Wasis Diop* s’insurge…

Au nom du droit

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 » L’Afrique se fait mal à elle-même à cause du piratage. Mes albums sont piratés et vendus, sans que je le sache. C’est contre nous qu’on le fait. Je n’en veux pas à ceux qui le font. Pour eux, c’est un moyen de gagner de l’argent. Mais j’en veux aux autorités qui laissent faire. J’en veux aux gens qui les laissent pirater, qui leur donnent le droit de pirater. C’est là où il y a la responsabilité. Il n’y a pas de volonté politique. Et dans la mesure où ça ne repose sur aucune volonté politique et sur aucune organisation, on ne peut lutter contre. Si nous voulons qu’il y ait un marché chez nous, si nous voulons nous organiser et satisfaire tous nos besoins en structures professionnelles… si nous voulons que chaque musicien qui se lève le matin, qui fait ses gammes, qui sue, qui espère et qui y arrive, puisse bénéficier un jour de son travail, il faudrait que nos gouvernants fassent quelque chose. Le travail des artistes en Afrique, je suis désolé, n’est pas respecté « .

*Dernier album, Toxu, chez Polygram.///Article N° : 627

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