Sorti en novembre dernier, l’album Afrikan Kouleurs de Smarty, rappeur du groupe Yeleen, fait son petit bonhomme de chemin. Après le sacre du meilleur clip vidéo avec le titre Le chapeau du chef aux Kundé 2013, l’artiste vise à présent le Prix Découvertes RFI 2013.
À l’occasion du 8e Festival des Cultures d’Islam « Par Ici Dakar », Africultures rencontrait Didier Awadi, rappeur sénégalais reconnu et engagé, membre fondateur du Positive Black Soul (P.B.S). En ouverture du Festival, il se produisait le soir même en compagnie de Matador, autre fervent défenseur de l’esprit hip-hop « made in Galsen ».
Mulatu Astatké est sans conteste l’icône itinérante de l’Ethio Jazz. Avec Sketches of Ethiopia il renforce le lien avec des musiciens africains d’autres horizons…
Pour sa huitième édition, le Gwo Ka Jazz festival élargit ses horizons. De la rumba congolaise, une jazzwoman belge Fanny Bériaux, sans oublier les fondamentaux de cette musique racine, entre la Caraïbe et l’Afrique
Quand des Anglais branchés de la scène londonienne rencontrent deux musiciens kenyans ça donne [Owiny Sigoma Band]Owiny Sigoma Band et l’album Power punch, une fusion électro inégale. Le projet a surtout le mérite de mettre en lumière une musique trop occultée en Occident : celle des Luos.
Les Tamikrest sont sans conteste les fils adoptifs du groupe touareg Tinariwen. Leur troisième album, dédié aux femmes victimes de guerre s’appelle Chatma.
Héros discret de la musique sénégalaise, Noumoucounda Cissoko a été pendant vingt ans le korafola des Positive Black Soul. Avec Faling il partage enfin son premier album international.
Dans le sillage de Fela Kuti on pense toujours à Tony Allen. Mais il n’y a pas que le batteur éclectique à porter l’héritage du « Black President ». Dele Sosimi a créé une base Afro Beat à Londres.
Aux côtés de l’Afro-Gipsy band, Wanlov the Kubolor mélange les sonorités d’Afrique de l’Ouest aux fanfares d’Europe de l’Est. Traduction musicale de l’expérience culturelle de l’artiste né d’une mère roumaine et d’un père ghanéen. Mais ce « gipsy africain » est aussi la moitié du duo, Fokn Boys, à l’humour aiguisé et la critique acerbe. Rencontre avec le caustique Emmanuel Owusu-Bonsu.
Ex-membre du Pee Froiss, Xuman a fait le buzz au Sénégal avec son JT Rap, grille de lecture savoureuse et mordante de l’actualité. L’occasion de revenir sur le parcours d’un rappeur engagé
Retour sur une galette sortie chez Buda Musique en France, en provenance directe des Studio Kabako, à Kisangani. Retour sur le premier opus solo d’un guitariste congolais connu pour ses audaces sur scène. Flamme Kapaya écrit pour la danse, mais pas seulement. Sa rumba dépote, s’invite dans l’ailleurs, et raconte la terre des aïeux.
Producteur House connu des dancefloors d’Ibiza ou de Luanda, Boddhi Satva reste fidèle à ses origines (centre) africaines, qu’il met à l’honneur dans le très personnel Invocation.
Avec son nouveau projet Les Déserteurs, Kaddour Haddadi s’entoure de musiciens chaâbis pour reprendre des airs de chanson française. Rien de surprenant pour cet artiste qui n’aime rien de plus que de faire dialoguer les univers. De son groupe de rap MAP en passant par les festifs HK et les Saltimbanks, ce Roubaisien, de parents algériens, navigue entre ses appartenances multiples pour parler à l’universel. Rencontre entre Bergerac où il réside désormais et la Palestine où il se rend pour un concert.
Le temps des orchestres de rumba congolaise est révolu. Même le Staff Benda Bilili a fermé boutique. Avec le groupe [Black Bazar], Alain Mabanckou a voulu inverser la tendance
Le festival des Étonnants Voyageurs s’est déroulé du 18 au 20 mai 2013 à Saint-Malo. La manifestation qui réunit des écrivains du monde entier a aussi été l’occasion pour une poignée de Malouins de s’initier au slam. Alors le 18 mai, plutôt qu’une lecture par Ryad Assani-Razaki ou encore des tables rondes en présence de Teju Cole (article à venir) ou Pinar Selek, Africultures vous emmène à la restitution de cet atelier animé par Insa Sané.
Entretien de Anglade Amédée et Anne Bocandé avec Passi
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Africultures | Entretien
Avec Ère Afrique, Passi réunit des têtes d’affiches du continent pour un album ambiancé. De Manu Dibango à Naby en passant par ses acolytes du Bisso na Bisso, le rappeur franco-congolais revendique son panafricanisme. Rencontre avec un artiste, business man et parrain de la nouvelle édition de la [Quinzaine du hip-hop] en Île-de-France qui s’ouvre le 22 juin 2013, avec une place d’honneur aux artistes sud-africains et sénégalais.
Avec leur album fraîchement sorti, Ya Amar, le groupe métissé Egyptian Project, mêle aux sonorités du Delta du Nil les ambiances du trip-hop, de l’électro ou de la musique classique. Sur scène, il offre un beau moment de fusion réussie entre les mélodies des deux rives de la Méditerranée, avec un résultat parfois proche de la musique de transe, entre solos de rababa (sorte de violon égyptien) et envolées électroniques. Plongez dans la genèse de cette aventure musicale hors du commun