Fiche Personne
Musique
Cinéma/TV
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Oumou Sangaré
Chanteur/euse, Auteur-compositeur/trice, Compositeur
(Femme)
Mali

Site web : http://www.oumousangare.co.uk/
Français
Elle est l’une des chanteuses maliennes les plus célèbres auprès du public occidental. Issue d’une famille originaire du Wassoulou, une région boisée située au sud-est de Bamako, où la tradition s’inspire directement des chants de chasseurs, à travers ses chansons, le timbre ample et vibrant, Oumou Sangaré dit ses convictions. Attachée à l’identité culturelle du pays, elle croit aux valeurs traditionnelles tout en pointant celles qui brident les femmes.
Oumou Sangaré naît à Bamako le 2 février 1968. Dès l’âge de cinq ans, elle commence à aguerrir sa voix à l’école maternelle, avec des mélodies de la tradition du Wassoulou, située au sud du Mali, à 120 km de la capitale. Sa mère lui enseigne le ton juste et l’art du chant. Elle se met à chanter dans la rue tout en vendant de l’eau, gagnant ici ou là quelques pièces. Un maigre butin qui lui permet d’aider sa mère, délaissée par son époux, dont les souffrances ont nourri plus tard son engagement contre la polygamie et pour la cause des femmes. Dans les mariages, les baptêmes, où elle commence à chanter, on apprécie de plus en plus sa voix. Elle intègre l’Ensemble national du Mali puis, repérée par le vétéran du Super Djata Band, Bamba Dambele, l’ensemble de percussions Djoliba, avec lequel elle sort pour la première fois du Mali en 1986. Puis Oumou commence à travailler auprès de l’illustre arrangeur Amadou Ba Guindo, avec un excellent groupe de musiciens qui se sont attelés à la création d’un son précis et très personnel, ancré dans la tradition tout en étant à la fois original et moderne. Oumou a remplacé le violon traditionnel à cordes en crin de cheval par un violon moderne qui n’avait pas encore été utilisé dans une formation wassoulou et a introduit la calebasse comme instrument de percussion.
Elle compose « Moussolou » (Femmes) qui devient un classique de la pop africaine moderne. A sa manière, il représentait une sorte de révolution dans la manière d’enregistrer et de produire la musique africaine. Avec leurs sonorités magnifiquement claires et rares, reposant sur des instruments traditionnels et en général acoustiques, Oumou et Amadou Ba avaient concocté une alternative viable à ce que l’on percevait auparavant comme les seules options possibles : la « modernité » marchant au synthé et à la boîte à rythmes ou l’inécoutable « obscurité » du traditionnel bricolé en basse-fidélité. Cette approche de la musique faisait également écho au combat plus profond de ses pairs pour une identité culturelle dans laquelle la tradition n’est pas éjectée, mais modernisée en gardant son essence et sa force intactes. À sa sortie en 1989, l’album provoque un véritable raz-de-marée. Oumou Sangaré devient pratiquement du jour au lendemain une grande star.
Elle chante en wassoulou n’ke, une variante du bambara, ses thèmes de prédilection – exode rural, respect de la forêt, amour… -, défend la tradition mais, à l’instar de ses aînées, Nahawa Doumbia ou Coumba Sidibé, s’insurge contre la polygamie, les mariages arrangés et l’exploitation des femmes. Des femmes qui sont nombreuses à lui écrire, du Mali, de Côte d’Ivoire ou du Burkina Faso, pour l’encourager dans ses prises de position courageuses. Rebelle, Oumou Sangaré ?
« Je dis ce que j’ai envie de dire et je fais les choses comme j’ai envie de les faire ».
Sa carrière internationale, enclenchée en 1992-1993 après sa signature sur le label anglais World Circuit, n’a cessé de prendre de l’ampleur. Magnifique chanteuse au port de reine, elle reçoit en 2001 le Prix de la musique de l’Unesco / Conseil International de la Musique, pour sa contribution à « l’enrichissement et au développement de la musique, ainsi qu’à la cause de la paix, de la compréhension entre les peuples et de la coopération internationale ». Attachée à l’identité culturelle de son pays, elle reste toujours sur le qui-vive et sait prendre le recul nécessaire: « Dans la tradition, il faut faire la part des choses. Sauvegarder à tout prix les bons côtés et rejeter le reste ».
© RFI Musique
Oumou Sangaré naît à Bamako le 2 février 1968. Dès l’âge de cinq ans, elle commence à aguerrir sa voix à l’école maternelle, avec des mélodies de la tradition du Wassoulou, située au sud du Mali, à 120 km de la capitale. Sa mère lui enseigne le ton juste et l’art du chant. Elle se met à chanter dans la rue tout en vendant de l’eau, gagnant ici ou là quelques pièces. Un maigre butin qui lui permet d’aider sa mère, délaissée par son époux, dont les souffrances ont nourri plus tard son engagement contre la polygamie et pour la cause des femmes. Dans les mariages, les baptêmes, où elle commence à chanter, on apprécie de plus en plus sa voix. Elle intègre l’Ensemble national du Mali puis, repérée par le vétéran du Super Djata Band, Bamba Dambele, l’ensemble de percussions Djoliba, avec lequel elle sort pour la première fois du Mali en 1986. Puis Oumou commence à travailler auprès de l’illustre arrangeur Amadou Ba Guindo, avec un excellent groupe de musiciens qui se sont attelés à la création d’un son précis et très personnel, ancré dans la tradition tout en étant à la fois original et moderne. Oumou a remplacé le violon traditionnel à cordes en crin de cheval par un violon moderne qui n’avait pas encore été utilisé dans une formation wassoulou et a introduit la calebasse comme instrument de percussion.
Elle compose « Moussolou » (Femmes) qui devient un classique de la pop africaine moderne. A sa manière, il représentait une sorte de révolution dans la manière d’enregistrer et de produire la musique africaine. Avec leurs sonorités magnifiquement claires et rares, reposant sur des instruments traditionnels et en général acoustiques, Oumou et Amadou Ba avaient concocté une alternative viable à ce que l’on percevait auparavant comme les seules options possibles : la « modernité » marchant au synthé et à la boîte à rythmes ou l’inécoutable « obscurité » du traditionnel bricolé en basse-fidélité. Cette approche de la musique faisait également écho au combat plus profond de ses pairs pour une identité culturelle dans laquelle la tradition n’est pas éjectée, mais modernisée en gardant son essence et sa force intactes. À sa sortie en 1989, l’album provoque un véritable raz-de-marée. Oumou Sangaré devient pratiquement du jour au lendemain une grande star.
Elle chante en wassoulou n’ke, une variante du bambara, ses thèmes de prédilection – exode rural, respect de la forêt, amour… -, défend la tradition mais, à l’instar de ses aînées, Nahawa Doumbia ou Coumba Sidibé, s’insurge contre la polygamie, les mariages arrangés et l’exploitation des femmes. Des femmes qui sont nombreuses à lui écrire, du Mali, de Côte d’Ivoire ou du Burkina Faso, pour l’encourager dans ses prises de position courageuses. Rebelle, Oumou Sangaré ?
« Je dis ce que j’ai envie de dire et je fais les choses comme j’ai envie de les faire ».
Sa carrière internationale, enclenchée en 1992-1993 après sa signature sur le label anglais World Circuit, n’a cessé de prendre de l’ampleur. Magnifique chanteuse au port de reine, elle reçoit en 2001 le Prix de la musique de l’Unesco / Conseil International de la Musique, pour sa contribution à « l’enrichissement et au développement de la musique, ainsi qu’à la cause de la paix, de la compréhension entre les peuples et de la coopération internationale ». Attachée à l’identité culturelle de son pays, elle reste toujours sur le qui-vive et sait prendre le recul nécessaire: « Dans la tradition, il faut faire la part des choses. Sauvegarder à tout prix les bons côtés et rejeter le reste ».
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