L’île du bout des rêves est un roman qui oscille entre le 19ème siècle, avec le personnage de Pauline Bonaparte, et le temps présent. Ces deux époques sont liées, entre autres, par le trésor caché de Pauline : une jarre de louis d’or, à la recherche de laquelle partent les protagonistes. Il semblerait qu’il s’agisse d’un roman d’aventures, mais
Contrairement, au personnage de son roman, L’Autre Face de la mer, qui n’osait pas traverser la mer, le narrateur de L’île du bout des rêves voit son destin lié à celui de l’océan, qui lui ouvre des horizons aussi infinis que les rêves. La Mer Méditerranée est la source originelle : point de départ et de retour du héros. Berceau des civilisation, il y retourne comme on retournerait au foyer.
Le héros va de continent en continent, de femme en femme. Il part à la recherche de cette femme, Zana, comme il part à la recherche de lui-même. Cette quête est similaire à celle du Graal.
Le héros semble n’être attaché à aucun port, et détaché de tout. Pourtant nous le retrouverons bien vulnérable dans les bras d’Esmeralda, cette superbe révolutionnaire qui elle aussi se cherche.
La question identitaire est posée dans ce roman, chaque personnage se cherche et cherche à accomplir quelque chose, que ce soit pour se sauver ou pour sauver les autres.
Louis-Philippe Dalembert va décortiquer les profondeurs de l’âme humaine, et les rouages d’un mouvement révolutionnaire.
Cette uvre retentit des sonorités des langues du monde dans un métissage harmonieux. Un récit rythmé par les chansons, les proverbes et par la voix de Louis-Philippe Dalembert qui est clairement détectable, d’ailleurs il le dit lui-même : » tout récit est en partie autobiographique « . Sur cette île naissent des possibilités infinies, les rêves des personnages n’en seront que plus grands.
