Événements

Regard sur le nouveau Cinéma Tunisien
En collaboration avec l’Ambassade de Tunisie en France

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Le cinéma tunisien : des films qui ont une âme Le cinéma tunisien s’enorgueillit de détenir depuis une quinzaine d’années un record envié : celui de régulièrement produire des films qui sont parmi les plus primés de tout le monde arabe. On ne compte plus les hautes récompenses internationales remportées par des films récents comme Les Silences du Palais et la Saison des hommes de Moufida Tlatli ; Halfaouine, et Un été à la Goulette de l’auteur de ces lignes ; L’Homme de Cendres et Les Sabots en Or de Nouri Bouzid, plus anciens comme Les Baliseurs du désert de Nacer Khémir ; l’Ombre de la Terre de Taïeb Louhichi ; Traversées de Mahmoud Ben Mahmoud, Aziza d’Abdellatif Ben Ammar ; Les Ambassadeurs de Naceur Ktari ; Soleil des Hyènes de Ridha Béhi, ou tout récemment Satin Rouge de la jeune réalisatrice Raja Amari qui a fait sensation en 2002…
Le Cinéma tunisien se caractérise , malgré l’étroitesse de son marché de diffusion, (moins de 50 salles), par un public exigeant, formé par des décennies de cinéphilie (surtout depuis la création dès 1966 des « Journées Cinématographiques de Tunisiennes. étrangers, ont permis de gagner la bataille de la « qualité » artistique, en produisant environ trois longs métrages par an. Reste encore à gagner pour le cinéma tunisien le combat de la « quantité », seule capable de faire épanouir toutes les potentialités créatrices réelles existantes dans cette cinématographie. Ce combat pour la quantité passe par la remise sur pied d’un véritable fonds de soutien à la production ouvert à toutes les sources de financement (pourcentage sur les recettes publicitaires de la télévision, sur la redevance télévisuelle, voir la taxe sur les jeux de pronostics sportifs etc., comme cela a réussi ailleurs) et cela sans plafonnement de ce fonds, comme c’est le cas actuellement. Il passe également par l’achèvement de l’organisation solidaire de tout le marché audio-visuel national dans le sens du financement et de l’amortissement des productions nationales. En attendant cette réorganisation (car la mondialisation peut bientôt la rendre impossible), le cinéma tunisien doit veiller à cause de sa (trop ?) grande ouverture sur l’extérieur, et au-delà de sa seule virtuosité technique, à ne pas perdre dans les pièges du faux internationalisme, ce qu’il possède actuellement de plus précieux : une âme.



Samedi 23 Novembre
15 h 00 – Tunisiennes (Bent familia), de Nouri Bouzid, Tunisie-France (1997) 105′
17 h 00 – Fatma , de Khaled Ghorbal, Tunisie-France (2001) 124′

Dimanche 24 Novembre
15 h 00 – Sois mon amie, de Nacer Ktari, Tunisie-France (2000) 95′
17 h 00 – No mans’s love, Nidhal Chatta, Tunisie (2000) 105′

Samedi 30 Novembre
15 h 00 – Le chant de la noria, de Abdellatif Ben Ammar, Tunisie (2002) 107′
17 h 00 – Halfaouine, l’enfant des terrasses, de Férid Boughédir, Tunisie-France (1990) 98′

Dimanche 1er Décembre
15 h 00 – Bedwin Hacker, de Nadia El-Fani, Tunisie (2002) 103′
17 h 00 – La saison des hommes, de Moufida Tlatli, Tunisie-France (2000) 124′


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