Dérangé que je suis est le troisième roman de l’écrivain comorien Ali Zamir. Il raconte l’histoire de Dérangé, docker au port d’Anjouan, une île des Comores.
Dérangé est le nom, ou le surnom, du narrateur. Du moins c’est comme cela qu’il se nomme. Ce roman écrit à la première personne – au « je » – raconte les aventures d’un homme qui n’est pas comme les autres. Dérangé est docker au port de l’île d’Anjouan. Il décharge et transporte les cargaisons des bateaux dans son petit chariot. Il gagne sa vie ainsi.
Le roman suit Dérangé pendant seulement quelques jours. Le récit commence un matin, au port de l’île tandis ce qu’il rencontre une femme qui lui demande de s’occuper des marchandises de son mari, et qu’un trio de dockers surnommés les « pipipi » et connus pour leur rapidité, se moquent de lui.
Les pages qui suivent décrivent les suites de ces rencontres, la vie de Dérangé dans son quartier, ses disputes avec ses voisins, et surtout le regard qu’il pose sur le monde qui l’entoure.
Le roman est poétique, drôle et sensuel.