Au cur et sans brume, mon pays s’enfonce
Au delà de mes forces, ma plume est atroce
Pour écrire ces mots, d’un pays en feu
Dont j’espère encore bâtir un peu d’espoir
Ils ont décidé qu’il ne va pas partir, qu’ils n’avaient peur de personne, même si la chasse était ouverte, il ne partira pas
Qu’est ce que nous sommes bêtes, à trop vouloir rester dans la jungle, nous avons développé la bêtise à l’excès,
Il faut les suivre ! Leurs speechs et discours deviennent plus agressifs et carnassiers, » biso yeyo bilombe oyo aza makasi abima » » nous voici les terribles que ceux qui se sentent forts, s’interposent »
Décidément ce n’est pas aujourd’hui que nous danserons au rythme de la rumba alternée, personne ne lâchera l’affaire
Ils l’ont déclaré tout haut sur la grande tribune : Nous ferons TOUT pour conserver le POUVOIR, TOUT CE QUI EST A NOTRE POSSESSION.
Toutes les subterfuges, les dramaturgies et les scénarios, qui à passer même sur le corps du dit peuple. De toutes les façons n’est ce pas qu’en 60 le vieux séminariste est passé par la voie indirecte ? Point de nouveauté sous le soleil n’est ce pas, alors vos gueules, vous n’avez qu’à les fermer !
On est jeune, on a encore du sang qui circule dans nos veines, on a encore tant à donner et tant à prouver qui à vous pincer les becs par des clous à bétons, et tant pis pour les crucifiés ; nous sommes prêts à tout, jusqu’au sacrifice de ce que vous pensez être suprême !
Pauvre Jean de La Fontaine, à beau mentir n’est plus qu’un proche depuis
Lorsque les mots se cherchent le mensonge n’est pas loin,
Lorsque les constitutionnalités s’évoquent le piège est déjà tendu, on vous connaît bandes des diables ;
Lorsqu’on l’on banalise les fondamentaux et diabolise les sacrés, on sent venir de la boulimie
On est incapable d’être ce qu’on l’on clame, incapable de s’instruire par ce que l’on prêche et surtout incapable d’être convertit par notre propre évangile
Honte à nous !
Le petit chaperon à décider de tronquer le cours de l’histoire, bouffer tout et tous : les chocolats, le panier, la grand-mère, le loup, mais ce n’est pas tout,
Il a dit qu’il bouffera aussi le sentier qui mène au village, le village entier, ainsi que la grande forêt
Bête sommes nous de croire que la nation est autant stérile et inféconde pour ne point enfanter d’autres bras et têtes pour conduire et bâtir sa destinée
Allez vous en, ici pas de place, allez dormir dans la belle étoile
On en a marre, mais partez bon sang, oui partez tranquillement ; laissez le train continuer.
Le mot » suite » existe dans toutes nos langues et dialectes, et le verbe » finir » aussi. Esili, Kwajiki. IMENI, INAISHA
Les plus belles chansons des nos hymnes ont deux refrains mais alors petit chaperon, ce n’est qu’un au revoir ; tu pourras cueillir des papillons et des plus belles, alors !!! Respecte la saison
Il y a une vie après la cuisine mon frère, t’en fais pas, n’écoutes point le petit diable qui t’entête, marque l’époque et casse toi
A chacun sa part d’histoire, à chacun sa mission,
Les personnes providentielles n’existent pas, même le christ n’à bossé que 3 bonnes années puis se tirer, et pourtant plus de deux milles ans après, on continue à parler de lui et beaucoup s’en remplissent la panse en son nom !
Alors qu’est ce qui se passe à vouloir ré- inventer la roue
On en a déjà vécu des pareils, c’est bon !
Tous les animaux de la jungle qui se sont soumis à ce jeu de miroir sur le lac, se sont noyés à grande gorgée. Épargne-nous ces éclaboussures, bon sang !
Ne te trompes pas, ce lac est si profond, obscure et vorace que nul n’en sort entier !
Il est temps que ça change et que nous changeons
Ceux là qui chuchotent à tes oreilles en inventeur d’éternité ne resteront pas sur le trône une décennie de plus, qu’est ce qui te prend !
Yoka biso! » Écoutes-nous ! »
Ne t’en fais pas les bruits d’applaudissement que tu auditionne sont monnayés de toutes pièces, les vraies voix et gorges déployées, c’est nous, nous qui suffoquons sous la misère générale, nous cette majorité étouffée,
Nous cette jeunesse sans avenir soumis au banditisme urbain,
Nous ces mères de famille sans sécurité sociale qui pleurons maintenant nos morts en silence rangée sur des places publiques comme des étalages des épices invendus sur le petit marché de Bitula;
On pleure en publique mais nos tristesses restent personnelles,
La mort a perdu son émotion et tout son drame
Les vrais cris de ras le bol viennent de nous, militaires sans soldes soumis aux différentes trahisons, incursions de tout bord, sabotage et détournement de soldes
Non ! La majorité ce n’est pas ces quelques centaines de ventres bedonnant aux poches trouées qui crient sur la place publique leurs obsessions des orgies politiques, » stp, stp on en veut encore, oh oui !oh oui : on te veut encore »
De la pure prostitution de consciences, de la gabegie intellectuelle !!
Non, après l’heure ce n’est plus l’heure, car ensuite s’additionne le mal et on marche dans du faux et dans l’entêtement, un vrai défie contre tout une nation voila ce que c’est !
Et là laisse moi te dire, que là, on va droit vers le gouffre, alors souviens toi des paroles de la grand-mère,
Ramènes les paniers à chocolat, passe par le bon chemin, évite ces loups,
Ne regarde surtout pas en bas de la branche, ces renards qui crient à tue tête pour bouffer le fromage de la république encore et encore, bouche toi les oreilles et avance.
Petit corbeau deviendra aigle puis sphinx pour vue que renard ferme sa gueule et crève de faim !
Personne ne défie un peuple ; même pas un demi dieu du temps de Héraclès !
Que personne alors ,Personne ne détournent le son de nos trompètes, il est clair : il sonne et veut un bon envol, les notes de nos clarinettes sont si justes à entendre, et nos mélodies si précises à auditionner
» Do ré mi passe le relais, do si la sol fa mi ré bye ! »
Likambu nini boye koo!
Alors; Petit chaperon bouges!
Stuttgart /Allemagne/Août 2014///Article N° : 12497