Fiche Personne
Musique Théâtre Cinéma/TV

Mweze Dieudonné Ngangura

Réalisateur/trice, Producteur/trice, Scénariste
(Homme)
République démocratique du Congo

Français

Né le 7 octobre 1950 à Bukavu (ex Zaïre, actuel RDC).

Après ses humanités littéraires, Mwézé NGANGURA bénéficie en 1970 d’une bourse d’études du gouvernement belge pour apprendre la réalisation cinéma à l’Institut des Arts de Diffusion (IAD) à Bruxelles d’où il sort diplômé en 1975.
Parmi ses travaux d’étudiants, on peut signaler deux court-métrages de fiction :  » Tamtam Electronique  » (25 min.) en 1973 et  » Rythm and Blood  » (20 min.) en 1975.

De retour au Zaïre en 1976, il est chargé de cours dans trois instituts supérieurs de Kinshasa : Institut National des Arts (INA), Institut des Sciences et Techniques de l’Information (ISTI) et Studio-Ecole de la Voix du Zaïre (SEVOZA).

En 1980, il réalise un documentaire  » Chéri-Samba  » (26 min.), portrait d’un jeune peintre de Kinshasa, suivi en 1983 par  » Kin-Kiesse ou les Joies douces-amères de Kinshasa-la-Belle « , un regard amusé et amusant sur  » l’ambiance  » de la capitale zaïroise. Co-production franco-zaïroise,  » Kin-Kiesse  » fut primé à Ouagadougou (FESPACO’83), à Hammamet (CIRTEF’83), et fut sélectionné pour INPUT’86 à Montréal. Ce fime a été diffusé à la télévision zaïroise (OZRT), française (Antenne 2) et a été montré dans quelques universités américaines au cours d’un voyage d’étude que l’auteur y a effectué en 1984.

En 1985, Mweze Ngangura achève l’écriture d’une première version du scénario  » La Vie est Belle « , grâce à un stage organisé par le Ministère Français des Relations Extérieures, et en 1986, il effectue un stage à la Commission des Communautés Européennes dans le cadre de  » Contact-Magazine « , un magazine télévisé destiné aux pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique).

Depuis 1986, Mweze Ngangura travaille comme cinéaste indépendant. Sa maison de production  » Sol’?il-Films  » a co-produit  » La Vie est Belle « , long-métrage qu’il a co-réalisé avec le cinéaste belge Benoît Lamy et dont l’acteur principal est Papa Wemba. Le succès populaire de  » La Vie est Belle  » en Afrique noire francophone a par ailleurs permis à Mweze Ngangura d’acquérir une expérience pratique de la distribution cinématographique dans ces pays.

En 1992, il réalise  » Changa-Changa, Rythmes en Noirs et Blancs « , documentaire réalisé à Bruxelles et où musique et rencontres interculturelles s’enrichissent mutuellement.  » Changa-Changa  » fut diffusé à la télévision belge (RTBF) ainsi que sur la chaîne ARTE et fut sélectionné pour de nombreux festivals parmi lesquels le FESPACO (Festival Panafricain de Cinéma de Ouagadougou), Vues d’Afrique (Montréal, Bilan du Fim Ethnographique (Paris),…

En 1994, il réalise  » Le Roi, la Vache et le Bananier, Chronique d’un retour au Royaume de Ngweshe « , un documentaire de 60 minutes plusieurs fois primé, et l’année suivante,  » Lettre à Makura : les derniers Bruxellois « , un regard d’un ethnologue africain sur les marolliens, la plus ancienne communauté bruxelloise.

En 1997, il réalise  » Le général Tombeur « , un documentaire de 26 minutes relatant l’histoire de Bukavu depuis l’expédition du général Charles-Henri Tombeur en 1914-18 jusqu’aux événements actuels. Ce film a été sélectionné au festival de Ouagadougou (FESPACO, février 1997) et au festival de Montréal (Vues d’Afrique, avril 1997).

L’un de ses derniers films est  » Pièces d’identités « , une fiction de 90 minutes en partie à Bruxelles et en partie au Cameroun.

En Belgique où il réside actuellement, il a créé l’association  » Films Sud  » dont l’objet est la communication interculturelle et la coopération audiovisuelle Nord-Sud.

Mweze Ngangura attache une importance particulière à l’émergence, en Afrique, d’un cinéma populaire de bonne facture : c’est la seule façon de sortir le cinéma africain des circuits de distribution marginaux dans lesquels il reste souvent confiné tant en Afrique qu’à l’étranger.

Fondateur de Sol’?il Films (Kinshasa) et de « Films Sud » à Bruxelles.


FILMOGRAPHIE SUCCINTE
Kin-Kiesse ou les Joies douces-amères de Kinshasa-la-belle (1983 – 26′)
La Vie est belle (1987 – 80′), co-réalisé avec LAMY.
Changa-Changa, Rythmes en Noirs et Blancs (1992 – 60′)
Le Roi, la vache et le bananier, chronique d’un retour au royaume de Ngweshe (1994 – 60′)

Lettre à Makura : les derniers Bruxellois (1995 – 26′)

Le Général Tombeur (1997 – 26′)

Pièces d’identités (1998 – 90′)

Au nom de mon père (2000 – 50′)


Source : http://www.congonline.com/Culture/Ngangura%20Mweze.htm

English

Born in Buvaku (Zaire) in 1950 Mweze Dieudonné NGANGURA studied film art at the Institut des Arts de Diffusion (Brussels) where he received a Director’s Diploma in 1976. He was a professor at the Institut National des Arts (I.N.A.) and at the Studio-Ecole de la voix du Zaïre (SEVOZA) in Kinshasa (Zaire) from 1976 to 1985. During this period he directed the documentary Chéri Samba, a portrayal of a young popular painter from Zaire. Kin Kiesse, a critical eye on Kinshasa, followed this. Kin Kiesse won the « Best Documentary Prize » in Ouagadougou (FESPACO 1983). In 1986, he finalized the screenplay of the successful feature film entitled La Vie est Belle (Life is Rosy) in 1987. His 1993 documentary Changa-Changa focuses on music and the meeting of cultures in Brussels. His film Le Roi, la Vache et le Bananier (The King, the Cow and the Banana Tree) won the « Documentary Prize » and the « Special Prize of the Jury », at Festival « Vues d’Afrique » in Montreal in May 1994, and was followed in 1995 by another documentary: Lettre à Makura: les derniers bruxellois (Letter to Makura: the last Brussels’ tribe), about an African ethnologist on the Marolliens, the oldest community of Brussels. In 1997, he made a documentary Le Général Tombeur, which reports the history of Bukavu, from the expedition of General Charles-Henri Tombeur in 1914-1918 until recent events. In 1998, he directed the successful feature film Pièces d’identités (I. D. or pieces of identities), which won many international awards including the famous « Yennenga Stalion » at Fespaco 99. In 2001, he directed the documentary Au nom de mon père (In the name of my father) about a young Congolese hospital attendant whose main obsession is to go back to his native country.
Films(s)
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