Voilà dix ans que le groupe existe : c’est en arpentant les scènes de l’hexagone qu’il a bâti sa réputation.
Au départ, trois amis, passionnés de ska décident de monter un groupe, histoire de jouer ensemble. Dans un sous-sol, une cave, puis une première scène, un festival, le continuum grandit, de nouveaux membres rejoignent l’équipe, qui opte définitivement pour un reggae éclectique.
En 1998, le collectif, qui désormais compte en son sein dix personnes, sort « Carnets de roots » qui reçoit un accueil inattendu du public. L’album se distille à plus de 40 000 exemplaires en moins de 18 mois. K2R enchaîne concerts sur concerts et fait de nombreux adeptes partout où il passe. Comme pour transmettre la magie du « live », le groupe grave un cd témoin de ses expériences. Avec plus de 200 dates par an, il est désormais connu partout dans l’hexagone. C’est à se demander où il trouve le temps de composer. Comme pour démentir cette remarque et répondre à l’appel de ses fans, K2R sort un troisième opus, à la frontière du ska, du reggae, du jazz et des musiques africaines. Un déluge de sons rebondissants. Avec 18 titres, on ne peut pas dire que K2R soit avare de musiques. Un régal.
L’appel d’R, de K2R Riddim (Aïlissam / Wagram)///Article N° : 1999