Le présent article propose une réflexion sur « le triangle » esthétique et idéologique entre l’Afrique, l’Europe et les Amériques de manière générale, mais plus significativement les États-unis. L’idée qui gouvernera l’ensemble de cette étude est contenue dans l’absolu impératif du titre que nous empruntons à une pièce du dramaturge Koffi Kwahule1. Pour les protagonistes de cette pièce, seule l’Amérique est assez grande pour accueillir le plus grand des mythes, celui qui survivra à l’apocalypse, « la femme orchidée ». Il y a donc dans ce détour, une symbolique de survivance post-apocalyptique qui dépasse de loin les visées économiques d’opolo et son compère Topitopi2 et qui peut avoir plusieurs applications; se matérialiser dans plusieurs domaines notamment culturels.
NOUS CHOISISSONS DE COMMENCER cette exploration textuelle du « détour » américain par un de ses aspects les plus tardifs, si l’on considère le phénomène dans son ensemble. L’afropéani...