Cinéma/TV
Ouagadougou, février 1997
A quoi attribues-tu le succès de ton film en Tunisie ? Je crois qu’il est sincère et qu’il est proche de la jeunesse et des gens, qu’il les respecte et reflète leur environnement. Je cherche à ne pas faire un cinéma décalé. Ils se sont vus tels qu’ils sont, comment ils marchent, comment ils parlent, sans cliché ni préjugé. Certaines images m’ont rappelé des films d’Ozu, avec une caméra proche du sol et jouant sur la symbolique des traits… J’aime filmer mes personnages avec une caméra tirant légèrement vers le sol car, d’une part, filmer les gens en se plaçant un…