Freeman Murspef, un artiste qui allie polyvalence et engagement par le reggae 

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L’histoire d’amour entre Freeman Murspef, artiste sénégalais, et le reggae commence « par l’écoute et la familiarisation avec tous les genres de musique : Blues, Jazz, Ska. » Avec le temps, sa sensibilité pour  le reggae va grandir grâce aux  paroles profondes véhiculées par les artistes qui s’expriment par ce genre musical et qui parviennent à toucher au plus profond de l’être.  Considéré comme une musique de revendication,  le reggae finit par inspirer Freeman Murspef qui a commencé à suivre les pas de certaines figures locales telles que Dread Maxim et Ombre Zion et sur la scène continentale, Alpha Blondy et Tiken Jah Fakoly de la Côte-d’Ivoire.

Pour se lancer dans une carrière qu’il projette déjà haut, et le désir de faire partie des grands noms du reggae qu’il qualifie de   de « musique de l’âme, de la vérité, de la spiritualité et de la dénonciation. » Cette passion l’amène à  intégrer une école de musique. La formation qu’il reçoit à la Maison de la Culture de Douta Seck, à Dakar au Sénégal, lui permet d’améliorer ses connaissances de la musique  , de connaître les instruments et savoir lire  les  notes musicales. Il en ressort  comme ingénieur  du  son. Un  savoir-faire qui lui a permis depuis lors de mieux exprimer sa passion pour le reggae et de sortir  en 2019 un premier album intitulé ‘’Roots in a culture’’ et le second album est prévu pour  décembre 2022 et sera baptisé “Never forget’’.  En plus de mener sa propre carrière , Freeman Murspef aide  aussi  d’autres artistes du Sénégal en tant qu’arrangeur.

 

Cette transmission de  son art  s’étend également aux membres de son orchestre appelé  ‘’Musical Perfection’’. Pour Freeman Murspef ils représentent tout d’abord une famille  car affirme-t-il   “le reggae, c’est aussi la solidarité et le partage”. Des valeurs qui ont contribué à le forger au fil des ans. Cet artiste aux multiples casquettes a su imprimer sa marque dans ce milieu très compétitif et au sein duquel il faut se démarquer pour  gagner en crédibilité et en notoriété.

Autant engagé que  ses prédécesseurs  dans le reggae, les thèmes pour lesquels il prête sa voix et son talent d’artiste oscillent entre les droits de l’enfant, les droits de la femme, la positivité, la justice, etc. Cet engagement lui a valu des prestations dans plusieurs festivals dans des pays comme la Côte-d’Ivoire, le Congo-Brazzaville, le Mali, la Guinée Conakry et la Gambie car soutient-il le reggae est la  »musique la plus internationale”.  Pour la suite de sa carrière, Freeman Murspef adresse ce message à ses nombreux fans : « Je leur demande de s’intéresser davantage aux activités culturelles à venir » conclut-il.

Désiré Etogo

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