Musique

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Après avoir élargi son rayon d’action à la musique africaine, bretonne et également à la chanson française, Déclic Communication envisage de se mettre à l’heure du cubain et tente une nouvelle aventure. L’engouement du public pour le son et les différents styles insulaires, la dynamique conséquente sur le plan du marché du disque et la qualité des ouvrages stimulent la direction du label à ouvrir des négociations avec la Fania pour obtenir la licence des ouvrages majeurs puisés dans un catalogues immense, de plus de milles références. Dans le cadre de cette collaboration, le concert de Fania All Stars au…

D'Awa Maïga

L’ivoirienne d’origine mandingue devrait finalement, avec son deuxième album solo suivant des années de carrière comme choriste dans les méandres du show-biz parisien, accéder au niveau de la consécration. Avec un afro-zouk inventif, varié dans les arrangements et le tissu rythmique, Awa interpelle les mélomanes de tous les horizons et mérite un succès qui va bien au-delà de la reconnaissance, quoique significative, obtenue jusqu’à maintenant. Les Poussins Choc, impénitents baroudeurs du zouglou abidjanais, et Pipo Gertrude, la voix actuelle de Malavoi, sont les invités de luxe de ce laser et témoignent de l’équilibre d’un style en suspens entre racines africaines…

De The belleville choir

Cet album du label Rounder ne manquera pas de servir de repère à la communauté en expansion des Africains et des originaires de l’Outremer qui, en région parisienne et dans l’Hexagone en général, participent à la vie religieuse de diverses Èglises et, par là, aux formes musicales qui leur sont consubstantielles. Enregistré pour la première fois en 1960 par Alan Lomax, The Belleville A Cappella Choir (Portsmouth, Virginia) représente, dans la grande famille du gospel nord-américain, le courant le plus strictement lié à l’Eglise protestante, où la ferveur est indissociable des manifestations de jubilation collective qui s’expriment par la musique.…

Collection Ethiopiques

Des archives du label Ahma Records d’Amha Eshèté, Francis Falcetto, producteur de la collection Ethiopiques, a choisi le meilleur d’une époque marquée par une remarquable effervescence créative. A la fin des sixties, la vie nocturne reprend de l’essor dans la capitale, qui devient le Swinging Addis, et s’ouvre à toute sorte de renouveau. Fréquentées par une jeunesse habillée en pantalons à pattes d’éléphant et mini-jupes, les soirées dans les discothèques étaient animées par les nouveaux orchestres indépendants qui prenaient peu à peu la place des formations officielles impériales. Avec une artillerie de cuivres, batteries, basses et guitares électriques, la modernité…

De Koffi Olomide

Il y a une vingtaine d’année, quand il n’était pas encore le Rambo du Congo, Koffi Olomide, jeune étudiant en France à l’Université de Bordeaux, se délectait à composer et écrire de belles chansons que les vedettes kinoises s’arrachaient pendant les séjours estivaux au pays du futur Tchatcho. Parolier réputé de Papa Wemba, c’est avec le groupe Viva la Musica de l’artiste Mutetela que Koffi réalisa ses premiers enregistrements. Complice par la suite de Manuaku Waku, célèbre guitariste de Zaïko Langa Langa puis leader dans Langa Langa Stars, Olomide démarra avec une carrière en solo et s’envole vers le succès…

De Ben Decca

La musique de Douala (Cameroun) est en perte de vitesse à l’étranger, mais sa santé n’est pas en discussion, car le genre est toujours florissant au pays. Auteur-compositeur très en vogue à l’époque resplendissante des eighties, Ben Decca demeure incontournable quand il s’agit de dresser la liste des bonnes références du makossa. Cet album le prouve, qui – « grand cru classé » (vol. 1), comme on peut lire sur la pochette – est à la hauteur des meilleures productions. Avec un tempo syncopé résultant des entrelacs serrés de la guitare rythmique avec la basse (qui donnent une gestuelle de la danse…

De Bana

Aux îles du Cap-Vert, Bana est une légende. Comme toutes les légendes, cet homme au gabarit imposant, et dont le nom sera lié à jamais à la diffusion internationale de la musique cap-verdienne (c’est lui qui grava le premier disque de Cesaria), est un personnage à la fois controversé et incontournable. Ancien élève du poète disparu B. Leza, le rénovateur de la morna, cette déchirante mélopée insulaire aux accents de fado, il renoue ici avec ses ambitions de baroudeur-musicien on the road (en quête de son premier studio à Dakar, gérant d’un restaurant de musique à Lisbonne, vocaliste au sein…

Petit pays situé en Afrique occidentale entre la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Togo, le Ghana présente un paysage musical aussi diversifié que ses aires ethno-culturelles (nord-est, nord-ouest, centre-nord, centre-sud, sud-ouest et côte orientale), où les éléments prédominants sont d’origine voltaïque, ashanti ou ewe. Son importance dans le contexte plus général de la musique noire-africaine, qui découle en principe de cette variété, est due également à d’autres facteurs. D’une part, les traces de ce riche patrimoine se manifestent, via la traite qui sévit en particulier dans la sous-région, dans les musiques de la diaspora ; de l’autre, l’high-life…

De Paulinho Da Viola

Si le choro, axé sur la polyphonie et un expressionnisme haut en couleurs, naît à la fin du siècle passé à Rio en puisant dans les répertoires qui se jouaient dans les salons de la bonne bourgeoisie carioca, la bossa nova éclôt plus récemment de la rencontre inopinée du jazz et de la samba. Fusionnant tous ces styles, les adaptant à son esprit intimiste et à ses textes pleins de vérisme et de passion, Paulo César Batista de Faria est, 34 ans après ses débuts, l’un des géants de la musique brésilienne. Bebadosamba, son quinzième album, dévoile cette finesse lucide,…

De Orquesta Aragon

Volupté latine, tempo nègre et passions à la cubaine ! Et, si ces ingrédients de fond ne vous disent pas grande chose, parlons alors d’une base son et guaracha enrichie de cha-cha-cha, samba, quelques accents de flamenco, une couleur jazz et, bien sûr, de la salsa, lorsque tout ces éléments se mélangent agréablement. Est-ce qu’on peut se laisser au bonheur de la danse avec romantisme, abandon et le feu du plaisir ? Avec l’Orquesta Aragon, oui… car le fuego de l’amor décline ses vertus profanes sur un tempo chaloupé aussi bien que par la pulsion la plus fiévreuse d’un bal sensuel. Ça,…

De Sally Nyolo

Acoustic Bikutsi à la sauce world. Le fameux rythme du peuple Béti, rendu célèbre depuis plus de dix ans par le tempo rock des Têtes Brûlées, un moment aspiré par la nébuleuse généreuse de Paul Simon sur le morceau Rythm of the Saints, nous remet Sally en selle dans sa longue quête vers un ailleurs musical, probablement écartelé entre la forêt équatoriale et la jungle urbaine sur un fond de mélanges et de trafics de sons annonciateur du troisième millénaire. Telle nous paraît être sa musique, en tous cas. Fidèle à une tradition d’hier, avec un son d’aujourd’hui, qui nous…

De Tao Ravao et Vincent Bucher

Une authentique bouffée d’air pur qui entraîne le Blues sur un bout de lagon de la Grande île. La passion malgache, bien que légèrement trahie parfois par un léger humour cajun, a l’air ici d’avoir longuement transité sur toutes les mers du monde. Dans un Océan d’influences aux limites infinies. Tao et Vincent le français se connaissent depuis vingt ans. Ils ont longtemps écumé les bars et les clubs de Paris, avant d’aller séduire les publics du monde entier. Ils ont déjà deux premiers albums à leur enseigne. Il est donc normal que leurs talents se marient aussi merveilleusement sur…

De Viva La Musica et Nouvelle Ecriture avec Papa Wemba

 » Depuis 1976… l’O.K. Jazz… fait de plus en plus la part belle à la chansonnette commerciale… Le meilleur gardien de la tradition est un jeune homme dont les excentricités vestimentaires ne doivent pas faire oublier que son oeuvre s’enracine dans les valeurs du folklore tetela. Shungu Wembadio dit ‘Papa’ Wemba, ‘chef du village molokaï’, est véritablement le champion du retour à l’identité culturelle avec des titres comme ‘Analengo’ « . Dans son oeuvre, 50 ans de musique au Congo-Zaïre (Présence Africaine), le regretté Sylvain Bemba trace le portrait de l’artiste en fonction de l’époque. L’éloge de l’écrivain pour le chanteur à la…

De Compay Segundo, Fania All Stars, Orquesta Aragon, Ray Barreto, Yuri Buenaventura, Tito Puente, Los Van Van…

 » Salsa, est une manière différente d’appeler la musique cubaine. C’est le mambo, le cha-cha-cha, la rumba, le son… tous les rythmes cubains réunis par un seul nom « . Raccourci péremptoire que celui de Celia Cruz, la flamboyante contralto de la Sonora Matancera et de Fania All Stars, devenue légende vivante et consacrée « Reine de la Salsa ». Fiers de leur épopée musicale, qui a fait de l’île natale un des berceaux musicaux les plus fertiles de la planète, les musiciens cubains n’hésitant pas à identifier le sound torride éclos à East-Harlem comme la filiation dernière de leur illustre dynastie.  » Je crois que…

De Sam Chege's Ultra-Benga

C’est au milieu des années 60 que date l’éclosion de la benga, dont les racines remontent à la décennie précédente, lorsque Olima Andidi transposa à la guitare la musique du fodi, rituel chanté par les femmes luo. A cette époque là, et après 40 ans d’influence du son cubain, le Kenya s’ouvre aux apports de la kwela sud-africaine et de la rumba congolaise. De nouveaux styles voient le jour, comme l’omotibu, version modernisée de l’omorinyo du pays des Luhya, limitrophes des Luo, et dont les instrument originaux sont la lyre à sept cordes litungu et le violon à deux cordes…

De Malavoi

Voilà le charme incontournable des violoneux, alchimie savante de cinq siècles de métissages, où à l’appel du tambour des Noirs insoumis répondent les pleurs d’un archet frottant des cordes, héritage que la musique classique d’Europe centrale doit au génie des hommes aux semelles de vent ! Au carrefour de toutes ces trajectoires, l’authenticité est au rendez-vous et la mémoire souveraine colporte les airs inoubliables du romantisme méditerranéen et de la polyrythmie africaine. Malavoi est un style, une école de musique, une grande saga. Quarante ans de vie, et le groupe né au quartier des Terres-Sainvilles à Fort-de-France, dans l’ancienne Madinina, entre…

On a longtemps privilégié, à tort, l’influence afro-européenne sur les syncrétismes inter-africains dans l’étude des musiques cubaines. La reconnaisance de l’origine congo des rythmes afro-cubains et de la rumba permettrait une vision plus juste des relations afro-caribéennes.

Discographie

Le label Iris n’a pas attendu le revival de la mode cubaine pour remplir son catalogue de  » musiques du monde  » avec les meilleurs ouvrages du répertoire latin et, notamment des divers genres venus de Cuba. Les critères adoptés par la direction artistique de la maison ont été basés sur le choix de rendre compte au maximum de la variété étonnante des styles et de la large audition dont ils ont profité sur le plan local ou international.  » Nous avons ciblé une certaine authenticité, précise Joël Leïbovitz, le patron d’Iris, tout en faisant attention à ne pas s’éloigner des goûts populaires « .…

De Francis Bebey

Un album sensible, mariné de douceurs multiples. Un album cuit à point… pourrait-on dire. Le meilleur -probablement- de la part de ce pionnier des sentiers modernes de la musique. En compagnie du quartet Amaya (African Music Yet Authentic), dans lequel on retrouve ses deux surdoués de fils, Toups et Patrick (saxophone, percus, sanza et flûtes pygmées), ainsi qu’un autre complice du son, l’excellent bassiste Noël Ekwabi. Onze titres sur lesquels on ne ressent aucune trace de cet humour qui contribua beaucoup à ses premiers succès (Agatha, Si les gaulois avaient su, la condition masculine…). Onze titres d’une gravité mesurée, qui,…

Une fabuleuse anthologie qui tente de raconter des pans entiers de la musique moderne éthiopienne aux mélomanes du monde entier. La collection a été lancée l’an dernier par le producteur Francis Falcetto avec ces deux volumes. Le premier album est un hommage rendu à toute une série de productions qui surent créer durant la période de libéralisation ou de fin de l’Empire une véritable passerelle entre l’Afrique et la nouvelle culture anglo-saxonne : un son unique, n’existant nul part ailleurs sur le continent, y est né. Il s’agissait d’une sorte de funk raffiné, très peu marqué cependant par le groove américanisant…

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