Le FID Marseille 2010

Sur la voie des Panthéons des festivals internationaux de documentaires

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Malgré une canicule suffocante, un tourisme avide de plage et de soleil, et une Coupe du monde de football mobilisatrice, le 21ème rendez-vous international du film documentaire a réussi à faire salle comble durant toute une semaine. Venus parfois de très loin, les documentaristes, les cinéphiles et le public enthousiaste garderont d’excellents souvenirs de ce grand rendez-vous d’été. Imaginé il y a deux décennies, ce festival transdisciplinaire, qui ignore les frontières, a réussi à s’imposer dans une région où se bouscule une grande diversité d’événements culturels. Conçu comme une fenêtre sur le monde et une passerelle entre les arts et les cultures planétaires, la manifestation maintient sa ligne éditoriale et ses principes : la défense des films documentaires et le soutien des auteurs et l’innovation chez les nouveaux talents. Après avoir rayonné dans la cité phocéenne, le FID Marseille irrigue aujourd’hui toute la région, tout le pays et même au-delà, en s’inscrivant comme composante à part entière du paysage culturel, littéraire et artistique de la Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Tout festival de cinéma, et plus particulièrement celui qui refuse les paillettes, mérite notre plus grand respect. Lorsqu’il se propose de promouvoir des films qui n’entrent pas dans les critères de la logique commerciale et qui refusent les directives et les modèles économiques aliénants, il est à féliciter et à encourager. C’est précisément le cas du Fid Marseille. Alors que la qualité des films commerciaux s’est beaucoup appauvrie ces dernières années en raison des dictats du marché, le FID 2010 relève la gageure en restant fidèle aux cinéastes émérites trop vite oubliés (Ritwik Ghatak, Jean Luc Godard, Jean Rouch, Jacques Rosier, Harmony Korine, Jacques Rivette, Chantal Akerman…) qui ont su décliner le langage cinématographique jusqu’à l’extrême. Explorant sans cesse de nouveaux espaces et investissant de nouveaux lieux, le FID a offert à un public enthousiaste une grande variété de regards, un large éventail de sujets, de styles et d’écritures. Marseille, terre de rencontres, chaleureuse, tolérante et plurielle, ville de cinéma, de création et de diffusion artistique (Pôle Média de la Belle-de-Mai, 2e Pôle national de production audiovisuelle, Maison des cinématographies de la Méditerranée…) s’est transformée, le temps d’un festival, en un véritable observatoire mondial de la création documentaire avec ses inédits, ses contre-spectacles et ses coups de cœur.
Un véritable voyage au-delà de l’image a été offert aux festivaliers en quête de nouveauté. Images novatrices qui permettent de voir autrement les images, qui donnent à lire, qui bousculent les genres et les rythmes habituels en ayant recours à des cadrages nouveaux, à des montages innovants, à des couleurs originales, des incrustations, des superpositions et des traitements expérimentaux en laboratoire. Une véritable pépinière d’images (pas moins de 150 projections de tous horizons) a été proposée cette année avec un langage de l’image qui se décline à l’extrême et qui s’ouvre aux questionnements des champs et des hors-champ, sans archétype, sans idée préconçue. La multiplicité des formes, des genres et l’originalité des expressions artistiques ont permis au film documentaire d’avoir droit de cité. Sensibilité et émotion sont au rendez-vous, comme dans les œuvres de fiction. Fenêtre sur le monde, le documentaire est à la fois lieu d’apprentissage, d’audace et de créativité. Plus proche du réel, le genre ne fait pas que décrire la réalité, il l’interprète à sa façon, la questionne, élabore un point de vue, construit une représentation. Ouvert à toute forme d’expérimentation et à l’innovation, le film documentaire informe, éduque, enrichit le regard, ouvre un espace pour la pensée et fait évoluer les mentalités.
Le FID de Marseille a excellé cette année. En plus des docs  » à gogo « , (pour l’essentiel des avant-premières, 36 au total) et une programmation rigoureuse, véritable colonne vertébrale d’un festival, des compétitions officielles, des rétrospectives de films rares ou inédits, des lieux de projection multiples des tables rondes thématiques, des espaces de convivialité qui libèrent la parole et favorisent les débats. À cela est venue s’ajouter une rencontre entre directeurs et programmateurs de festivals et structures de diffusion qui a permis à ces derniers de se connaître, de partager leurs expériences et d’envisager des collaborations… bref ! Un haut niveau d’exigence avec maintien de la qualité et cohérence stylistique, des moments émouvants, des soirées d’exception, mais aussi des surprises avec des films magiques, des films hors du temps qui défilent en une succession d’images féeriques, des films hallucinants qui ouvrent des mondes extravagants. Aurélie Filippetti (Présidente du Conseil d’administration du festival), Jean Pierre Rehm (Directeur du FID), et leurs équipes respectives ont fait preuve d’un engagement sans faille pour relever tous les défis. Outre le gigantesque programme de films qui bouscule encore une fois les genres et les formes, l’équipe du sémillant JP Rehm a tenu à inviter des cinéastes de talent qui ont réussi à mettre de la lumière au fin fond des salles obscures. Aux côtés des jeunes auteurs venus présenter leurs premiers films, nombreux était les cinéastes reconnus pour la singularité de leur travail qui n’ont pas hésité à faire le déplacement.
Avec comme toile de fond un dessin de Stéphanie Nava, extrait de la série  Les implications amoureuses  1999 et une citation de Proust : Laisser à la pensée le temps d’accourir, pour embrasser au mieux le rêve d’une idylle, en ouverture de la rencontre, les organisateurs ont privilégié, Nostalgie de la lumière, un film palpitant de Patricio Guzman (l’homme qui prétend filmer des métaphores). Les surprises n’ont pas manqué durant ce rendez-vous. Face aux écrans et sans sourciller, les spectateurs ont été conviés à apprécier des grands classiques, des essais vidéo numériques qui racontent ici une grande ville, là un pays en faisant sentir des visages représentatifs, mais aussi à vivre des moments de suspense et de mystère. Le volet Anthropofolies (avec une pensée à Levi-Strauss) et les écrans parallèles (avec des films étonnants tels, Mysterious Objet at Noon de Joe Palme d’or et des films stupéfiants tel The Perfumed nightmare de Kidhat Tahimik, entre autres) ont été très appréciés. Dans ce tourbillon d’images cristallisant émotions, réflexions et discussions (une trentaine de films au programme), les cinémas méditerranéens et latino-américains se sont taillé la part du lion.
Grand Prix de la compétition internationale : The Work of Machines (Le travail des machines) de Gilles Lepore, Maciej et Michal Madracki, une coproduction suisse-polonaise qui développe une réflexion autour du travail et des machines. Les auteurs ont reconstitué un ballet futuriste, joué et monté en 1968, qui célébre la machine et l’usine, fait d’échos, de résonances et d’agencements. Le film se déploie telle une mécanique aux ressorts imprévisibles. Mais, dès les premières images, l’écran se fait énigmatique, tout comme le très long plan fixe qui ouvre le film avant que le champ ne s’élargisse et que se fassent entendre les chants enregistrés dans des studios où répètent des retraités chanteurs d’un jour. Parmi les temps forts, la projection du film syro-Libanais waiting for abu zayd, distingué par le Prix de Beauregard international et le Prix des médiathèques, réalisé par Mohammad Ali Atassi. Ce dernier, en quête de père  » spirituel  » à même de l’aider dans ses questionnements politiques et culturels, a dressé un portrait rigoureux de l’intellectuel égyptien Abou Zyad, diabolisé à l’extrême par les extrémistes et les intégristes. Ce film, sévère réquisitoire contre les injustices, s’inscrit parfaitement dans le cheminement de l’auteur qui nous avait gratifiés d’un film de la même verve consacré à Riad Al Turk. Durant huit années, le réalisateur a peaufiné plans et séquences en dénonçant au passage les télévisions arabes complices des fondamentalistes. Ali Atassi a été récompensé pour son travail. En permettant à l’universitaire Abu Zayd, interdit d’enseignement, banni de son pays et transformé en apostat par un tribunal cairote, de se défendre, il l’a aussi inscrit dans les mémoires : ce dernier est décédé la veille de la projection.
C’est avec, The Dubai in me (film allemand), de Christian Von Borries que s’est ouverte la compétition internationale dans la splendide salle du Théâtre du Gymnase. Le mélange des genres, la longueur interminable des plans fixes, le rejet des règles élémentaires des images et la lenteur du scénario étaient loin de présager de la qualité finale de cette œuvre singulière. Pour Von Borries, présent à Marseille,  » le film tombe à pic dans le débat contemporain de la propriété des images et de l’impureté du cinéma relancée par Godard « . La beauté inhumaine des gratte-ciel vitreux alternant avec les taudis des ouvriers étrangers en situation d’esclavage, humiliés et sous-payés a fini par retenir l’attention du jury qui a accordé une mention spéciale au film. Jean Claude Taki, dans Sotchi 255, son cinquième court-métrage entièrement tourné avec un téléphone portable, enquête sur une disparition en mer, évacue la démarche raisonnée ou pragmatique et laisse la possibilité à son film de partir dans n’importe quelle direction et surtout, dit-il,  » je laisse la possibilité aux images de naître en dehors de tout processus dramaturgique et même cinématographique « . Résultat : Prix Georges de Beauregard national. Film-puzzle à multiples facettes, Les hommes debout de Jérémy Gravayat, a été structuré à partir d’images délavées de bidonvilles sordides transformées, le temps d’un film, en champ de recherche sociale, humaine, historique et urbaine. Les archives, souvent muettes et en noir et blanc, sur support Super 8 mm et 16mm, vidéo et photographique, évoquent les anciens lieux de vie (plutôt de survie), de travail et d’exploitation, de misère et de luttes. A travers un décor aujourd’hui en ruine, le cinéaste invite le spectateur à se remémorer les récits oubliés de ces immigrés  » debout  » qui n’ont pas hésité à occuper leurs usines afin que leurs droits humains, leurs droits à la santé, au travail et au logement soient respectés par ceux qui les emploient et les exploitent.
Plan de situation : Joliette, de Till Roekens, l’auteur de Aida, Palestine, Grand Prix de la Compétition française en 2009. Roekens a enquêté, quatre années durant, sur les secrets d’un projet de chantier, celui de la Joliette. Cette plongée dans le corps de la ville, réflexion inquiète sur l’évolution du monde, transformée en imaginaire spatial avec des êtres et des choses, est devenue une œuvre d’art avec images et voix anonymes qui s’entrelacent, se superposent et se contredisent. Essai ambitieux, Tres semanas despues de José Luis Torres Leiva relate le tremblement de terre qui a récemment détruit le Chili. Ce film dit bien plus qu’il ne montre. Travail plus modeste : Julien, de Gaël Lépingle, Grand prix de la compétition nationale, qui raconte l’histoire d’une émancipation vis-à-vis des lois et des attentes du groupe, ou encore, Los Materiales, Los hijos, histoire d’une recherche frustrée, d’un portrait inachevé sur une ville marquée par les traumatismes de la guerre civile. À ce 1er film espagnol, une Mention spéciale fut attribuée par les jurés. Des sujets parfois difficiles, des films osés, bizarres (tel Beste Steve de Herman Asselberghs sur le démontage d’un portable), mais aussi des films parfaits d’une grande rigueur qui débordent d’imagination. Le programme  » Paroles et musique  » a donné à voir de belles œuvres. Parmi ces dernières, Une autre voix, un film produit par Charlotte Vincent (Aurora film), qui poursuit ses recherches sur la matière de la voix, sur les rythmes, les variations, les fréquences, les inflexions vocales, le souffle, les intonations, et leurs effets sur la perception que l’on a des personnes-échos. Citons également comme thème de recherche sur les résonances Edison’s Kinetophone project, le 1er film sonore connu (1894) de William Dickson et Thomas Alva Edison. Les programmes des autres cycles  » Musique à l’écran « ,  » Cinéma et magie « ,  » Cinéma et poésie  » et  » Cinéma et théâtre  » intitulé  » Du rideau à l’écran  » ont permis de visionner des œuvres intéressantes, pertinentes, qui ont beaucoup retenu l’attention des cinéphiles. La grosse surprise de la semaine est de Cyril Neyrat qui a essayé de faire revivre un monstre sacré du théâtre baroque : Carmelo Béne.
Un véritable melting-pot de films, de Nouvelle Zélande, du Brésil, du Chili, d’Argentine et de toute l’Europe. Des premières, des exclusivités mais aussi des films clandestins qui dénoncent les conditions précaires de vie des mineurs, tel Miners de Bai Budan, en provenance de la Chine, des films de recherche, tel celui de Sophie Roger qui travaillant sur le rapport texte / image, construit à partir du livre de Claude Levi-Stauss (Tristes tropiques), sa propre approche des réalités humaines à partir d’ensembles et de sous ensembles, de silence et de bruits, de cadrages et de décadrages, une manière pour elle de circonscrire et de mesurer son espace de vie. Une quarantaine d’auteurs et de producteurs sélectionnés, venus de dix-neuf pays et de cinq continents ont apporté leurs témoignages à travers des récits passionnants, plein d’espoirs et d’émotions.Les présidents de Jurys Abderahmane Sissako (compétition internationale) et Mireille Perrier (section nationale), n’ont pas eu la tâche facile pour distinguer les films. Le Palmarès, d’une grande rigueur, atteste cependant de l’intelligence du regard critique des jurés. Honorés de la plus grande distinction (Grand prix international), les cinéastes Gilles Lepore, Maciej et Michal Madracki, ont réussi avec The Work Of Machines (Pologne / Suisse) une belle métaphore qui exprime la relation entre l’homme et la machine, avec comme toile de fond l’histoire de la danse sous divers accoutrements. Deux années de tournage ont été nécessaires pour mener à bien ce projet dont la source d’inspiration vient des anciennes villes de l’est de la Pologne dans leur rapport aux agglomérations modèles d’aujourd’hui. La question des politiques migratoires en Europe (conditions de logements, droits des travailleurs migrants…) a magistralement été posée par Sylvain George dans son film intitulé Des figures de guerres, tourné en noir et blanc, trois années durant, à Calais. Ni didactique, ni journalistique, le film joue sur plusieurs niveaux de temporalité en se refusant à une esthétisation du réel en établissant une distance historique et critique avec les événements présentés.
C’est dans la joie et la ferveur que la manifestation s’est terminée, après une semaine d’intense activité. Le travail osmotique entre le public et les cinéastes a beaucoup contribué au succès de la manifestation. Terre de festivals (300 cet été, en plus des 2000 événements culturels programmés) Marseille dispose aussi d’autres atouts culturels qui lui donnent une visibilité manifeste : Maisons d’édition, structures d’aide à la création, réseaux de bibliothèques, librairies, etc. Aujourd’hui elle est consacrée : cité incontournable de défense du documentaire mondial, tous genres et tous formats confondus, sans cloisonnement entre les diverses pratiques artistiques. Le FID, initiative sans équivalent en France contribue à l’émergence d’une nouvelle génération de documentaristes. Ces derniers interrogent le champ documentaire à travers ses diverses représentations et sa capacité à faire face à la réalité. D’où le génie propre d’une manifestation de cette envergure (difficile à synthétiser en quelques pages) qui s’ouvre aux œuvres expérimentales, aux nouveaux codes, aux nouveaux langages et aux nouvelles formes esthétiques. Les pratiques créatrices changent de visage. Les stratégies esthétiques se renouvellent. Tout cela offre aux documentaristes de nouvelles sources d’inspiration essentielle à leur création.
Parallèlement aux projections, l’équipe organisatrice du festival a mis sur pied l’an dernier le Fidlab, une plateforme internationale de coproduction de projets cinématographiques (documentaires et fiction), mise à la disposition des réalisateurs et producteurs. Cette structure d’incitation à la création a réuni, durant deux journées, les onze auteurs de projets (sur 352) sélectionnés à tout stade de développement (écriture, coproduction, postproduction). Cet espace de travail facilite le contact avec d’éventuels partenaires financiers. Lors de la précédente édition, le Fidlab a permis à plusieurs projets de voir le jour. Cette année, c’est à Ben Rivers et Ben Russel qu’est revenu le Prix Panavision / Air France (10 000 euros) pour leur projet A Spell To Waard Off The Darkness, produit par Leif Magne Tangen de la société Vitakuben. Le prix La Planète Rouge, de la société de Postproduction a été décerné au projet Dans le jardin du temps, portrait d’Ely et Nina Bielutin en collectionneurs de Clément Cogitore, produit par Cédric Bonin, de la société Sappia.
Signalons enfin que les professionnels du 7ème art (cinéastes, critiques, producteurs, responsables de festivals…) étaient nombreux. Parmi ces derniers, Habib Attia, jeune producteur et Kaouther Ben Hania, réalisatrice (Tunisie), Djahnine Habiba (ciné-mémoire Bejaïa) et Abdenour Hochiche (RC Béjaïa) (Algérie), Nezha Drissi (FIDADOC Agadir), Nourddine Bendriss (FICM Tétouan), Boughaba Ahmed (Maroc), Josexto Cerdan et Basel Ramsis (Espagne), Vassily Bourikas et Thanos Stravopoulos (Grèce), Pelin Turgut (Turquie) Alberto Lastrucci (Italie) n’ont pas hésité à faire le déplacement. L’autre aspect positif du FID, la possibilité offerte aux patients hospitalisés de suivre la manifestation à distance, durant toute sa durée. Une fausse note cependant : l’accueil des critiques étrangers accrédités. Accrédité pour découvrir des œuvres d’art, vivre une expérience cinéphilique et faire la critique des films dans les revues et journaux de leur pays lointains, ces derniers, n’ont eu droit à aucune prise en charge (déplacements, hébergement, nourriture, pas même un café), excepté le badge qui ouvre le sésame des salles obscures. Renouveler une telle aventure semble relever de l’exploit. Ceci dit, force est de reconnaître que l’édition 2010 était au top-niveau. Un pas supplémentaire vers le Panthéon des festivals internationaux documentaires. Avec cette féconde aventure cinéphilique, le FID inscrit la cité Phocéenne en priorité au rang de capitale européenne de la culture pour 2013.

Palmarès :

Compétition Internationale
Jury présidé par Abderrahmane Sissako et composé de Hila Peleg, Lee Anne, Schmitt, Olivier Laxe et F.J Hossaing.
– Grand prix de la Compétition Internationale : Praca Maszyn / Le Travail des machines, Pologne, 2010, 38′, Gilles Lepore, Maciej Madracki et Michal Madracki
– Prix Georges de Beauregard International : Fi Itizar Abou Zayd / En attendant Abou Zayd, Mohammad Ali Atassi, Liban, 2010, 82′
Mention spéciale : Los Materiales los Hijos, Espagne, 2009, 75′

– Compétition Française
Jury présidé par Mireille Perrier et composé de Caroline Duchatelet, Bertrand Carlier, Yann Dedet et Davide Oberto.
– Grand prix de la compétition française : Julien, Gaël Lépingle, France, 2010, 80′
– Prix Georges de Beauregard national attribué à un film de la Compétition Française : Sotchi 255, Jean-Claude Taki, France, 2010, 115′- Prix Premier, attribué par le Jury de la Compétition Française à un premier film présent dans la Compétition Internationale, la Compétition Française et les Ecrans Parallèles, et doté par le Conseil Régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur : Las Pistas, Lanhoyij-Mitaxanaxac, Sebastian Lingiardi, Argentine, 2010, 50′
– Mention spéciale, The Dubai in me, Christian Von Borries, Allemagne, 2010, 78′
– Prix des Médiathèques, attribué par les bibliothécaires de l’image de cinq médiathèques de France, à un film issu, d’une nouvelle sélection, au travers du prisme de la transversalité culturelle mise au service de toutes les formes de transmission. Le Prix est doté par la société CVS : Fi Itizar Abou Zayd / En attendant Abou Zayd, Mohammad Ali Atassi, Liban, 2010, 82′
– Mention spéciale : Les hommes debout, Jeremy Gravayat, France, 2010, 77′
– Prix du Groupement National des Cinémas de Recherche (GNCR), attribué à un film de la Compétition Française sous la forme d’un soutien pour sa distribution en France : édition d’un document et programmation dans les salles du Groupement.
Le jury est composé de Malika Chaghal, Thierry Guidice et Quentin Mevel, histoire racontée par Jean Dougnac : Noëlle Pujol, France, 2010, 39′
– Prix Marseille Espérance, attribué par le Jury Marseille Espérance à l’un des films de la Compétition Internationale : El Eco de las Canciones, Antonia Rossi, Chili, 2010, 71′///Article N° : 9610

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