Reverence

De Richard Bona

Le disque du mois
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On se souvient de Scenes from my life, le premier album du bassiste camerounais Richard Bona, sorti en 1999 : découverte d’un artiste multi-instrumentiste, impressionnant par son savoir-faire et par son aisance et sa prestance sur scène. La presse, hexagonale et internationale, encense l’oeuvre dès son lancement. Ce deuxième opus confirme tout le bien qu’on pense de lui ! De Douala à Paris et New York, que de chemin parcouru : il côtoie d’illustres artistes comme Harry Belafonte, Regina Carter, Bobby Mc Ferry, Joe Zawinul, Herbie Hancock, Bob James… Il parcourt le monde, élargit son répertoire, travaille. Une grande sagesse dans les textes, dans la musique un savant dosage de sa culture et de son ouverture musicale, cela donne Suninga qui fait appel à Gil Goldstein pour arranger les cordes. « Je chante mes souvenirs dans un autre environnement ». Le prodige camerounais raconte des histoires africaines en duala, Mbanga Kumba. S’inspirant parfois des traditions, il raconte le quotidien des hommes et des femmes dans Sweet Mary. Invocation illustre l’étendue de ses cordes vocales. Il invite ses invités de se distinguer : Pat Metheny dans Reverence, Michael Brecker dans Ngand’a Ndutu. Bona respire la musique, il la sourit et la danse du bout des doigts.

Reverence, de Richard Bona (Columbia /Sony Music)///Article N° : 31

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