Chute des températures, eh oui, l’hiver est bel et bien installé. Mais pas de panique, il est possible de se couvrir avec allure et d’éviter les fashions faux pas.
Incontournable, la doudoune reste intemporelle pour cet hiver. La jeune marque Nash Prints It l’a saisie et propose deux modèles originaux en imprimés wax mêlant à la perfection la ouate, un matelassage impeccable. Leur prix oscille entre 119 et 249 euros. Leurs créatrices métisses parisiennes ; Shade Affogbolo et sa mère
Nafi Diarra (sénégalo – danoise) confectionnent les vêtements au Bénin où Vivi, le nom de leur première collection automne-hiver, veut dire « bon » ou « doux ».
Hayati Chayehoi ne reste pas en marge non plus et propose avec sa collection « Bring Me To Busan » vu lors de la Black Fashion Week parisienne d’octobre dernier, des créations qui entremêlent des inspirations issues des continents asiatique et africain avec une touche très européenne.
Des modèles amples inspirés du commun boubou, des coupes ajustées, des vestes esprits bombers, des trench sans ceinture, autant de modèles pour ravir notre garde-robe. Hayati utilise le wax, le lesso (tissu comorien) qu’elle marie avec d’autres matières. Des pièces épurées, tendances qui feront aussi le bonheur des sneakers.
Tout aussi chic et funky : les blousons de la marque éponyme Mafi Mahlet Afework, fondée en 2007 à Addis Abeba. Élue meil-
leure designer lors de la Semaine de la mode africaine en 2012 à New York, son implication auprès des femmes tisserands éthiopiennes lui a aussi valu d’être remarquée par l’ONU. Les vestes de la dernière collection de MAFI sont en coton bio.
Dans un tout autre style, la marque de l’Érythréenne Bisrat Negassi. La collection « Black Out, Black In, Perfect Harmony » permet de mettre le wax en avant, ou uniquement en doublure à la faveur du cachemire et de la laine à l’extérieur. C’est un peu le concept de « Noire dehors et africaine dedans« , comme se plaît à dire la styliste basée à Hambourg. Le wax et ses couleurs flamboyantes permettent en effet d’ensoleiller ses manteaux. Ses pièces confectionnées par elle-même sont coupées façon haute couture. Les prix varient entre 140 et 300 euros.
Avec l’effervescence de nouveaux créateurs surfant sur les tendances et utilisant avec subtilité des matières estampillées « Afrique », chacun pourra adopter une pièce mode de choix pour se couvrir sans casser sa tirelire. La toile a permis de mettre en avant de nouveaux créateurs. Il court même le bruit que des ventes privées sont d’ores et déjà en préparation… A vos marques, prêt…
www.facebook.com/HayatiChayehoiofficial
www.nashprintsit.com
www.mafimafi.com
www.negassi.com///Article N° : 12682