Fiche Personne
Musique
Abdullah Ibrahim
Pianiste/claviériste, Compositeur
Afrique du Sud

Site web : www.abdullahibrahim.com
Français
Lorsque Duke Ellington souffle les trompettes de la renommée, le monde du jazz tend l’oreille. Or, c’est bien le Duke qui a découvert en 1963, à Zurich, le Sud-africain Abdullah Ibrahim connu à l’époque sous le nom de Dollar Brand. Ce pianiste, compositeur et leader, aujourd’hui considéré comme une des plus grandes figures du jazz, sera le 15 janvier à Flagey dans le cadre d’une tournée européenne.
Puisant dans les univers du jazz, de la musique classique ou encore de la musique traditionnelle africaine, il laissera entrevoir sur la scène du Studio 4 l’extraordinaire palette de couleurs sonores et d’influences musicales qui ont ponctué sa carrière. Inspiré par le lyrisme de Duke Ellington, l’audace rythmique de Thelonious Monk ou encore la modernité de John Coltrane et Pharoah Sanders, il fera déferler sur le public sa musique intense et audacieuse empreinte de spiritualité. Ce compositeur, au phrasé musical séduisant, n’a pas son pareil pour improviser et explorer des territoires inconnus où la pensée n’a pas lieu d’être et où seule l’émotion suffit.
Abdullah Ibrahim, appelé Adolphe « Dollar » Brand avant sa conversion à l’Islam fin des années 60, est né au Cap en 1934. Encouragé par sa mère, il se met au piano à l’âge de 7 ans et s’imprègne de tout ce qui l’entoure: des chants zoulous au gospel en passant par les musiques de carnavals, le boogie-woogie, le be-bop et le free jazz. En 1959, il se joint au Jazz Epistles du saxophoniste Kippie Moketsi et joue aux cotés du trompettiste Hugh Masekela. Les lois raciales du régime d’apartheid ne permettant pas aux artistes de se produire devant un public mixte, Abdullah Ibrahim se met en quête de plus vert pâturages.
À 29 ans, il fuit l’Afrique du sud avec son épouse et se réfugie en Suisse. Découvert dans un club par le grand Duke Ellington, il enregistre un premier album intitulé Duke Ellington presents the Dollar Brand Trio. L’album remporte un succès tel que le groupe est invité dans les plus grands festivals européens. Puis, sur les conseils de son mentor, il s’installe à New York où il côtoiera des géants comme Elvin Jones, Don Cherry, John Coltrane et Archie Shepp.
Resté longtemps indésirable dans son pays natal pour ses prises de parole contre le régime sud-africain et sa composition d’un des hymnes du mouvement anti-apartheid Mannenberg, il décide en 1990 de retourner vivre au Cap après l’accession au pouvoir de l’ANC. En 1994, son soutien infaillible à la cause des noirs sud-africains lui vaut l’honneur de jouer à la cérémonie d’investiture de Nelson Mandela.
Artiste prolifique, Abdullah Ibrahim a en 50 ans de carrière réalisé plus de 30 albums, parmi ceux-ci des enregistrements légendaires comme African Piano (1969), African Space Program (1973), Ode to Duke Ellington (1973) et Water from the ancient well (1985). Aujourd’hui encore, cet artiste continue à exporter une Afrique du Sud de toutes les couleurs et de tous les ages.
Puisant dans les univers du jazz, de la musique classique ou encore de la musique traditionnelle africaine, il laissera entrevoir sur la scène du Studio 4 l’extraordinaire palette de couleurs sonores et d’influences musicales qui ont ponctué sa carrière. Inspiré par le lyrisme de Duke Ellington, l’audace rythmique de Thelonious Monk ou encore la modernité de John Coltrane et Pharoah Sanders, il fera déferler sur le public sa musique intense et audacieuse empreinte de spiritualité. Ce compositeur, au phrasé musical séduisant, n’a pas son pareil pour improviser et explorer des territoires inconnus où la pensée n’a pas lieu d’être et où seule l’émotion suffit.
Abdullah Ibrahim, appelé Adolphe « Dollar » Brand avant sa conversion à l’Islam fin des années 60, est né au Cap en 1934. Encouragé par sa mère, il se met au piano à l’âge de 7 ans et s’imprègne de tout ce qui l’entoure: des chants zoulous au gospel en passant par les musiques de carnavals, le boogie-woogie, le be-bop et le free jazz. En 1959, il se joint au Jazz Epistles du saxophoniste Kippie Moketsi et joue aux cotés du trompettiste Hugh Masekela. Les lois raciales du régime d’apartheid ne permettant pas aux artistes de se produire devant un public mixte, Abdullah Ibrahim se met en quête de plus vert pâturages.
À 29 ans, il fuit l’Afrique du sud avec son épouse et se réfugie en Suisse. Découvert dans un club par le grand Duke Ellington, il enregistre un premier album intitulé Duke Ellington presents the Dollar Brand Trio. L’album remporte un succès tel que le groupe est invité dans les plus grands festivals européens. Puis, sur les conseils de son mentor, il s’installe à New York où il côtoiera des géants comme Elvin Jones, Don Cherry, John Coltrane et Archie Shepp.
Resté longtemps indésirable dans son pays natal pour ses prises de parole contre le régime sud-africain et sa composition d’un des hymnes du mouvement anti-apartheid Mannenberg, il décide en 1990 de retourner vivre au Cap après l’accession au pouvoir de l’ANC. En 1994, son soutien infaillible à la cause des noirs sud-africains lui vaut l’honneur de jouer à la cérémonie d’investiture de Nelson Mandela.
Artiste prolifique, Abdullah Ibrahim a en 50 ans de carrière réalisé plus de 30 albums, parmi ceux-ci des enregistrements légendaires comme African Piano (1969), African Space Program (1973), Ode to Duke Ellington (1973) et Water from the ancient well (1985). Aujourd’hui encore, cet artiste continue à exporter une Afrique du Sud de toutes les couleurs et de tous les ages.
Films(s)
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