Fiche Personne
Théâtre
Cinéma/TV
Raja Amari
Réalisateur/trice, Dramaturge, Scénariste
(Femme)
Tunisie
© DR
Français
Réalisatrice, scénariste et dramaturge tunisienne.
Née le 4 avril 1971 à Tunis. Après une maîtrise de Littérature et de Civilisation française à l’Université de Tunis, Raja Amari suit des cours à la FEMIS (Fondation Européenne de Image et du Son) en département scénario, à Paris. Après sa sortie de la FEMIS, elle réalise deux courts-métrages « Avril » et « Un soir de juillet » qui ont obtenu de nombreux prix et un documentaire « Sur les traces de l’Oubli » sur Isabelle Eberhardt. Elle réalise son premier long-métrage, Satin rouge (Sélection Officielle Festival de Berlin 2002) qui obtient, entre autres prix, le « Best New Director Award » au Seattle International Film Festival et le prix du « Meilleur film » au Torino International Film Festival. « Dowaha – Les Secrets » (Sélection Officielle Mostra de Venise 2009, Meilleur Long Métrage au Festival de Milan 2010 et Prix de la Critique au Festival de Tübingen 2010 en Allemagne) est son deuxième long-métrage. Printemps Tunisien est son troisième Long métrage, sorti en 2014, en session spéciale aux JCC 2014 et en Compétition Officielle au Fespaco 2015. Son quatrième long métrage, Corps étranger (Foreign Body / Jassad Gharib) est projeté en 2016 à Toronto au TIFF 2016, pour sa Première Mondiale.
Née le 4 avril 1971 à Tunis. Après une maîtrise de Littérature et de Civilisation française à l’Université de Tunis, Raja Amari suit des cours à la FEMIS (Fondation Européenne de Image et du Son) en département scénario, à Paris. Après sa sortie de la FEMIS, elle réalise deux courts-métrages « Avril » et « Un soir de juillet » qui ont obtenu de nombreux prix et un documentaire « Sur les traces de l’Oubli » sur Isabelle Eberhardt. Elle réalise son premier long-métrage, Satin rouge (Sélection Officielle Festival de Berlin 2002) qui obtient, entre autres prix, le « Best New Director Award » au Seattle International Film Festival et le prix du « Meilleur film » au Torino International Film Festival. « Dowaha – Les Secrets » (Sélection Officielle Mostra de Venise 2009, Meilleur Long Métrage au Festival de Milan 2010 et Prix de la Critique au Festival de Tübingen 2010 en Allemagne) est son deuxième long-métrage. Printemps Tunisien est son troisième Long métrage, sorti en 2014, en session spéciale aux JCC 2014 et en Compétition Officielle au Fespaco 2015. Son quatrième long métrage, Corps étranger (Foreign Body / Jassad Gharib) est projeté en 2016 à Toronto au TIFF 2016, pour sa Première Mondiale.
English
Tunisian Filmmaker.
Raja Amari was born in Tunis. She completed a Master’s degree in French literature at the University of Tunis and studied cinema at La Fémis. Her features include Satin Rouge (2002), Buried Secrets (2009), and Foreign Body (2016).
Raja Amari was born in Tunis, on April 4th, 1971. She has a diploma from the screenwriting departement of the Femis (Paris), and a degree in literature. She has directed two short films : « Avril » (1998) which received the Special Jury Prize in Milan, and « Un soir de juillet » (2000). She directed her first feature film, « Satin rouge », in 2001. She also wrote a play, « Les Lois de l’inertie », and a piece for France Culture (radio), « Le Sable qui chante ». « Dowaha (Buried Secrets) », directed in 2009, is her second feature.
« Printemps Tunisien » (2014) is her third Feature (selected at JCC 2014 and in Official Competition at Fespaco 2015). Her fourth feature, Foreign Body (2016), was World premiered in Toronto at TIFF 2016.
Raja Amari was born in Tunis. She completed a Master’s degree in French literature at the University of Tunis and studied cinema at La Fémis. Her features include Satin Rouge (2002), Buried Secrets (2009), and Foreign Body (2016).
Raja Amari was born in Tunis, on April 4th, 1971. She has a diploma from the screenwriting departement of the Femis (Paris), and a degree in literature. She has directed two short films : « Avril » (1998) which received the Special Jury Prize in Milan, and « Un soir de juillet » (2000). She directed her first feature film, « Satin rouge », in 2001. She also wrote a play, « Les Lois de l’inertie », and a piece for France Culture (radio), « Le Sable qui chante ». « Dowaha (Buried Secrets) », directed in 2009, is her second feature.
« Printemps Tunisien » (2014) is her third Feature (selected at JCC 2014 and in Official Competition at Fespaco 2015). Her fourth feature, Foreign Body (2016), was World premiered in Toronto at TIFF 2016.
Español
Nace en Túnez en 1971. Estudia Literatura y Civilización Francesa en la Universidad Tunis I antes de trasladarse a París para estudiar en la École Nationale Supérieure des Métiers de l’Image et du Son (FEMIS), donde se gradúa en 1998. Trabaja como crítica cinematográfica para varias revistas tunecinas, entre las que destaca Cinécrits, al tiempo que realiza sus primeros cortometrajes: Le Bouquet(1995), Avril(1998) y Zat masa’final juillet(2001).
La recuperación del cuerpo y la realización del deseo de la mujer, por encima de las convenciones sociales o la edad, es el eje sobre el que se mueve Satin Rouge (2002), su primer largometraje de ficción. Al mismo tiempo que su protagonista va destapando su cuerpo, adoptando ropas más ligeras y coloridas, soltando su pelo y descubriendo las posibilidades del maquillaje, haciéndose, en definitiva, visible a sí misma y comenzando a escuchar a un cuerpo erotizado que demanda bailar, expresarse, ser tocado y mirado… de igual manera destapa Amari los prejuicios de la sociedad tunecina.
Su siguiente trabajo es Sur les traces de l’oubli(2004), documental sobre la escritora y viajera suiza Isabelle Eberhardt, feminista que vivió con una extrema libertad en el siglo XIX en el desierto norteafricano.
En su segundo largometraje de ficción, Dowaha (2009), la directora aborda de manera aún más radical la descripción de personajes femeninos y las relaciones que se establecen entre ellos. Dowahase inscribe en cuanto a temática y estilo de puesta en escena dentro de los mismos códigos que Satin Rouge, aunque la directora va más allá, al generar una atmósfera asfixiante que se orienta hacia el género fantástico o de terror, con grandes dosis de suspense y misterio, abriendo nuevas vías en el contexto del cine tunecino, en el que normalmente es el contenido y no la forma lo que decide lo esencial. Una historia de madres y de hijas sometidas, y de rebelión, que se desata cuando una pareja joven y moderna llega a vivir a la casa.
La recuperación del cuerpo y la realización del deseo de la mujer, por encima de las convenciones sociales o la edad, es el eje sobre el que se mueve Satin Rouge (2002), su primer largometraje de ficción. Al mismo tiempo que su protagonista va destapando su cuerpo, adoptando ropas más ligeras y coloridas, soltando su pelo y descubriendo las posibilidades del maquillaje, haciéndose, en definitiva, visible a sí misma y comenzando a escuchar a un cuerpo erotizado que demanda bailar, expresarse, ser tocado y mirado… de igual manera destapa Amari los prejuicios de la sociedad tunecina.
Su siguiente trabajo es Sur les traces de l’oubli(2004), documental sobre la escritora y viajera suiza Isabelle Eberhardt, feminista que vivió con una extrema libertad en el siglo XIX en el desierto norteafricano.
En su segundo largometraje de ficción, Dowaha (2009), la directora aborda de manera aún más radical la descripción de personajes femeninos y las relaciones que se establecen entre ellos. Dowahase inscribe en cuanto a temática y estilo de puesta en escena dentro de los mismos códigos que Satin Rouge, aunque la directora va más allá, al generar una atmósfera asfixiante que se orienta hacia el género fantástico o de terror, con grandes dosis de suspense y misterio, abriendo nuevas vías en el contexto del cine tunecino, en el que normalmente es el contenido y no la forma lo que decide lo esencial. Una historia de madres y de hijas sometidas, y de rebelión, que se desata cuando una pareja joven y moderna llega a vivir a la casa.
Films(s)
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Corps étrangerLong-métrage – 2016Samia, une jeune immigrante sans papiers, trouve un travail dans une famille parisienne de la classe moyenne. Sa présence change dramatiquement les relations au sein des membres de la famille. La personne la plus dépenda…Raja Amari est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Printemps tunisien (Rabii Tounes)Long-métrage – 2014Tunisie, quelques semaines avant la chute de Ben Ali (en 2011). Trois garçons et une fille vivent et survivent dans une société de plus en plus étouffante et inégalitaire. Leur itinéraire croise celui de la révolution tu…Raja Amari est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Secrets (Les) – DowahaLong-métrage – 2009Aicha, Radhia et leur mère vivent à l’écart du monde dans une maison à l’abandon dans laquelle la mère a déjà travaillé comme domestique. Leur quotidien vacille le jour où un jeune couple vient s’installer dans la maiso…Raja Amari est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Lambeaux (Personne ne sait)– 2007Ce film a été retenu parmi 8 projets de films par le Fonds Sud Cinéma en 2007.Raja Amari est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Un soir de juilletCourt-métrage – 2001La vieille Saida est appelée à l’occasion des mariages pour exalter avec le henné, les massages, le maquillage la beauté des mariés le jour de leurs noces. Mais Miriam n’est pas une femme comme les autres, elle refuse le…Raja Amari est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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Ou Noir ou Blanc– 19981998, Tunisie, 35m/m N/B et couleur Un film de Anouar Ben Aissa avec Raouf Ben Amor, Kamel Touati, Hassen Harmes, Nabila Ben Miled Scénario : Raja Ameri (Raja Amari) et Anouar Ben Aissa Images : Belgacem Jelli…Raja Amari est lié(e) à ce film en tant que scénariste
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Bouquet (Le)Court-métrage – 1995Il s’agit du premier court-métrage de Raja Amari, alors encore étudiante à la FEMIS.Raja Amari est lié(e) à ce film en tant que réalisateur/trice
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