Fiche Personne
Cinéma/TV
Tewfik Saleh
Réalisateur/trice, Acteur/trice, Scénariste
Égypte
© courtesy Palestine Filmer C’est Exister
Site web : www.facebook.com/Tawfiksalehfilmdirector
Français
Réalisateur, scénariste, acteur et professeur égyptien.
Parfois crédité sous le nom de
Taoufik Salah
Tawfiq Saleh
Il est né le 27 Octobre 1926, à Alexandrie (Egypte).
Il a eu le TANIT D’OR 1972 (JCC, Tunisie) pour son film « Al-Makhdou’Oun – Les Dupes » (Fiction, 120mn, n&b, Egypte/ Syrie, 1971).
Tawfik SALEH (توفيق صالح) est né en 1926 en Alexandrie. Il a eu son diplôme en littérature anglaise en 1949, puis il a fait une formation en cinéma à Paris jusqu’en 1951. Les œuvres des Tawfik Saleh sont les seuls dans le cinéma égyptien qui peuvent être considérées comme purement « tiers-mondistes ». Tous ses films traitent de l’injustice sociale, le sous-développement, l’abus politique et la lutte des classes. Son premier film, « Darb al-mahabil » / « La Ruelle des fous » (1955), co-écrit par Naguib Mahfouz, a été créé dans un quartier populaire, mais représentait une sorte d’allégorie de la cupidité et le matérialisme. Il a fallu encore sept ans à Saleh pour diriger son second film « Sira’al-Abtal » (1962), se déroule lors de l’épidémie de choléra de 1930. Sarhan Shukry y joue le rôle d’un médecin de campagne de gauche qui se bat non seulement contre la maladie, mais aussi contre l’ignorance des paysans. Son Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf (1968), tiré du roman de « Taufiq al-Hakim » compte parmi les meilleures adaptations. Pourtant, il était souvent contré par la censure et la bureaucratie. Al-moutamarridoune (1968) et Al-Sayyid Bulti (1967), tous deux ont dû attendre deux ans avant leur sortie. Enfin, dans les années 70, Saleh a quitté le pays. Son Al-makhdu’un (1973) adapté du roman de Ghassan Kanafani « Les hommes sous le soleil », a été l’un des premiers films arabes à s’éloigner de l’approche mélodramatique à la question palestinienne et d’exprimer un scepticisme par rapport à la solidarité pan-arabe. La dernière œuvre de Saleh, Al-Ayyam al-Tawila (1980) a été produite par le Théâtre irakien et l’Organisation du film. Saleh, qui avait déménagé à l’Irak en 1973 pour enseigner le cinéma, est retourné en Égypte dans les années 1980 pour enseigner à l’Institut Supérieur du film.
Tawfik Salah est né en 1926 en Alexandrie. Il a eu son diplôme en littérature anglaise en 1949 et a été formé dans le cinéma à Paris jusqu’en 1951. Les œuvres des Tawfik Saleh sont les seuls dans le cinéma égyptien qui peuvent être considérées comme purement « tiers-mondiste ». Tous ses films traitent de l’injustice sociale, le sous-développement, l’abus politique et la lutte des classes. Son premier film, Darb al-mahabil (1955), co-écrit par Naguib Mahfouz, a été créé dans un quartier populaire, mais représentait une sorte d’allégorie de la cupidité et le matérialisme. Il a fallu Saleh encore sept ans pour diriger son « Sira’al-Abtal » (1962), se déroule lors de l’épidémie de choléra de 1930. Sarhan Shukry y joue le rôle d’un médecin de campagne de gauche qui se bat non seulement contre la maladie, mais aussi contre l’ignorance des paysans. Son troisième film « Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf » (1968), tiré du roman de « Taufiq al-Hakim » compte parmi les meilleures adaptations. Pourtant, il venait souvent contre la censure et la bureaucratie. Al-moutamarridoune (1968) et Al-Sayyid Bulti (1967), tous deux ont dû attendre deux ans avant leur sortie. Enfin, dans les années 70, Saleh a quitté le pays. Son Al-makhdu’un (1973) adapté du roman de Ghassan Kanafani « Les hommes sous le soleil », a été l’un des premiers films arabes à s’éloigner de l’approche mélodramatique à la question palestinienne et d’exprimer un scepticisme par rapport à la solidarité pan-arabe. La dernière œuvre de Saleh, « Al-Ayyam al-Tawila » (1980), a été produite par le Théâtre irakien et l’Organisation du film. Saleh, qui avait déménagé à l’Irak en 1973 pour enseigner le cinéma, est retourné en Égypte dans les années 1980 pour enseigner à l’Institut Supérieur du film.
Autre BIO
Né à Alexandrie en 1926, Tawfik Saleh séjourne plusieurs années en Angleterre où il obtient une licence de littérature. Il entreprend à la suite sa formation cinématographique à Paris. En 1951, il rentre dans son pays et signe de longs-métrages, La Ruelle des fous (1955) co-écrit avec le romancier Nahjib Mahfouz et La Lutte héroïque (1962), critique acerbe des traditions arriérées et des illusions des déshérités. Confronté aux crises et à l’arbitraire que traverse son pays, Tawfik Saleh livre ensuite trois œuvres magistrales, Les révoltés (1967), Le Journal d’un procureur de campagne (1968) et Monsieur El (1969).
Les Dupes (1972), tiré de la nouvelle de l’écrivain palestinien Ghassan Kanafani, traduit d’une façon admirable le drame palestinien, qui touche l’ensemble des peuples arabes après la défaite de 1967. Refusant les interdits que la censure égyptienne lui a imposé jusque là, Tafik Saleh s’installe en Irak et tourne ce film en Syrie.
Passeur de talent, enseignant la réalisation aux jeunes cinéastes, Tawfik Saleh a porté à un niveau jamais égalé, l’adaptation cinématographique des plus grands romans de la littérature arabe.
Source : https://palestine-fce.ch/annuaire/tawfik-saleh/
HOMMAGE DU FIFAK (Kélibia, Tunisie)
Tawfik Salah, qui vient de nous quitter à l’âge de 88 ans, est une icône du cinéma arabe. Clair, combatif, sans concession, il a réalisé en 7 longs métrages ce que des centaines de films n’ont pu nous offrir. Il est sans conteste le Rebelle du cinéma arabe.
Avec lui part un certain goût de l’idéalisme et un cinéma dont le réalisme n’a rien à envier eu Néoréalisme italien. Ami de Naguib Mahfouz, le dernier de ses Hrafish, Tawfik Salah a filmé avec les peines et les aspirations des arabes.
Darb El Mahabil (La Ruelle des fous, 1955) est une fresque de néoréalisme qui fait descendre la caméra dans la rue et la fait sortir du milieu bourgeois cairotes. « Siraa Alabtal » (« La Lutte des héros« , 1962) est une annonce des dérives du nassérisme.
« Le journal d’un procureur de campagne » (« Yawmiyat naeb fi al ariaf« , 1968) adapté du célèbre roman de Tawfik Al Hakim est classé meilleure adaptation d’un roman arabe au cinéma. Sayed El Balti est le premier film égyptien qui se déroule dans le monde des pêcheurs. Les Rebelles dénonce les dérives du nassérisme. Les deux films et derniers sont tournés extra egyptos. Les Dupes (Al makhdououn, 1971) chef d’oeuvre absolu adapté du roman de Ghassan Kanafani est exquis et douloureux à la fois, mais la biographie de Saddam Hussein, Ala Ayam Attawila (Les Longues Journées, 1981) imposé au réalisateur, unique film en couleur est encore sujet à débat.
Tawfik Salah est l’unique réalisateur au Monde qui n’a réalisé que des adaptations littéraire et n’a réalisé que des merveilles. Son travail essentiel était celui de passeur de talents, en enseignant jusqu’aux derniers jours la réalisation.
Source : FIFAK 2013, Tunisie / www.ftca.org.tn
FILMOGRAPHY / FILMOGRAPHIE
(1955) « La Ruelle des fous » / « Darb El Mahabil » (co-écrit avec le romancier Nadjib Mahfouz)
(1962) « La Lutte héroïque » / « Sira’al-Abtal«
(1967) « Les révoltés » / « Al-moutamarridoune«
(1968) « Le Journal d’un procureur de campagne / « Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf » (tiré du célèbre roman de Tawfik Al Hakim)
(1969) « Monsieur El » / « Al-Sayyid Bulti«
(1972) « Les Dupes » / « Al-Makhdou’Oun » (Fiction, 120mn, n&b, Egypte / Syrie), adapté du roman « Les hommes sous le soleil » (de Ghassan Kanafani) | TANIT D’OR 1972 (JCC, Tunisie)
(1980) « Al-Ayyam al-Tawila«
Our Sources / Nos Sources :
www.facebook.com/Tawfiksalehfilmdirector
www.jccarthage.com/fr/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/ar/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/eng/films-detail5.php?id_film=225
www.jcctunisie.org/jcc2012/fr/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/ar/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/eng/films-detail5.php?id_film=224
https://palestine-fce.ch/annuaire/tawfik-saleh/
Parfois crédité sous le nom de
Taoufik Salah
Tawfiq Saleh
Il est né le 27 Octobre 1926, à Alexandrie (Egypte).
Il a eu le TANIT D’OR 1972 (JCC, Tunisie) pour son film « Al-Makhdou’Oun – Les Dupes » (Fiction, 120mn, n&b, Egypte/ Syrie, 1971).
Tawfik SALEH (توفيق صالح) est né en 1926 en Alexandrie. Il a eu son diplôme en littérature anglaise en 1949, puis il a fait une formation en cinéma à Paris jusqu’en 1951. Les œuvres des Tawfik Saleh sont les seuls dans le cinéma égyptien qui peuvent être considérées comme purement « tiers-mondistes ». Tous ses films traitent de l’injustice sociale, le sous-développement, l’abus politique et la lutte des classes. Son premier film, « Darb al-mahabil » / « La Ruelle des fous » (1955), co-écrit par Naguib Mahfouz, a été créé dans un quartier populaire, mais représentait une sorte d’allégorie de la cupidité et le matérialisme. Il a fallu encore sept ans à Saleh pour diriger son second film « Sira’al-Abtal » (1962), se déroule lors de l’épidémie de choléra de 1930. Sarhan Shukry y joue le rôle d’un médecin de campagne de gauche qui se bat non seulement contre la maladie, mais aussi contre l’ignorance des paysans. Son Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf (1968), tiré du roman de « Taufiq al-Hakim » compte parmi les meilleures adaptations. Pourtant, il était souvent contré par la censure et la bureaucratie. Al-moutamarridoune (1968) et Al-Sayyid Bulti (1967), tous deux ont dû attendre deux ans avant leur sortie. Enfin, dans les années 70, Saleh a quitté le pays. Son Al-makhdu’un (1973) adapté du roman de Ghassan Kanafani « Les hommes sous le soleil », a été l’un des premiers films arabes à s’éloigner de l’approche mélodramatique à la question palestinienne et d’exprimer un scepticisme par rapport à la solidarité pan-arabe. La dernière œuvre de Saleh, Al-Ayyam al-Tawila (1980) a été produite par le Théâtre irakien et l’Organisation du film. Saleh, qui avait déménagé à l’Irak en 1973 pour enseigner le cinéma, est retourné en Égypte dans les années 1980 pour enseigner à l’Institut Supérieur du film.
Tawfik Salah est né en 1926 en Alexandrie. Il a eu son diplôme en littérature anglaise en 1949 et a été formé dans le cinéma à Paris jusqu’en 1951. Les œuvres des Tawfik Saleh sont les seuls dans le cinéma égyptien qui peuvent être considérées comme purement « tiers-mondiste ». Tous ses films traitent de l’injustice sociale, le sous-développement, l’abus politique et la lutte des classes. Son premier film, Darb al-mahabil (1955), co-écrit par Naguib Mahfouz, a été créé dans un quartier populaire, mais représentait une sorte d’allégorie de la cupidité et le matérialisme. Il a fallu Saleh encore sept ans pour diriger son « Sira’al-Abtal » (1962), se déroule lors de l’épidémie de choléra de 1930. Sarhan Shukry y joue le rôle d’un médecin de campagne de gauche qui se bat non seulement contre la maladie, mais aussi contre l’ignorance des paysans. Son troisième film « Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf » (1968), tiré du roman de « Taufiq al-Hakim » compte parmi les meilleures adaptations. Pourtant, il venait souvent contre la censure et la bureaucratie. Al-moutamarridoune (1968) et Al-Sayyid Bulti (1967), tous deux ont dû attendre deux ans avant leur sortie. Enfin, dans les années 70, Saleh a quitté le pays. Son Al-makhdu’un (1973) adapté du roman de Ghassan Kanafani « Les hommes sous le soleil », a été l’un des premiers films arabes à s’éloigner de l’approche mélodramatique à la question palestinienne et d’exprimer un scepticisme par rapport à la solidarité pan-arabe. La dernière œuvre de Saleh, « Al-Ayyam al-Tawila » (1980), a été produite par le Théâtre irakien et l’Organisation du film. Saleh, qui avait déménagé à l’Irak en 1973 pour enseigner le cinéma, est retourné en Égypte dans les années 1980 pour enseigner à l’Institut Supérieur du film.
Autre BIO
Né à Alexandrie en 1926, Tawfik Saleh séjourne plusieurs années en Angleterre où il obtient une licence de littérature. Il entreprend à la suite sa formation cinématographique à Paris. En 1951, il rentre dans son pays et signe de longs-métrages, La Ruelle des fous (1955) co-écrit avec le romancier Nahjib Mahfouz et La Lutte héroïque (1962), critique acerbe des traditions arriérées et des illusions des déshérités. Confronté aux crises et à l’arbitraire que traverse son pays, Tawfik Saleh livre ensuite trois œuvres magistrales, Les révoltés (1967), Le Journal d’un procureur de campagne (1968) et Monsieur El (1969).
Les Dupes (1972), tiré de la nouvelle de l’écrivain palestinien Ghassan Kanafani, traduit d’une façon admirable le drame palestinien, qui touche l’ensemble des peuples arabes après la défaite de 1967. Refusant les interdits que la censure égyptienne lui a imposé jusque là, Tafik Saleh s’installe en Irak et tourne ce film en Syrie.
Passeur de talent, enseignant la réalisation aux jeunes cinéastes, Tawfik Saleh a porté à un niveau jamais égalé, l’adaptation cinématographique des plus grands romans de la littérature arabe.
Source : https://palestine-fce.ch/annuaire/tawfik-saleh/
HOMMAGE DU FIFAK (Kélibia, Tunisie)
Tawfik Salah, qui vient de nous quitter à l’âge de 88 ans, est une icône du cinéma arabe. Clair, combatif, sans concession, il a réalisé en 7 longs métrages ce que des centaines de films n’ont pu nous offrir. Il est sans conteste le Rebelle du cinéma arabe.
Avec lui part un certain goût de l’idéalisme et un cinéma dont le réalisme n’a rien à envier eu Néoréalisme italien. Ami de Naguib Mahfouz, le dernier de ses Hrafish, Tawfik Salah a filmé avec les peines et les aspirations des arabes.
Darb El Mahabil (La Ruelle des fous, 1955) est une fresque de néoréalisme qui fait descendre la caméra dans la rue et la fait sortir du milieu bourgeois cairotes. « Siraa Alabtal » (« La Lutte des héros« , 1962) est une annonce des dérives du nassérisme.
« Le journal d’un procureur de campagne » (« Yawmiyat naeb fi al ariaf« , 1968) adapté du célèbre roman de Tawfik Al Hakim est classé meilleure adaptation d’un roman arabe au cinéma. Sayed El Balti est le premier film égyptien qui se déroule dans le monde des pêcheurs. Les Rebelles dénonce les dérives du nassérisme. Les deux films et derniers sont tournés extra egyptos. Les Dupes (Al makhdououn, 1971) chef d’oeuvre absolu adapté du roman de Ghassan Kanafani est exquis et douloureux à la fois, mais la biographie de Saddam Hussein, Ala Ayam Attawila (Les Longues Journées, 1981) imposé au réalisateur, unique film en couleur est encore sujet à débat.
Tawfik Salah est l’unique réalisateur au Monde qui n’a réalisé que des adaptations littéraire et n’a réalisé que des merveilles. Son travail essentiel était celui de passeur de talents, en enseignant jusqu’aux derniers jours la réalisation.
Source : FIFAK 2013, Tunisie / www.ftca.org.tn
FILMOGRAPHY / FILMOGRAPHIE
(1955) « La Ruelle des fous » / « Darb El Mahabil » (co-écrit avec le romancier Nadjib Mahfouz)
(1962) « La Lutte héroïque » / « Sira’al-Abtal«
(1967) « Les révoltés » / « Al-moutamarridoune«
(1968) « Le Journal d’un procureur de campagne / « Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf » (tiré du célèbre roman de Tawfik Al Hakim)
(1969) « Monsieur El » / « Al-Sayyid Bulti«
(1972) « Les Dupes » / « Al-Makhdou’Oun » (Fiction, 120mn, n&b, Egypte / Syrie), adapté du roman « Les hommes sous le soleil » (de Ghassan Kanafani) | TANIT D’OR 1972 (JCC, Tunisie)
(1980) « Al-Ayyam al-Tawila«
Our Sources / Nos Sources :
www.facebook.com/Tawfiksalehfilmdirector
www.jccarthage.com/fr/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/ar/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/eng/films-detail5.php?id_film=225
www.jcctunisie.org/jcc2012/fr/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/ar/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/eng/films-detail5.php?id_film=224
https://palestine-fce.ch/annuaire/tawfik-saleh/
English
Egyptian film Director, Script Writer and Actor.
Tewfik SALEH (توفيق صالح) was born on 27 October 1926 in Alexandria, Egypt.
Tawfik Salah was born in 1926 in Alexandria. He graduated in 1949 in English literature and was trained in cinema in Paris until 1951. Tawfik Saleh’s oeuvre is the only one in Egyptian cinema which may be considered purely « Third Worldist ». All his films deal with social injustice, underdevelopment, political abuse and the class struggle. His first film, Darb al-mahabil (1955), co-written by Naguib Mahfouz, was set in a popular neighborhood but represented a kind of allegory of greed and materialism. It took Saleh another seven years to direct his Sira’ al-abtal (1962), set during the cholera epidemic of the 1930s. It featured Shukry Sarhan as a leftist country doctor who battles not only against the disease, but also against the peasant’s ignorance. His Yaumiyat na’ib fi-l-aryaf (1968), taken from’Taufiq al-Hakim »s novel, counts among the best adaptations. Yet he often came up against censorship and bureaucracy. Al-moutamarridoune (1968) and Al-sayyid bulti(1967), both had to wait two years until their release. Finally, in the early 70s, Saleh left the country. His Al-makhdu’un (1973) adapted from Ghassan Kanafani’s novel « Men Under the Sun », was one of the first Arab films to move away from a melodramatic approach to the Palestinian question and to express scepticism regarding pan-Arab solidarity. Saleh’s last feature Al-ayyam al-tawila (1980) was produced by the Iraqi Theatre and Film Organization. Saleh, who had moved to Iraq in 1973 in order to teach cinema, returned to Egypt in the mid-1980s to teach at the Higher Film Institute.
FILMOGRAPHY / FILMOGRAPHIE
(1955) « La Ruelle des fous » / « Darb El Mahabil » (co-écrit avec le romancier Nadjib Mahfouz)
(1962) « La Lutte héroïque » / « Sira’al-Abtal«
(1967) « Les révoltés » / « Al-moutamarridoune«
(1968) « Le Journal d’un procureur de campagne / « Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf » (tiré du célèbre roman de Tawfik Al Hakim)
(1969) « Monsieur El » / « Al-Sayyid Bulti«
(1972) « Les Dupes » / « Al-Makhdou’Oun » (Fiction, 120mn, n&b, Egypte / Syrie), adapté du roman « Les hommes sous le soleil » (de Ghassan Kanafani) | TANIT D’OR 1972 (JCC, Tunisie)
(1980) « Al-Ayyam al-Tawila«
Our Sources / Nos Sources :
www.facebook.com/Tawfiksalehfilmdirector
www.jccarthage.com/fr/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/ar/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/eng/films-detail5.php?id_film=225
www.jcctunisie.org/jcc2012/fr/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/ar/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/eng/films-detail5.php?id_film=224
https://palestine-fce.ch/annuaire/tawfik-saleh/
______
ARABIC
توفيق صالح
ولد توفيق صالح سنة 1926 في مدينة الاسكندرية، تحصل على الاجازة في الاداب الانقليزية سنة 1949. تغزص اثاره في عمق واقع العالم الثالث، تناول صالح في افلامه الحيف الاجتماعي ، الظلم السياسي والصراع الطبقي.كتب صحبة نجيب محفوظ اول افلامه وعنوانه »درب المهابيل » سنة 1955 وغاص في عمق الاحياء الشعبية وفيها ادانة للممارسات المادية المنحرفة.اخرج توفيق صالح عديد الاعمال الاخرى على غرار « صراع الابطال » سنة 1962 ويوثق فيه لداء الكوليرا في مصر سنة 1930.كما حبر « يوميلت نائب في الارياف » سنة 1968، وكذلك « المتمردون » سنة 1967.هذا اضافة الى « المخدوعون » سنة 1972 و »الايام الطويلة » سنة 1980. له جملة من الافلام التسجيلية والقصيرة.تحصل توفيق صالح على جوائو في مهرجانات دولية في ارجاء العالم
المتمرد الأزلي يترجل. الغاضب دوما الدقيق والصديق الأبدي لنجيب محفوظ آخر الحرافسش يغادرنا
توفيق صالح فخرنا الذي احترم السينما والأدب. 7 أفلام 7 روائع. لم يهادن وحتى فلمه الأخير الذي فرضه عليه صدام
حسين عن حيلته أتى غير ما كان يتصور صاحب الطلب.
كل أفلامه مقتبسة من روايات. كان بطل الأبيض والأسود.
من بين أحسن مائة فلم مصري وردت 4 من أغلامه
لم يسكت ضد عبد الناصر و السادات و مبارك وخرج مريضا في ساحة التحرير مع طلبته
ولد صالح في مدينة الإسكندرية في أكتوبر/تشرين الأول 1926 ، وكان زميل دراسة للمخرج المصري الراحل يوسف
وحصل على بكالوريوس الأدب الإنجليزي من جامعة الإسكندرية، قبل أن يغادر مصر » فيكتوريا كوليدج « شاهين في
إلى فرنسا لدراسة السينما في جامعة السوربون حيث عمل مساعد مخرج في ثلاثة أفلام فرنسية.
ويعد الراحل أحد رواد السينما الواقعية المصرية رغم قلة عدد أفلامه، حيث قدم سبعة أفلام روائية طويلة وسبعة
صراع « المأخوذ عن قصة الأديب المصري نجيب محفوظ عام 1955 ثم » درب المهابيل « أفلام قصيرة. وأشهر أفلامه
عن قصة الكاتب صلاح حافظ عام 1966 والذي قوبل بمعارضة حكومية » المتمردون « عام 1962 ، ثم فيلم » الأبطال
كبيرة وأجبر على تغيير نهايته بالكامل ولم يعرض إلا بعد إنتاجه بعامين كاملين.
المأخوذ عن قصة شهيرة بنفس الاسم للكاتب الراحل » يوميات نائب في الأرياف « وفي المقابل أجيز عرض فيلمه
توفيق الحكيم دون حذف بأمر من الرئيس الراحل جمال عبد الناصر عام 1968 ، بعد أن طلب أعضاء اللجنة
المركزية للاتحاد الاشتراكي حذف 16 مشهدا من أحداثه.
قرر توفيق صالح بعد ذلك مغادرة مصر هربا من القيود المفروضة على صناعة السينما، وفي عام 1972 أخرج في
والذي » رجال في الشمس « من إنتاج المؤسسة العامة للسينما عن رواية غسان كنفاني » المخدوعون « سورية فيلم
. يدور حول تبعات نكبة 1948
صنف الفيلم الذي قام ببطولته كل من عبد الرحمن آل رشي وبسام لطفي ومحمد خير حلواني وثناء دبسي ضمن
أهم مائة فيلم في السينما العربية، وحصل على ثناء كبير من النقاد وفاز بعدة جوائز عربية وعالمية.
انتقل الراحل بعد ذلك إلى العراق)عام 1973 (لتدريس السينما، حيث قدم هناك آخر أفلامه السينمائية عام 1980
قبل أن يعود إلى مصر عام 1984 مكتفيا منذ ذلك الحين بعمله كأستاذ غير متفرغ لمادة ، » الأيام الطويلة « بعنوان
الإخراج في المعهد العالي للسينما بالقاهرة.
ولقب الراحل بسندباد السينما العربية لانتقاله بين عدة بلدان عربية والاشتغال فيها، وكان آخر ظهور للمخرج
الراحل توفيق صالح في حفل افتتاح مهرجان الإسماعيلية السينمائي الدولي قبل ثلاثة أشهر، حيث ألقى كلمة
السينمائيين في المهرجان
Source:
FIFAK 2013, Tunisia / www.ftca.org.tn
JCC 2012, Tunisia / www.jcctunisie.org/jcc2012/ar/films-detail5.php?id_film=224
Tewfik SALEH (توفيق صالح) was born on 27 October 1926 in Alexandria, Egypt.
Tawfik Salah was born in 1926 in Alexandria. He graduated in 1949 in English literature and was trained in cinema in Paris until 1951. Tawfik Saleh’s oeuvre is the only one in Egyptian cinema which may be considered purely « Third Worldist ». All his films deal with social injustice, underdevelopment, political abuse and the class struggle. His first film, Darb al-mahabil (1955), co-written by Naguib Mahfouz, was set in a popular neighborhood but represented a kind of allegory of greed and materialism. It took Saleh another seven years to direct his Sira’ al-abtal (1962), set during the cholera epidemic of the 1930s. It featured Shukry Sarhan as a leftist country doctor who battles not only against the disease, but also against the peasant’s ignorance. His Yaumiyat na’ib fi-l-aryaf (1968), taken from’Taufiq al-Hakim »s novel, counts among the best adaptations. Yet he often came up against censorship and bureaucracy. Al-moutamarridoune (1968) and Al-sayyid bulti(1967), both had to wait two years until their release. Finally, in the early 70s, Saleh left the country. His Al-makhdu’un (1973) adapted from Ghassan Kanafani’s novel « Men Under the Sun », was one of the first Arab films to move away from a melodramatic approach to the Palestinian question and to express scepticism regarding pan-Arab solidarity. Saleh’s last feature Al-ayyam al-tawila (1980) was produced by the Iraqi Theatre and Film Organization. Saleh, who had moved to Iraq in 1973 in order to teach cinema, returned to Egypt in the mid-1980s to teach at the Higher Film Institute.
FILMOGRAPHY / FILMOGRAPHIE
(1955) « La Ruelle des fous » / « Darb El Mahabil » (co-écrit avec le romancier Nadjib Mahfouz)
(1962) « La Lutte héroïque » / « Sira’al-Abtal«
(1967) « Les révoltés » / « Al-moutamarridoune«
(1968) « Le Journal d’un procureur de campagne / « Yaumiyat Na’ib fi-l-aryaf » (tiré du célèbre roman de Tawfik Al Hakim)
(1969) « Monsieur El » / « Al-Sayyid Bulti«
(1972) « Les Dupes » / « Al-Makhdou’Oun » (Fiction, 120mn, n&b, Egypte / Syrie), adapté du roman « Les hommes sous le soleil » (de Ghassan Kanafani) | TANIT D’OR 1972 (JCC, Tunisie)
(1980) « Al-Ayyam al-Tawila«
Our Sources / Nos Sources :
www.facebook.com/Tawfiksalehfilmdirector
www.jccarthage.com/fr/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/ar/films-detail5.php?id_film=225
www.jccarthage.com/eng/films-detail5.php?id_film=225
www.jcctunisie.org/jcc2012/fr/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/ar/films-detail5.php?id_film=224
www.jcctunisie.org/jcc2012/eng/films-detail5.php?id_film=224
https://palestine-fce.ch/annuaire/tawfik-saleh/
______
ARABIC
توفيق صالح
ولد توفيق صالح سنة 1926 في مدينة الاسكندرية، تحصل على الاجازة في الاداب الانقليزية سنة 1949. تغزص اثاره في عمق واقع العالم الثالث، تناول صالح في افلامه الحيف الاجتماعي ، الظلم السياسي والصراع الطبقي.كتب صحبة نجيب محفوظ اول افلامه وعنوانه »درب المهابيل » سنة 1955 وغاص في عمق الاحياء الشعبية وفيها ادانة للممارسات المادية المنحرفة.اخرج توفيق صالح عديد الاعمال الاخرى على غرار « صراع الابطال » سنة 1962 ويوثق فيه لداء الكوليرا في مصر سنة 1930.كما حبر « يوميلت نائب في الارياف » سنة 1968، وكذلك « المتمردون » سنة 1967.هذا اضافة الى « المخدوعون » سنة 1972 و »الايام الطويلة » سنة 1980. له جملة من الافلام التسجيلية والقصيرة.تحصل توفيق صالح على جوائو في مهرجانات دولية في ارجاء العالم
المتمرد الأزلي يترجل. الغاضب دوما الدقيق والصديق الأبدي لنجيب محفوظ آخر الحرافسش يغادرنا
توفيق صالح فخرنا الذي احترم السينما والأدب. 7 أفلام 7 روائع. لم يهادن وحتى فلمه الأخير الذي فرضه عليه صدام
حسين عن حيلته أتى غير ما كان يتصور صاحب الطلب.
كل أفلامه مقتبسة من روايات. كان بطل الأبيض والأسود.
من بين أحسن مائة فلم مصري وردت 4 من أغلامه
لم يسكت ضد عبد الناصر و السادات و مبارك وخرج مريضا في ساحة التحرير مع طلبته
ولد صالح في مدينة الإسكندرية في أكتوبر/تشرين الأول 1926 ، وكان زميل دراسة للمخرج المصري الراحل يوسف
وحصل على بكالوريوس الأدب الإنجليزي من جامعة الإسكندرية، قبل أن يغادر مصر » فيكتوريا كوليدج « شاهين في
إلى فرنسا لدراسة السينما في جامعة السوربون حيث عمل مساعد مخرج في ثلاثة أفلام فرنسية.
ويعد الراحل أحد رواد السينما الواقعية المصرية رغم قلة عدد أفلامه، حيث قدم سبعة أفلام روائية طويلة وسبعة
صراع « المأخوذ عن قصة الأديب المصري نجيب محفوظ عام 1955 ثم » درب المهابيل « أفلام قصيرة. وأشهر أفلامه
عن قصة الكاتب صلاح حافظ عام 1966 والذي قوبل بمعارضة حكومية » المتمردون « عام 1962 ، ثم فيلم » الأبطال
كبيرة وأجبر على تغيير نهايته بالكامل ولم يعرض إلا بعد إنتاجه بعامين كاملين.
المأخوذ عن قصة شهيرة بنفس الاسم للكاتب الراحل » يوميات نائب في الأرياف « وفي المقابل أجيز عرض فيلمه
توفيق الحكيم دون حذف بأمر من الرئيس الراحل جمال عبد الناصر عام 1968 ، بعد أن طلب أعضاء اللجنة
المركزية للاتحاد الاشتراكي حذف 16 مشهدا من أحداثه.
قرر توفيق صالح بعد ذلك مغادرة مصر هربا من القيود المفروضة على صناعة السينما، وفي عام 1972 أخرج في
والذي » رجال في الشمس « من إنتاج المؤسسة العامة للسينما عن رواية غسان كنفاني » المخدوعون « سورية فيلم
. يدور حول تبعات نكبة 1948
صنف الفيلم الذي قام ببطولته كل من عبد الرحمن آل رشي وبسام لطفي ومحمد خير حلواني وثناء دبسي ضمن
أهم مائة فيلم في السينما العربية، وحصل على ثناء كبير من النقاد وفاز بعدة جوائز عربية وعالمية.
انتقل الراحل بعد ذلك إلى العراق)عام 1973 (لتدريس السينما، حيث قدم هناك آخر أفلامه السينمائية عام 1980
قبل أن يعود إلى مصر عام 1984 مكتفيا منذ ذلك الحين بعمله كأستاذ غير متفرغ لمادة ، » الأيام الطويلة « بعنوان
الإخراج في المعهد العالي للسينما بالقاهرة.
ولقب الراحل بسندباد السينما العربية لانتقاله بين عدة بلدان عربية والاشتغال فيها، وكان آخر ظهور للمخرج
الراحل توفيق صالح في حفل افتتاح مهرجان الإسماعيلية السينمائي الدولي قبل ثلاثة أشهر، حيث ألقى كلمة
السينمائيين في المهرجان
Source:
FIFAK 2013, Tunisia / www.ftca.org.tn
JCC 2012, Tunisia / www.jcctunisie.org/jcc2012/ar/films-detail5.php?id_film=224
Films(s)
-
Alexandrie encore et toujoursLong-métrage – 1989A la suite d’une rupture avec Amr, son acteur fétiche, le cinéaste Yehia Eskandarany remet en cause son vécu et évoque leurs relations, les problèmes qu’a connu la profession avec l’infiltration du pétrodollar, mais auss…Tewfik Saleh est lié(e) à ce film en tant que acteur/trice
-
Dupes (Les) | Al makhdououn – المخدوعونLong-métrage – 1969Un chauffeur de camion-citerne accepte d’aider trois palestiniens à traverser les frontières pour aller au Koweït à la recherche d’une vie meilleure. Pendant tout le voyage, les trois clandestins n’ont pas quitté la cite…Tewfik Saleh est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
-
Journal d’un substitut de campagne (Le) | Yawmiyat naeb fi al ariafLong-métrage – 1968Un procureur enquête sur l’assassinat d’un homme qui avait prononcé le nom de sa belle sœur en agonisant… Chemin faisant, il découvre un milieu judiciaire très corrompu… starring / avec Ahmed Abdelhalim – Rawia A…Tewfik Saleh est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
-
Sayed El Balti (Mister Fish)– 1967Le premier film égyptien qui se déroule dans le monde des pêcheurs. Réalisateur : Tewfiq Saleh (Tewfik Saleh) Egypte, 1967, Fiction, Long métrage, Fiction, DrameTewfik Saleh est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
-
Révoltés (Les) | Al Moutameredoun [dir. Tewfik Saleh]Long-métrage – 1966Réalisateur : Tewfiq Saleh (Tewfik Saleh) Egypte, 1966, Fiction, 2h10 minutes, Fiction, N&B, Drame ACTEURS (par ordre alphabétique) Hamdy Ahmed… Osman Tewfik El Dekn… Mahgoub Mahmoud El-Sabbaa… Directeur …Tewfik Saleh est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
-
Lutte des héros (La) | Seraa el abtalLong-métrage – 1962Pendant l’épidémie de choléra des années 30, un docteur doit non seulement lutter contre la maladie mais également contre l’ignorance des paysans, les intrigues d’une sage-femme et les intérêts égocentriques d’un proprié…Tewfik Saleh est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
-
Ruelle des fous (La) | Darb al-mahabilLong-métrage – 1955Le fou du coin tombe sur le ticket gagnant de la loterie. Soudain, le regard de la communauté change, comme si un voile s’était déchiré. Chacun se bat pour avoir une part de la richesse, parfois frère contre frère, jusqu…Tewfik Saleh est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
Partager :