l’AIMGR : Association Internationale pour la Mémoire du Génocide au Rwanda.

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l’AIMGR, Association Internationale pour la Mémoire du Génocide au Rwanda.
Cette association a vu le jour en janvier 2002.
Elle a pour objet de mettre à la disposition du public le plus large, en France et en Afrique, une information complète sur le génocide qui a eu lieu au Rwanda en 1994, sous forme d’organisation de conférences, colloques, interventions en milieu scolaire, et par le biais de la publication d’ouvrages, de projections de films documentaires, l’élaboration de sites Internet, etc.

Cette association a également pour but de soutenir le projet de création, dans un but d’éducation et de prévention, d’un réseau de centres de documentation sur le génocide, dont le premier, établi à Kigali, « la Maison de la Mémoire », sera destiné à recueillir, à traiter scientifiquement et à mettre à la disposition du public, des chercheurs et des générations futures les témoignages des survivants du génocide de 1994.

L’association AIMGR a démarré ses activités en Janvier 2002.
A l’occasion de la venue en France de Vénuste Kayimahe pour participer le 19 Janvier 2002 au colloque « Rwanda, le discours de la justice et la parole du témoin » à l’Université Paris IV Sorbonne et de la sortie de son livre « France Rwanda, les coulisses du génocide » publié aux éditions L’esprit frappeur (Dagorno), l’AIMGR a organisé (en France et en Belgique) une série de rencontres projection/débat autour du film « Rwanda, récit d’un survivant » réalisé par Robert Genoud et Vénuste Kayimahe (52 minutes, 2001), suivies par la présentation du livre et du projet de « la Maison de la Mémoire ».

La Maison de la Mémoire : Préserver la mémoire du génocide des Tutsis au Rwanda en 1994.

Le génocide des Tutsis du Rwanda, perpétré entre avril et juillet 94, est l’un des plus abominables épisodes de l’histoire de l’humanité, pourtant déjà riche d’atrocités.
Il a emporté en très peu de temps près d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants tous innocents, ayant pour seul crime le fait d’être Tutsi (et dans le cas des nombreux Hutus également assassinés, d’être coupables d’avoir caché, protégé ou d’avoir refusé de tuer des Tutsis).

Par sa spécificité, par son ampleur et surtout par son extrême cruauté, ce génocide ne peut rester ignoré ou banalisé aux yeux du monde.
Il n’a pu se dérouler qu’en profitant de la passivité scandaleuse des Nations Unies et de l’OUA et de la responsabilité écrasante de certains gouvernements de pays occidentaux.
Il a impliqué toute la structure de l’Etat rwandais et presque toute la classe politique rwandaise
(à l’exception de quelques politiciens d’opposition, presque tous assassinés dès les premières heures de son déclenchement programmé).

Il a été rendu possible par la participation active d’une très large partie de la population rwandaise, toutes couches sociales, tous sexes et toutes catégories d’âges confondus: des hommes, des femmes, des vieillards et même des enfants qui ont tué leurs voisins, leurs semblables… déchiquetés par les grenades, abattus au fusil, brûlés à l’essence ou au feu de bois, écrabouillés par des massues cloutées, balancés dans les latrines ou dans les eaux des lacs et des rivières, mais le plus souvent découpés à la machette. Des bébés fracassés contre les murs des maisons ou les roches. Des dizaines de milliers de personnes exterminées dans des églises et autres lieux de culte. Des femmes enceintes éventrées pour en sortir et martyriser le fœtus, d’autres violées et empalées, d’autres encore, dont de vieilles dames, promenées nues sous les yeux de leurs tortionnaires.

L’humiliation a été indicible, souvent plus terrible que la mort elle-même qui arrivait parfois comme une libération pour ceux qui enduraient de telles souffrances.

Les appels à la traque et au meurtre des Tutsis, désignés comme les ennemis de la Nation et déshumanisés sous le terme de  » cancrelats  » par les autorités politiques, étaient publics.
Ils ont été diffusés et relayés à volonté par les médias de la haine.
C’était bel et bien un génocide auquel le monde a assisté au démarrage en direct grâce aux médias occidentaux présents dès le début sur place.

C’est incontestablement un génocide sur la conscience de l’humanité !

Il n’en est pas moins déjà sujet à de nombreuses tentatives de révisionnisme, quand ce n’est pas purement de négationnisme. Bien nombreux sont ceux qui, sur cette terre, gagneraient à voir enterrer pour de bon cette histoire qui les gêne. Et parmi ceux-la, certains ont d’énormes moyens de pression, sont très puissants ou soutenus par des gens puissants. Il n’est pas aisé de les contrer sur le terrain de la vérité. Mais il faut rester vigilant.
Ne pas permettre l’escamotage vers les oubliettes de l’Histoire de cette abomination.
L’oubli achèverait les survivants et serait une dernière et terrible torture pour les morts.
Cela consacrerait leur anéantissement ultime et éternel.

En conséquence, il y a une mémoire à sauver, il y a un devoir de mémoire à bâtir, qui interpelle les vivants. Il faut dire halte à l’amnésie volontaire, au révisionnisme et au négationnisme.
Il faut dire halte à l’oubli !

Voici pourquoi nous appelons de tous nos vœux à la sauvegarde de la mémoire du génocide des Tutsis du Rwanda en 1994 . Voici pourquoi nous voudrions nous investir, chacun à notre façon – en souhaitant vivement l’adhésion d’autres femmes et hommes – dans ce nécessaire et salutaire devoir de mémoire.

Les raisons de ce choix

Sept ans après le génocide des Tutsis du Rwanda, beaucoup d’ouvrages ont été écrits sur cette horreur. Mais presque uniquement par des auteurs non rwandais (et dans des langues étrangères).
Très peu de rwandais se sont investis dans cette tâche qui, on doit en convenir, n’est nullement simple, au vu des obstacles de tout genre à affronter.
Pourtant, on sait que certains ont pris des notes pendant et après cette monstruosité et ne savent aujourd’hui que faire de ces macabres souvenirs. Le plus souvent, ils ignorent que leurs souvenirs appartiennent aussi au patrimoine macabre de leur pays et de l’humanité entière.
Il existe également des personnes rescapées, ou simplement des témoins « neutres » mais directs, qui ont des choses à raconter et souhaiteraient les mettre par écrit mais n’ont aucun moyen de le faire.
Il faut aider tous ces gens à écrire et à publier leurs témoignages.

De même, à ce jour aucun travail sérieux et organisé (méthodique) n’a été fait auprès des rescapés pour recueillir leurs témoignages avant qu’il ne soit trop tard (mis à part le rapport  » Aucun témoin ne doit survivre  » de Human Rights Watch).
Beaucoup de survivants sont déjà morts, tués par des criminels qui les savaient dépositaires de secrets dangereux contre eux, ou simplement terrassés par la maladie, la misère, la douleur perpétuellement inhibée de leurs souvenirs.
Il est urgent de procéder à ce travail de recueil, surtout auprès des vieillards et des adultes maladifs. Ceci est une priorité pour la mémoire.

Le recueil des témoignages en provenance des criminels repentis – en dehors des aveux en justice- est également très urgent. Ceux-ci sont très intéressants car, le plus souvent, ils sont en possession d’informations de première main sur les implications des autorités qui leur étaient supérieures, sur les préparatifs du génocide, sur les instructions reçues et/ou données et leur provenance, sur les armes utilisées et leurs fournisseurs, sur le déroulement des tueries, sur les lieux où les corps ont été jetés, etc…
Il faut très vite enregistrer leurs déclarations, leurs témoignages avant qu’ils ne se rétractent sous diverses pressions ou ne soient exécutés par ceux qui les considéreraient comme des traîtres.
Tout ce travail, comme on le voit, cadre donc bien avec le devoir de mémoire.

Comment procéder ?

En créant et en faisant vivre au Rwanda une institution indépendante dédiée à la mémoire du génocide des Tutsis.
Celle-ci aura pour nom La Maison de la Mémoire (Igicumbi cy’Urwibutso en kinyarwanda)

Ses objectifs fondateurs sont les suivants:

– participer à la conservation de la mémoire du génocide des Tutsis en recueillant le plus grand nombre de témoignages directs

– donner une identité et donc redonner une dignité aux centaines de milliers de victimes anonymes par l’établissement de listes exhaustives, commune par commune, des victimes du génocide souvent sans sépulture

– centraliser, conserver et diffuser largement au public et aux chercheurs toutes les informations déjà disponibles sur le génocide des Tutsis (recueillies dans le cadre de la justice rwandaise mais aussi par le TPI d’Arusha et toutes les autres enquêtes déjà effectuées pour l’ONU, Human Rights Watch, etc…)

– enfin dans un but d’éducation et de prévention, étudier les zones d’ombre du déroulement de ce génocide afin d’aider à établir les responsabilités, les motivations et les implications des divers acteurs nationaux et internationaux de cette tragédie.

Ces objectifs pourront être atteints au moyen des actions suivantes:

– rechercher et recueillir des nouveaux témoignages, les plus exhaustifs possibles, sur ce génocide, auprès de rescapés, de criminels repentants et d’autres témoins qui se proposeraient. La finalité est de consigner ces témoignages par écrit et d’en tirer, non seulement des informations factuelles mais aussi, autant que possible, des œuvres littéraires, des ouvrages de récits, des pièces de théâtre, des films documentaires ou de fiction….
– encourager et assister des auteurs (rwandais en priorité) qui souhaiteraient écrire ou créer sous toutes les formes d’expression sur le génocide des Tutsis.
– mettre en place une bibliothèque d’ouvrages comportant en son sein une documentation audiovisuelle et photographique de tous les travaux déjà effectués sur le génocide Tutsi et d’autres génocides connus et reconnus par l’Histoire.
– inciter à la production d’une oeuvre sur chaque commune du Rwanda à propos de son histoire durant le génocide. Il serait demandé à divers groupes d’écrivains et de témoins de participer à la réalisation de ce travail.
– traduire en kinyarwanda les ouvrages les plus marquants et dans les grandes langues de communication internationale (français, anglais…) les témoignages recueillis. Si possible également dans une ou deux des principales langues africaines (swahili) en vue de les proposer aux peuples africains qui sont pour beaucoup encore susceptibles de tomber dans le même piège mortel que le Rwanda…
– collaborer avec les associations représentant les autres peuples ayant été victimes du génocide
– organiser des conférences au Rwanda et dans tous les autres pays d’Afrique sur le génocide des Tutsis (et tous les autres génocides du XXème siècle).

Ces actions visent également, à court ou moyen terme, à la création d’une maison d’édition et de distribution de documents écrits et audiovisuels sur le génocide des Tutsis, sous l’autorité de La Maison de la Mémoire, ainsi qu’un site Internet accessible à tous permettant à tous les internautes l’accès à la documentation recueillie.

Le recueil des témoignages oraux se fera par l’enregistrement audio et vidéo, et seront accompagnés de questionnaires types et de notes manuscrites.
Le tout sera ensuite retranscrit sur support informatique, analysé et indexé pour constituer une base de données documentaire destinée à être mise à la disposition des chercheurs et du public intéressé. Les documents recueillis (écrits, sons, films, photos) seront retranscrits sur des supports adéquats et organisés de manière à ce qu’ils puissent être accessibles et compréhensibles pour ceux qui voudraient les consulter sur place au Rwanda dans un centre de documentation, mais aussi à distance, notamment par l’utilisation des nouvelles technologies de l’information (site Internet, édition de CDRom, DVD, etc …)

Forme juridique et durée

La Maison de la Mémoire sera établie pour une durée illimitée. Sa forme juridique devrait vraisemblablement revêtir la forme d’une association sans but lucratif de droit rwandais, et plus tard si possible d’une Fondation.
Son budget de fonctionnement devra être renouvelé tous les deux ans après publication d’un rapport d’activité. Il pourra évoluer en fonction de la croissance des activités et des ressources financières disponibles.

Pour assurer sa totale indépendance, La Maison de la Mémoire ne vivra que des dons de personnes privées, d’associations et d’organisations généreuses, de fondations soucieuses de combattre le crime contre l’humanité là où il est susceptible de surgir et contre son oubli là où il a eu lieu.
Elle accueillera des donations de bienfaiteurs privés et publics, des Etats, sans engagement de subordination ou obligation quelconque vis a vis de ces bienfaiteurs.
Elle acceptera, provenant de personnes, d’organisations, d’associations, dont la moralité et l’honnêteté ne peuvent être mises en doute, d’Etats dans lesquels le respect des droits de l’homme est garanti, toute aide qui n’exigera pas de contrepartie et qui ne la liera pas en quoi que ce soit.
Par contre, elle rendra compte de l’utilisation de ces fonds par la publication annuelle d’un rapport d’activités et les comptes de l’association seront accessibles aux donateurs.

Elle aura vis a vis de l’Etat rwandais le devoir de respecter les lois en vigueur sur le sol national, sans aucun autre engagement de sa part.
Création d’une association de soutien en France

La meilleure façon d’aider ce projet à voir rapidement le jour a été de constituer, en France, une association loi 1901 de droit français .
Son objet premier est d’apporter un appui moral, une caution scientifique et un soutien technique, financier et logistique à la Maison de la Mémoire qui doit voir le jour à Kigali.

Son action pourra également se déployer en France par l’organisation d’évènements : concerts, pièces de théâtre, séminaires, interventions en milieu scolaire et toutes formes d’actions qui viendront agir dans le même but que la Maison de la Mémoire : informer les populations sur le génocide des Tutsis et faire front aux négationnistes de tous poils.

Cette association a pour dénomination « AIMGR : Association Internationale pour la Mémoire du Génocide au Rwanda « .

Programme de l’association

Première tâche de l’association : apporter un soutien financier et logistique à la future équipe de la Maison de la Mémoire au Rwanda.
Pour lever les premiers fonds qui permettront à l’équipe rwandaise de fonctionner, nous allons mettre en place un programme d’activités tels que

– projections suivies d’un débat autour du film  » Rwanda, récit d’un survivant  »

– organisation d’une ou plusieurs soirées de soutien à la création de la Maison de la Mémoire, avec la participation d’artistes africains et occidentaux d’audience internationale

Ces projections et soirées/concerts auraient deux objectifs :
– faire connaître l’Association et son combat pour la Mémoire
– permettre d’amorcer le financement de la « Maison de la Mémoire  » .

Notre ambition est de pouvoir inaugurer les locaux définitifs spécialement conçus et construits à cet effet, pour le dixième anniversaire du Génocide, en Avril 2004.

Ces locaux auront une double vocation : présenter une forte charge symbolique pour les visiteurs, avec un espace de type muséal ou monumental dédié au souvenir des victimes, ainsi qu’une fonctionnalité élevée avec un centre de documentation et une grande salle de conférences/spectacles.

Cela nous laisse trois ans pour créer l’association, trouver des partenaires et des fonds, lancer un concours international d’architecture pour établir les plans du bâtiment définitif , construire le bâtiment puis l’équiper tout en menant les enquêtes de terrain pour recueillir la parole des survivants et en faisant fonctionner un centre de documentation dans des locaux provisoires.

Planning de mise en place du projet

Ceci est, comme on le voit, un projet ambitieux dans ses objectifs, mais qui devrait pouvoir se mettre en place par étapes successives.
Il nécessite la collaboration de personnes très motivées, convaincues de l’importance capitale de leur travail et prêtes à s’impliquer personnellement dans la réussite du projet.
Il aura également besoin de relais et de soutiens au niveau d’institutions internationales pour la recherche des moyens de son ambition.

1ère phase : création de l’association, recherche de financements et de partenariats

La première phase consiste bien évidemment à créer l’association en France et à trouver auprès de particuliers, de fondations et institutions internationales les moyens financiers de la mise en place de ce projet.
Cette phase, démarrant en janvier 2002, durera six mois.

2ème phase : démarrage du projet au Rwanda Durée : 1 an

Dès les premiers fonds trouvés par l’association en France, un bureau sera installé à Kigali permettant au créateur et coordinateur rwandais du projet de la Maison de la Mémoire, Vénuste Kayimahe, de procéder à la constitution de son équipe.
La constitution juridique, la recherche des locaux, l’achat et l’installation du mobilier et des équipements du bureau prendront trois mois.

Pour réussir son pari de recueil rapide des témoignages destinés à constituer le fonds documentaire, le projet doit pouvoir disposer, à très court terme, d’une équipe d’enquêteurs formés et compétents, honnêtes, discrets et motivés. Ces enquêteurs pourront être sélectionnés parmi les diplômés de l’Université en Sciences Sociales, en Histoire, en Sociologie. Cette équipe  » de terrain « , constituée de cinq personnes, devra être recrutée et formée à la conduite d’interviews et à l’utilisation de l’outil audiovisuel (magnétophone, caméscope) dans les trois mois suivant l’installation du bureau.

3ème phase : recueil de témoignages Durée : 1 an

Le coordinateur pourra à ce stade démarrer la première phase de recueil de témoignages.
Durant cette phase, un appel à témoins sera lancé à la radio, informant la population de la création de la Maison de la Mémoire et prévenant les populations concernées du passage prochain dans leur région d’enquêteurs.

La tache principale de l’équipe de terrain sera de se rendre dans les villes et les villages du pays pour y enregistrer des témoignages, poser des questions (il aura lieu d’élaborer un questionnaire type et une méthodologie appropriée), collecter les éventuels documents et écrits en possession des gens.

La durée d’une campagne de recueil de témoignages sera de deux semaines sur le terrain, suivies d’un séjour de deux semaines au bureau de Kigali pour le traitement des interviews recueillis en vue de leur transcription.
A raison d’une moyenne de quatre interviews par jour et par enquêteur, cinq jours par semaine, chaque campagne de 2 semaines sur le terrain pourra générer 40 x 5 = 200 témoignages.
Sur la première année, cela représentera un premier fonds de plus de deux mille témoignages.

L’ équipe  » de bureau  » sera constituée de deux archivistes /documentalistes sachant dactylographier pour retranscrire sur support informatique les témoignages recueillis en kinyarwanda et d’une personne trilingue pour les traduire en anglais et en français. Pour éviter une surcharge énorme de travail, les enquêteurs, équipés d’ordinateurs portables, pourront dactylographier les résumés des témoignages recueillis au fur et à mesure de leurs missions et les traduire en français ou en anglais quand c’est possible .

4ème phase : ouverture au public

Les deux premières années de mise en place du projet se seront ainsi écoulées, avant de pouvoir procéder à l’ouverture au public de La Maison de la Mémoire (installée dans ses locaux provisoires).
Les nombreux témoignages recueillis, les ouvrages acquis, les divers documents audiovisuels rassemblés permettront l’ouverture du centre de documentation destiné à la consultation publique de ce fonds documentaire spécialisé.

De plus, un programme d’animation sera établi : l’organisation à l’extérieur d’évènements tels que projections, conférences, lectures publiques, représentations théâtrales, colloques, expositions, séances de sensibilisation des publics scolaires, etc…
Les activités de soutien à la création pourront commencer, avec en perspective la création d’une maison d’édition de livres et la publication régulière d’une revue.
Des personnes seront formées pour mettre en place et tenir à jour un site internet.

///Article N° : 2575

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