ourgh. L’édition de Sétif sera l’occasion de promouvoir le film amazigh et son ancrage dans le paysage audiovisuel au Maghreb.
Un colloque de haute facture intitulé : « Image, Imaginaire et Histoire », se tiendra en marge du festival avec des conférenciers de haut niveau tels Ali Haroune, Louiza Ighil Ahriz, Hassene Remaoun (Algérie), Manceran (France),Patrick Crowly (Irlande) etc. Une occasion rare pour revisiter les événements du 8mai 1945 dans cette wilaya symbole et chargée d’histoire.
Mais auparavant, il y a le show d’ouverture qui marquera de fort belle manière le coup d’envoi du festival, signé Akfadou Production, avec le Maestro, Takfarinas, qui a bien voulu parrainer artistiquement l’édition, qu’il en soit remercié.
Tout pour hisser haut l’étendard du film amazigh, et son festival jouera désormais dans la cour des grands.
M. ASSAD Si El Hachemi
Commissaire du Festival du Film Amazigh
Films en compétition pour l’Olivier d’Or 2008 Version imprimable
L’Olivier d’orL’entrée en lice, pour la première fois, des professionnels du 7e art marquera indubitablement cette huitième édition. Voici le liste des films inscrit en compétition officielle pour l’Olivier d’Or 2008 :
1- La Maison jaune, de Amor Hakkar (Algérie /France / 2007 / 1 h 20 mn).
Histoire d’une famille de paysans des Aurès confrontée au douloureux deuil de leur fils aîné, jeune appelé, tué dans un accident. Aya, une jeune fille de douze ans, bêche un lopin de terre aride. Une voiture de la gendarmerie s’approche. L’un des gendarmes lui remet une lettre et l’informe que son frère aîné, qui effectuait son service militaire dans la gendarmerie, est mort dans un accident. Au guidon de son tricycle à moteur, Mouloud, le père,
paysan modeste des Aurès, récupère le corps de son fils. Fatima, la mère est plongée dans une immense tristesse. Ce père, très affecté et aidé de sa fille Aya, parviendra-t-il à redonner le sourire à sa femme et aux siens ?
Mimezrane ou la fille aux tresses de Ali Mouzaoui2- Mimezrane ou la fille aux tresses de Ali Mouzaoui (Algérie / 2007 / 90mn).
Une légende avec tout au début la formule magique : « Il était une fois ». Il était une fois, une petite fille surnommée Mimezrane pour sa beauté et
surtout pour ses belles tresses. Elle était belle mais avait des yeux étrangement tristes. Très tôt, elle devint orpheline. Elle avait pour petit ami
et confident Hennouche, un malicieux petit garçon aux grands yeux noirs. Ils vécurent ensemble une enfance insouciante. Le temps passa. Ils grandirent. Hennouche devint chevrier à la voix mélodieuse ; Mimezrane, quant à elle, lavandière et à l’occasion, porteuse d’eau. L’un et l’autre acceptaient, sans jamais se plaindre, leur destinée. Pourtant, même dans sa misère, Mimezrane était la plus belle d’entre toutes.
3- Arezki l’indigène de Djamel Bendedouche (Algérie /France / 2007 / 1h20mn).
Arezki est un personnage qui a marqué l’histoire de l’Algérie. Le père de Arezki a été le portedrapeau de l’insurrection armée de 1871, initié au maniement des armes par son père dont il a été le reflet. Il a continué le combat de son père en se battant et en se rebellant contre l’ordre colonial jusqu’à sa mort.
4- Squelette de Yassine fennane (Maroc / 2007 / 1H 25mn).
De retour au village après un séjour en ville, Houcine crie sur tous les toits qu’il veut vendre son corps à la science. Entre conflits d’intérêts et manipulation, le retour de Houcine va faire de la vie au village une grande mascarade.
Les arêtes du coeur de Hicham Ayouch5- Les arêtes du coeur de Hicham Ayouch (Maroc / 2006 / 1h25mn).
Tafdnar, petit village de pêcheurs, s’est arrêté de vivre le jour où la majorité des hommes sont morts en mer. Les femmes, rongées par la tristesse
et la solitude, sombrent dans une douce folie.
Les poupées en roseaux6- Les poupées en roseaux « tisslatin n oughanim » (Maroc / 2007 / 12mn).
Un sentiment d’isolement et de coupure par rapport au monde extérieur; qui fait plonger l’individu dans une grande frustration… Une solution à cette impasse est la régression dans l’imaginaire, cultivant des fantasmes nostalgiques… Tel est le sujet que traite ce film de 10 minutes… Saïd, qui vit
dans la frustration permanente et la solitude, essaye de compenser son isolement en matérialisant son monde imaginaire pour donner libre cours à ses fantasmes…
7- D’un conte à l’autre de Belmokhtar Rabiea(Algérie / 2007 / 1h 20mn).
Autrefois, il y a de cela bien longtemps, la vie était beaucoup moins compliquée qu’aujourd’hui. Chaque soir, leur mère ou grand-mère leur racontait des histoires. Des histoires qui avaient eu lieu à une époque plus lointaine encore. Ces histoires avaient le mérite de les distraire, mais également de les éduquer et de leur inculquer les valeurs sociales et morales de leurs parents et leurs ancêtres. Dans ces deux contes, A vava Inouva et les aventures de
M’qidech, ce sont le vol, le mensonge et la mauvaise malice qui sont condamnés. Nos ancêtres savaient depuis très longtemps déjà que l’éducation n’est efficace que si elle était dispensée par le biais d’histoires amusantes…
Le voyage de Nadia de Carmen Garcia, Nadia Zouaoui8- Le voyage de Nadia de Carmen Garcia, Nadia Zouaoui (Canada / 2006 / 73mn).
Jeune, Nadia Zouaoui s’était jurée que sa souffrance ne serait pas vaine et qu’elle la crierait au monde entier. Après des années d’absence, la
coréalisatrice retourne en Kabylie voir si les choses ont changé. À 19 ans, ses parents l’ont contrainte à un mariage avec un Algérien vivant à
Montréal, deux fois plus âgé qu’elle. Il l’avait choisie à partir d’une photo. Rarement des cinéastes québécoises ont nommé, aussi clairement et intimement, la cruauté que subissent encore aujourd’hui tant de filles et de femmes enfermées dans leur propre demeure. Le voyage de Nadia est une descente aux enfers dans une culture patriarcale renforcée par la tradition musulmane stricte, obsédée par la virginité féminine, et qui maintient
les femmes dans un état de servitude d’un autre âge. Ce documentaire bouleversant touche autant les hommes que les femmes, les jeunes que les plus vieux.
Hnifa, une vie brûlée de Ramdan Iftini et Sami Allam9- Hnifa, une vie brûlée de Ramdan Iftini et Sami Allam (Doc / Algérie 2007 / 52mn).
C’est un film portrait présentant la vie de la défunte, depuis sa naissance en 1924, jusqu’à sa mort, en 1981. C’est le vécu de la chanteuse qui est porté à
l’écran pour dire le » destin tragique et romanesque, souvent comparé à celui d’Edith Piaf ». Cette dame, dont le nom figure dans le répertoire culturel et artistique contemporain de l’Algérie, devient célèbre grâce à sa voix particulière qui oxygène la radio dans les années 1950, mais aussi, grâce au ton et aux thèmes qu’elle interprète.
Syfax de Mokrane Ait Saada10- Syfax de Mokrane Ait Saada (Algérie/2007/52mn).
Ce film retrace la vie de ce personnage historique, en l’occurrence le Roi de la Numidie Occidentale. Le réalisateur a utilisé dans son travail les témoignages des historiens tels que Abderrahmane Khalifa et Said Dahmani pour jeter la lumière sur les principaux pans et les périodes la vie
qui ont caractérisé le règne du Roi SYFAX entre 213 et 202 Av. JC. C’est un travail qui s’intègre dans la série des films documentaires relatant l’histoire des Rois Berbères. Le Roi SYFAX est méconnu parce que les historiens étrangers et algériens n’ont pas écrit assez sur lui.
Dix ans déjà! de Amokrane Mohamed Mariche11- Dix ans déjà! de Amokrane Mohamed Mariche (France-Algérie / 2007 / 40mn).
Dix ans après le lycée en Kabylie, Amokrane retrouve ses amis, installés à Paris. Des chemins de vie se dessinent…
12- Le doute de Amar Sifodil (Algérie / 13′ / 2007).
C’est l’histoire de Ahmed qui rentre chez lui et qui trouve une lettre de sa femme ; elle lui explique qu’elle vient de le quitter.
Jury de l’édition de Sétif Version imprimable
Belqacem HadjadjLe jury de la compétition officielle du 8ème FCNAFA est un jury constitué de personnalités et de professionnels du cinéma. Il est composé d’un président et de six membres. Ils sont désignés par décision du Commissaire du FCNAFA et sont :
1- Hadjadj Belkacem (Président du Jury) : réalisateur, acteur et producteur, est aussi le Président de l’Association Algérienne des Producteurs et Réalisateurs Professionnels (crée en Juillet 2007). Né à Tiguemounine en 1950, après des études à l’Ecole Normale Supérieur (ENS) d’Alger et un diplôme de réalisateur obtenu en 1977, à l’INSAS (Bruxelles), il a exercé quelques temps au sein de la télévision belge (RTB) et de la télévision algérienne (ex- RTA).
En 1987, il soutient une thèse de doctorat de cinéma sous la direction de Jean Rouch à ParisX. Il a également enseigné le Cinéma à l’Institut National des Sciences de l’Information et de la Communication (INSIC) d’Alger. En 1982, il réalise un premier court métrage, La Goutte, suivi de quatre téléfilms : Le Bouchon en 1980, Bouziane-el-Kalaï en 1983, Djillali-El-Gataa en 1984 et El-Khamsa en 1988. En 1995, il produit et réalise son premier long-métrage cinéma Machaho qui sera suivi de son deuxième long-métrage cinéma El Manara en 2004.
Entre 1998 et en 2004, il produit et réalise deux documentaires L’Arc-en-ciel éclaté et Une femme taxi à Sidi Bel Abbès, deux séries pour la Télévision Algérienne Taxi El Majnoun et Hakda wala Ktar ; il produit le documentaire Mémoire des Montagnes réalisé par A. Fellag et le feuilleton El Ghaieb réalisé par D. Ouzid. En 2007, il assure la production du long-métrage cinéma Le Crépuscule des Hommes bleus réalisé par B. Tsaki et le documentaire Joue à l’Ombre réalisé par M.L. Tati.
Jean Jacques Bernard2- Jean Jacques Bernard : Journaliste et réalisateur de télévision sur « Cinécinéma Classic » (groupe Canal Plus), est aussi Président du Syndicat Français de la Critique de Cinéma.
Né à Bourg-en-Bresse (France), il est titulaire d’une Maîtrise de Droit Public et d’un diplôme en Sciences Politiques. Il fut tour à tour créateur de la première émission française consacrée aux courts métrages (« Histoires Courtes » sur Antenne 2, ex France 2), éditorialiste au magazine « Première » (jusqu’en 2001) et chroniqueur pendant plus de vingt ans sur « France-Inter »… Il est actuellement Rédacteur en Chef et présentateur de l’émission hebdomadaire « Boulevard du Classique » sur « Cinécinéma Classique » (groupe Canal Plus).
Pour cette même chaîne, il a aussi réalisé plus de trente documentaires et de nombreux films-entretiens de 52 minutes (sur Arthur Penn, Tony Curtis, Francesco Rosi, André Téchiné ou Michael Haneke)… Jean-Jacques Bernard est par ailleurs co-auteur et préfacier du récent « Dictionnaire du Cinéma Populaire Français » (Nouveau Monde Editions).
Denise Brahimi 3- Denise Brahimi : Universitaire, essayiste, écrivaine et critique. Elle s’intéresse particulièrement à la littérature du Maghreb et à la littérature féminine. Elle a longtemps pratiqué les voyages et les récits de voyage.
Elle a publié de très nombreux ouvrages dont : Cinémas d’Afrique francophone et du Maghreb, Nathan, 1997 et Taos Amrouche romancière, Ed. Losfeld, 1995, essai où elle révèle l’œuvre de la première romancière algérienne de langue française. A son actif aussi : « Deux articles dans Cinémaction 2004 « Les Cinémas du Maghreb », sur le cinéma colonial et le cinéma de Mohamed Chouikh.
Un article à paraître sur « Douars de femmes » de Mohamed Chouikh. » Actuellement elle travaille sur le personnage représenté par Biyouna dans les deux derniers films de Nadir Mokneche.
Ould Braham Ouahmi4- Ould Braham Ouahmi : Est un berbérisant qui a produit des études sur diverses personnalités, dont l’historien Masqueray, sujet d’une thèse soutenue avec succès, et sur un certain nombre de problèmes littéraires ou linguistiques.
D’autres investigations l’ont mené vers le berbère médiéval et d’autres encore vers la tradition orale contemporaine. Docteur sciences du langage de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (Paris), maître de conférences (habilitation en cours) et chercheur à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord, il est bien connu des spécialistes depuis plusieurs années, d’abord pour avoir fondé et maintenu la revue académique Etudes et Documents Berbères (26 numéros jusqu’ici), qui par sa qualité tranche sur la plupart des périodiques nés du mouvement identitaire berbère, trop souvent influencés par la conjoncture.
Cette revue scientifique qu’il dirige est aujourd’hui une publication interuniversitaire. Il a également lancé depuis 2002 le « Projet berbère multimédia » qui est en train de générer la préfiguration de la Bibliothèque numérique berbère.
Djilali Beskri5- Djilali Beskri : Ingénieur en mécanique, et spécialiste de l’image 3D et de l’environnement virtuel, D. Beskri ouvre sa maison de production Dynamicart et produit plusieurs documentaires et films scientifiques sur support numérique pour plusieurs institutions et ministères. Bédéiste et romancier, il a à son actif plusieurs publications.
Son dernier ouvrage « Le 8e voyage de Sindbad », paru aux éditions ANEP en 2006 sera très prochainement porté à l’écran sur support numérique. L’auteur prépare l’adaptation du livre qu’il compte réaliser dans le cadre d’une coproduction internationale. D. Beskri a aussi conçu et réalisé plusieurs CD multimédias éducatifs. Ses dernières grandes réalisations portaient sur la simulation de la ville de Fouka, Ville et Marine, en trois dimensions. Un travail de recherche additionné à une technologie de travail très pointue.
En cours de réalisation, il reconstitue en 3D le patrimoine romain de Tipasa. En projet (court terme), un 52mn sur le Tassili. Un documentaire fiction qui retracera la vie des habitants du tassili d’entant par la reconstitution en utilisant la réalité augmentée.
Image6- Aïdouni Hamid : Né à Tanger, enseigne la communication et le cinéma à l’Université Abdelmalek Essaadi depuis 1987.Fondateur et Directeur du Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques et Audiovisuels qui mène depuis sa création en une réflexion sur l’enseignement du cinéma et de l’audiovisuel à l’université.
A participé à plusieurs colloques nationaux et internationaux sur les thèmes du cinéma, du discours critique et de la littérature comparée. Publie écriture carnavalesque en 1997 et assure la responsabilité éditoriale de plusieurs revues et ouvrages sur le cinéma (Cahiers du Festival, Immigration et Cinéma…). Il est actuellement Rédacteur en chef de la revue de cinéma Wachma et membre du comité de rédaction de la revue de la faculté des lettres. Il est co-organisateur (Directeur artistique) du Festival International du Cinéma Méditerranéen de Tétouan et Membre du bureau exécutif de la Fondation du FICMT.
Elimam Abdeljlil (Abdou)7- Elimam Abdeljlil (Abdou) : Né en 1949 à Oran, ville ou il y exercera comme enseignant-chercheur à ENSET-Oran. Après un Doctorat de 3ème cycle en linguistique générale, obtenu en 1981 à la Sorbonne Nouvelle Paris, il obtient en 1990 à l’université de Rouen un Doctorat d’Etat (Es Lettres et Sciences Humaines).
A son actif beaucoup d’activités de recherche scientifique (le plus souvent menées en tant que chef d’équipe de recherche et membre de comité scientifique). Expert qualifié dans son domaine, il est désigné comme membre dans les plus importantes institutions telles que LINGUAPAX, l’institut de l’UNESCO des langues pour la paix sis à Barcelone). De 1998-2001, il est désigné chargé de mission auprès de l’autorité nationale palestinienne en tant que responsable pédagogique à Naplouse.
Son domaine de prédilection étant la sociolinguistique du Maghreb, il publie plusieurs ouvrages dont « Le maghribi, langue trois fois millénaire » en 1997(Ed. ANEP – Alger), « Le maghribi, alias « ed-darija »en 2003 (Edition Dar El Gharb), « Langues maternelles et citoyenneté » en 2004 (d). (Ed.Dar el-Gharb – Oran) et « L’exception linguistique en didactique »en 2006(c).(Ed.Dar el-Gharb – Oran).En Algérie comme à l’étranger, El Immam à eu à faire plus d’une cinquantaine de communications, d’ouvrages collectifs, de proceedings et d’articles publiés.
Jean Luc Bideau8- Jean Luc Bideau : Acteur suisse, né le 1 Octobre 1940 à Genève (Suisse). Ce Genevois a fait le Conservatoire de Paris et joué chez Vilar et dans les principaux théâtres parisiens avant de devenir l’acteur fétiche du nouveau cinéma suisse. Tanner, Goretta et Soutter, les trois mousquetaires du pays de Guillaume Tell, font en effet appel à lui, faute d’autres ossibilités. Leurs films ont du succès et du coup leur interprète devient une vedette internationale.
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