Sous les branches de l’Udala est le titre du premier roman de Chinelo Okparanta. Ce livre est sorti fin août pour la rentrée littéraire. Il est publié aux éditions Belfond.
Dans ce premier roman de Chinelo Okparanta, l’auteure raconte les espoirs d’Ijeoma. La protagoniste découvre ses désirs, sa sexualité, sa quête de liberté et d’amour. Dans une langue légère et pleine d’émotions Chinelo Okparanta parle des tabous de la société nigériane.
Le roman s’ouvre sur fond de guerre civile du Biafra au Nigéria, on y suit donc Ijeoma. La jeune fille igbo tombe amoureuse d’Amina, cette dernière est une haoussa. Leur amour sera découvert et qualifié d’ » abomination » par le poids des traditions familiales et religieuses.
L’udala est un fruit (le préféré de l’auteure), il fait référence à la fertilité féminine. Dans le roman, il est raconté une légende selon laquelle si une fille ou une femme s’assoit sous un arbre d’udalas les esprits qui y habitent vont la rendre fertile. Dans le roman on trouve une riche tradition orale avec des proverbes, des contes populaires, des légendes. Les rêves sont également très présents.
Dans le roman l’udala représente la féminité, que doit être une femme, qui a le pouvoir de le décider. On voit Ijeoma évoluer pour définir sa féminité au-delà des normes. Avec ce roman, Chinelo Okparanta donne aux communautés homosexuelles leur place dans l’histoire nationale du Nigeria.
Chinelo Okparanta à 37 ans, elle est née au Nigéria à Port Harcourt, elle a émigré avec sa famille aux États-Unis à l’âge de 10 ans. Elle a été primée pour son recueil de nouvelles Le Bonheur, comme l’eau. Elle est également enseignante.
