Carnet de route, personnel et détaillé, du photographe Laurent Lafuma à l’occasion de la première édition de l’Addis Foto Fest 2010. Ces notes ont d’abord été publiées, jour après jour, sur la page Facebook d’Afriphoto.
La rumeur enfle en ville : la première édition du festival de photographie d’Addis Abeba commence demain. Débarquant de Paris où vient de s’achever le Mois de la photo, je souris à l’idée que la fête continue ici, du 7 au 11 décembre, pour une semaine dédiée à la photographie africaine et à sa diaspora.
Allez ! Il est temps d’aller prendre le pouls de la ville, d’aller chercher les indices de cet événement dans les rues de la capitale.
Je prends la direction de l’université de Sidist Kilo – située dans l’ancien palais de l’empereur Hailé Sélasssié – où se tiendront une rencontre et la projection du documentaire de Salim Amin « Mo&Me » vendredi prochain. Pour moi, un premier repérage, histoire de ne pas me perdre le jour J.
Au total 10 lieux prennent part à l’événement : le Goethe Institute, l’Alliance ethio-française, la galerie du théâtre National, le British Council, le Musée national, l’École des Beaux-arts d’Addis Abeba, l’Institut des Études Éthiopiennes (dans l’université dont je parlais à l’instant), le centre culturel Gebre Kristos Desta, le Laphto complex, et enfin la galerie « L’atelier ».
Je décide de commencer par une petite visite au dernier espace mentionné, direction donc : L’Atelier, à Mexico Square, l’autre bout de la ville
2,75 birrs en minibus, une petite demi-heure dans un trafic fluide, il est 4 heures de l’après-midi.
L’Atelier se trouve dans une ancienne concession Volkswagen (propriété de David G., Arménien, dont la famille est installée en Éthiopie depuis plusieurs générations).
Le curateur de la galerie, Léo Lefort, français, vit en Éthiopie depuis plus de 10 ans, c’est la troisième galerie qu’il ouvre à Addis Abeba.
L’espace est encore en chantier, les travaux ont pris du retard, il reste quelques jours avant l’ouverture vendredi prochain, et l’exposition du photographe Dawit L. Petros (Addis / Chromes) et d’un groupe de peintres éthiopiens réunis sous un titre fort à propos « Impetus » (est-ce en lien avec l’étude du mouvement des corps dans la physique d’Aristote ?
C’est mon interprétation en tout cas !)
Car l’art est en mouvement dans les parages
Je croise donc successivement Dawit L. Petros, accompagné du peintre Eyob Kitaba, avec lequel il a travaillé en résidence en amont du festival ; il me parle de son travail où la photographie devient objet vivant, presque sculpture (ses photos sont montées dans ce qu’il appelle les « dark boxes » après de multiples étapes de transformation de l’image), puis arrive Antonio Fiorente, figure incontournable de la photographie éthiopienne, bon pied bon il, roublard
Comme à son habitude.
Il est temps de repartir se perdre dans la ville. Jai rendez-vous à 19h30 près du Mega building sur Bolé Road : en chemin, ça y est, le jour tombe en ruine
C’est le début des embouteillages à Mexico, je croise un ancien cheminot (Debeke Kassa) qui m’invite (en un français parfait) à visiter le wagon spécial de De Gaulle et Elisabeth II lorsqu’ils vinrent en visite officielle, puis je croise dans la pénombre quelques jeunes « duriyés » (gentils voyous) sur Meskal square où la démo du festival tourne en boucle sur écran géant (beaucoup de com
)
La poussière vole dans les phares à chaque embardée de camion, les trottoirs sont bondés, sur le t-shirt d’une Éthiopienne on aperçoit dans un éclair, le portrait imprimée d’une femme (Lia Kebede ou Lauren Hill ?)
Un portrait très photographique
Demain c’est à L’Alliance éthio-française, que le festival est lancé
Entrons dans le vif du sujet, il est 18h30, le crépuscule
Et l’aube pour cette première édition de l’AAIFF.
J’arrive à l’Alliance éthio-française, dans le quartier de Somali Terra (tout près du gigantesque Merkato, le plus grand marché d’Afrique disent les Addissois, et à deux pas d’une mosquée « flambant neuve »
).
Sur une porte, juste avant de pénétrer dans le très bucolique campound de l’Alliance, je tombe sur un graphe : « love, dangeres »
L’Alliance est bondée, on a rarement vu foule pareille pour un vernissage, premier pari gagné, manque un tapis rouge et une volée de marches pour se croire à Cannes tout à fait
Un grand nombre d’artistes sont au rendez-vous, des peintres, Behailu Bezabih, Mulugeta Tafesse, des galeristes, Konjit Seyoum, Meskerem Assegued (Zoma), Geta Mekonen un « think tank » a lui tout seul, les directeurs des centres culturels partenaires, et bien sûr moult photographes, parmi lesquels je cherche Mickael Tsegaye, que je ne trouve pas
Bref, beaucoup des acteurs de la vie artistique à Addis Abeba sont présents.
Après un court discours du directeur, la parole est donnée successivement à Aïda Muluneh (directrice artistique du festival) puis à Shemelis Desta – l’invité d’honneur – photographe officiel de l’empereur Hailé Sélassié jusquà sa destitution en 1974, et dont une large et belle collection d’images est accrochée aux cimaises de l’Alliance.
Tout ce beau monde est ensuite lâché dans la galerie (à cet instant, plus espace de représentation que d’exposition) où je remarque le travail de Jean-Baptiste Aczet chez les Mursi (dans la vallée de l’Omo au sud de l’Éthiopie).
Pour continuer la soirée, le public est invité à passer dehors, au « théâtre de verdure », où doit être projeté un travail (un diaporama photo) de Yo-Yo Gonthier puis donné un concert du groupe Nubian arc jazz-band.
La projection de Yo-Yo Gonthier nous ramène en Seine-Saint-Denis, pour un reportage très poétique sur la construction d’un astronef (sorte de zeppelin antique à la Jules Verne ou à la Léonard de Vinci) menée par un groupe d’adolescents, dans le cadre d’un travail scolaire ou bien associatif
?
Une ballade onirique, rythmée par des portraits en N&B tout en introspection
Au fait, j’oubliais le titre de l’uvre : L’envol.
Dans la foulée, les musiciens gagnent la scène et enchaînent des mélopées éthio- jazz dans la pure tradition du groove éthiopien.
Le théâtre national se dresse en bas de Churchill road, une des artères les plus anciennes de la ville, qui part du quartier de Piazza et qui file jusqu’à l’ancienne gare de chemin de fer, devenue aujourd’hui musée
Le rail ne paie plus, plus de rythmique ferroviaire, plus de pièces détachées… mais quelques billets vendus aux visiteurs nostalgiques
Le théâtre national est un bâtiment massif (une architecture toute « soviétique ») et gris sombre, l’intérieur a été rénové il y a quelques années ; sur la rue, le trottoir qui le longe court sur une centaine de mètres sous des arcades aux angles droits.
Sous ces arcades, à quelques mètres de l’entrée principale et à côté du café national, une porte ouverte, des éclats de voix, le son d’une flûte : nous sommes à la galerie du théâtre où deux expositions partagent l’affiche.
Et quelles expositions !
Deux expositions d’une qualité remarquable.
Deux expositions qui provoquent des sentiments opposés.
Les images d’Haïti de Dudley M. Brooks occupent l’espace du bas quand celles de Maurizio Frullani sont accrochées à l’étage-mezzanine, dans une enfilade de corridors et de salles intimistes au charme suranné.
Le reportage qu’a rapporté Dudley M. Brooks d’Haïti force le respect, car il présente la tragédie haïtienne récente avec un véritable « il » de photographe sans pour autant tomber dans l’esthétisme. Certains clichés ont une puissance évocatrice qui « assaille » le spectateur et provoque le malaise, d’autres font se percuter de plein fouet la mort et le vivant et l’on se met à souhaiter que les sujets pris au piège du cadre (des images, comme de celui de leur vie) puissent s’en défaire pour échapper définitivement à cet enfer.
Le sentiment est tout à fait opposé lorsque l’on grimpe l’escalier pour s’imprégner de l’atmosphère de « massawa » telle que rendue par M.Frullani.
On voudrait pouvoir, cette fois, rentrer dans l’image et rejoindre les personnages qui posent devant l’objectif du photographe.
La composition des images est méticuleuse, l’ambiance, sensuelle, le temps suspendu dans un réel qui tiendrait plus du conte ou du récit de voyage « orientaliste » avec tout l’imaginaire qu’il suscite.
Mais j’extrapole, je divague.
Le choix de placer ces deux travaux très différents dans un même espace est audacieux. Il interroge, il provoque
?
Deux visions se télescopent.
Deux pièces se jouent à des milliers de kilomètres de distance : le drame et le conte.
Deux représentations du monde.
Deux décors, deux actes.
Des corps et des visages meurtris,
Les autres sublimés
Au Goethe Institute et au centre culturel Gebre Kristos Desta
Deux espaces d’expositions récents dans la ville.
Le nouvel Institut Goethe présente le travail d’artistes éthiopiens (membres de Desta for Africa) et d’artistes allemands pour des regards croisés ; l’échange a été conduit par Eva Maria Ocherbauer de la Neue schule für photografie de Berlin : des portraits de femmes ouvrières dans le bâtiment à Addis Abeba (Suzanne A. Friedel), un reportage sur la communauté turque à Berlin (Tehras Berhe), les images très intrigantes (gros plan, lumière étrange) d’un défilé de mode à Berlin par Ruth Alemasu
Les photographies ont été tirées sur différents supports (tissu, fiber paper), en noir et blanc ou bien en couleur, les effets de matières sont intéressants.
Certaines séries plus abouties ou plus concises attirent le regard
L’accrochage donne à ce travail une vitalité et un rythme indéniable.
On prend le temps de découvrir l’univers de chacun dans un travail de groupe très abouti, l’individu trouve sa place dans l’ensemble
s’y fond sans se perdre.
Je me rends maintenant à cent mètres de là, dans le même campound, au centre Gebre Kristos Desta
Sur le chemin j’avise des immeubles en construction sur le terrain attenant. La ville, faut-il le rappeler, est un chantier depuis quelques années. Les quartiers se transforment à vive allure : on rase arat kilo, on rase Casa incis
Des hôtels gigantesques ont poussé, d’autres terrains sont de vastes champs de ruines ; à l’endroit de l’Intercontinental où sont descendus les artistes, devaient se trouver encore il y cinq ans une « flopée » de petits bars populaires et des azmari bet.
Formats carrés, les images du nigérian Akinbode Akinbiyi sont d’une très grande beauté tout comme le titre de l’exposition : « The sweet sound of quiet footsteps » ; je classerais ces clichés dans la catégorie des images en « suspension », d’une indéfinissable finesse, des lignes composent des géométries dans le cadre, un sujet au premier plan s’efface pour révéler une scène en deuxième plan, quand les corps pénètrent dans le champ c’est avec subtilité, presque par inadvertance
Peu ou pas de portraits mais des traces de pas dans le sable sur cette plage de Lagos ou d’ailleurs où l’horizon penche parfois pour dévoiler au regard, une autre ligne de fuite.
Pendant une résidence, Akinbode a conduit un « workshop » autour de la photographie de rue, les images sont accrochées dans les autres salles : deux photographes se détachent : Goitom Habtemariam et Endalkatchew Tesfa Guebreselassié.
Le jour se lève sur l’avant dernier jour du festival.
Aujourd’hui le programme est chargé du matin 10h jusqu’au soir 19h
et plus, pour le vernissage de Dawitt L. Petros à « L’Atelier ».
Direction donc le British Council pour une matinée nigériane, avec deux événements : une exposition en plein air dans les jardins du centre culturel « My home is here » (De très grands tirages sur bâches, malheureusement peu visibles de la rue et difficile d’accès pour les citadins, tant les mesures de sécurité sont strictes à lentrée) et une projection de « Invisible borders » un road trip collectif de Lagos à Bamako.
Les deux propositions sont décevantes ; l’exposition censée montrer les effets du changement climatique (vaste programme !) au Nigéria se résume à une série d’images de vie quotidienne (parfois le pétrole, les déchets sont évoqués mais cela n’est pas suffisant) et l’on se dit que le sujet (très / trop ? à la mode) nécessiterait un travail plus poussé (des images d’archives confrontées à des images actuelles
?) ou carrément conceptuel.
Pour la projection, c’est artistiquement que le résultat pêche
Les 11 photographes nigérians peinent à nous proposer des images significatives (il y en a bien qui se détachent du lot), et le diaporama mériterait d’être repensé comme une véritable petite uvre multimédia (POM) à l’image de « L’envol » de Yo-Yo Gonthier.
Le sujet de la frontière, de l’altérité, du lien, de l’identité ne trouve pas de réelle forme.
Gageons que le prochain voyage (car le projet s’inscrit dans le temps) aboutisse à d’autres propositions.
L’après-midi c’est à l’université que tout se passe.
Dans la librairie de l’Institut des Études éthiopiennes se tient une table ronde sur la création photographique africaine. Y sont présents les photographes Shemelis Desta, Sammy Baloji et la vidéaste Grace Ndiritu (ces derniers présentent quelques-uns de leur travaux
lui, un travail de réflexion sur les collections de crânes du département ethnographique du Musée de Tervuren, en Belgique, elle sur la notion d’identité et sur le tourisme responsable : un regard appuyé sur un enfant en souffrance
Des sujets lourds de sens).
Puis vient le moment d’assister à la projection du film sur le grand reporter kenyan Mohamed Amin, celui dont les images de la famine en Éthiopie en 1984 avaient fait le tour du monde et entrainé un déchainement médiatique et humanitaire (Bob Geldoff, Mickael Jackson
). Le documentaire en est à la moitié quand une coupure d’électricité impromptue vient y mettre un terme (une demi-heure plus tard, la projection reprendra, après un bel échange en clair-obscur entre Salim Amin et le public).
Profitant de l’obscurité, je me suis glissé dans le minibus des artistes pour gagner l’autre bout de la ville. L’Atelier, qui ressemblait plus en début de semaine – faut-il le rappeler – à un chantier qu’à une galerie d’art, a réussi sa métamorphose.
L’endroit est méconnaissable et impressionnant. Le public nombreux. Un brasero lâche ses flammes d’enfer vers un ciel couvert.
L’espace a été divisé en deux salles : l’une dédiée au travail de Dawitt L. Petros, l’autre aux uvres d’artistes peintres éthiopiens bien connus des aficionados de l’art contemporain addissois. Le tout pour une proposition de « haute volée ».
Les fragments photographiques (des détails de matières et de couleurs capturés en parcourant la viles) de Dawitt se fondent sur les murs dont une aspérité, une fissure trouve un écho dans l’image et vice-versa.
Les photographies sont comme des pixels jetés – non par hasard – jusqu’à la charpente que recouvre la tôle ondulée.
Quant aux toiles, il sera temps d’en parler un autre jour tant certaines sont à couper le souffle (celles de Théodros Hagos notamment).
Lorsque je quitte les lieux, vers minuit, la musique joue encore fort
Une pluie fine s’est mise à tomber.
Je reprends le fil après une nuit blanche, une partie de khat dominicale entre amis, et un petit crochet, cet après-midi, dans le quartier de Ketchene en direction des collines d’Entoto (il s’y trouve encore un atelier de poterie artisanale gérée par des femmes), pour clore cette série de chroniques consacrées à la première édition du festival de photo d’Addis Abeba.
Samedi donc, dernière journée
Le matin, Sammy Baloji, investissait le hall de l’École des beaux-arts avec un travail de mise en abîme de l’histoire industrielle congolaise aux moyens de collages.
L’effet est saisissant, sorte de retour vers le futur, les stigmates de l’exploitation coloniale, et les portraits (ou les scènes de labeur) de ces travailleurs exploités comme le fut leur terre ; eux sont morts sans doute depuis longtemps quand les ruines de ces usines-bagnes restent encore, rouillantes et pourrissantes dans le paysage. Le travail de Sammy Boloji m’évoque, pour le fond, cette superbe adaptation du « Combat de nègres et de chien » de B.M. Koltès par Thalheimer montée au Théâtre de la Colline à Paris au printemps dernier (vision très violente et noire de la pièce, chur de travailleurs menaçant, patron cynique et fourbe
) et pour la forme – photographique cette fois -, celui de la série « seuils » d’Eric Rondepierre.
En deux mots, Sammy Baloji fait mouche !
Après une table ronde rondement menée sur l’essence du travail de photographe et les enjeux économiques (à l’Institut des études éthiopiennes), il faut filer au Musée National (tout près de là, à Amist kilo).
L’exposition de Nick Danziger, sur l’église orthodoxe, qui devait se tenir le mercredi 8 a donc été reportée à ce soir.
Si la collection d’images documente, de façon assez complète, les différents aspects de l’église éthiopienne (écriture millénaire : le Gee’z, relations avec les autres églises orthodoxes, différents pèlerinages et lieux de cultes
) les photos en N&B ne dégagent pas d’originalité ni de force particulière (hormis ce portrait de ce jeune homme croyant ou moine et une vue en plongée sur une foule).
Ceux qui n’ont pas de connaissance sur le sujet s’y cultiveront, les autres pourront profiter d’être au musée pour découvrir les collections « bigarrées » présentées dans les étages inférieurs.
Il s’agit maintenant de se rendre à l’autre bout de la ville, au Laphto complex, pour l’accrochage attendu de Pierrot Men. Je m’y rends en compagnie du peintre Bahailu Bezabih et de Karine (en courte mission à Addis).
Petit passage à Piazza, à l’atelier du peintre, dont le vis-à-vis est une vieille bâtisse surannée de style savoyard
En repartant Behailu me dit qu’elle fut érigée au début du 20ème siècle, par un français du nom de « Minas » et dont le nom fut chanté longtemps par des azmari.
Il faut rouler une bonne demi-heure pour se rendre sur le lieu du dernier acte de l’AAIFF, dans un tout nouveau « maul » aux airs de CNIT (le fameux builiding de la Défense).
Au dernier étage, en empruntant une rampe, nous arrivons à Madagascar.
L’espace est ouvert, aéré
les photos de Pierrot Men, dans la tradition des photos humanistes, racontent toutes une histoire où le photographe a vu un instant T, une course sur la plage, une ombre, une rafale de vent qui rabat un filet de pêche comme un voile sur le visage d’une jeune femme.
Superbe sélection d’un travail mené depuis de longues années à Fianarantsoa et ailleurs.
Le moment de la scène finale est arrivé.
Au bord de la piscine et sous un ciel étoilé, des bâches ont été accrochées : Jemal Shabazz nous convie à une série de mode, façon street fashion dans les années 80 aux Etats-Unis
En même temps un diaporama (une sélection amenée de France par Elise Atangana) de qualité, égrène ses images sur un mur opposé.
Bientôt, les discours de remerciement commencent, les artistes, l’équipe dorganisation, des visiteurs applaudissent, l’heure n’est pas encore au bilan mais aux encouragements,
Le beat du groupe de hip-hop mythique des années 80, le Grandmaster flash, lance la soirée.
Après une semaine riche en émotion.
Quelques liens vers des sites à consulter :
[la page Facebook d’Afriphoto]
[http://web.me.com/leokosm/ATELIER/]
[www.alexandergray.com/artists/dawit-l-petros] ///Article N° : 9848