Cela avait commencé le 2 octobre 2002 avec un colloque au même château de Namur sur » la circulation de la production cinématographique francophone » et avait été poursuivi au festival de Cannes en mai 2003 avec une rencontre sur l’harmonisation des accords de production bilatéraux et des mécanismes de soutien à la production. La volonté de l’Agence de la Francophonie en liaison avec le festival de Namur, le Centre du cinéma et de l’audiovisuel de la Communauté française de Belgique, du CNC français et de la Société de Développement des Entreprises Culturelles (Québec) était avec cette nouvelle rencontre d’avancer concrètement sur la question de la diffusion des uvres. On en trouvera ci-dessous le compte-rendu résumé.
Aboutir est une autre paire de manches que se réunir ! La continuité est essentielle.
Rendons hommage à Daniel Toscan du Plantier qui était présent à Namur en octobre 2002.
Deux pistes étaient dégagées : les accords de coproduction bilatéraux et les aides spécifiques à la production. Deux axes de travail dégagé : accentuer la complémentarité des accords bilatéraux et faciliter la diffusion des films au Sud.
Le niveau de production est satisfaisant en termes de quantité et qualité mais ils ont beaucoup de mal à sortir de leurs frontières nationales.
Comment ouvrir les espaces de diffusion ? Il faudrait faire se rencontrer les professionnels de la diffusion dans différents pays et identifier l’intérêt qu’ils auraient à collaborer.
Il y a 15 ans déjà, un colloque à Namur se réunissait sur la circulation des films francophones ! Il s’agit d’aboutir pour trouver des solutions pratiques nationales, régionales et internationales.
Notre société exporte des films, une quarantaine par an, non parce qu’ils sont français mais parce qu’on les trouve bon. Partout dans le monde, on connaît le cinéma français. Par contre, en France, ce n’est pas le cas ! Des espaces naturels pour le cinéma français se sont fermés. Indonésie : une loi prévoit que le film doit être doublé en anglais ou en indonésien, ce qui ferme au français. L’amortissement des films hollywoodiens dans leur pays d’origine fait qu’ils arrivent sur des marchés gratuitement, avec leur matériel de promotion. On est en concurrence avec une cinématographie d’auteur de qualité, ce qui réduit notre espace de conquête. Le cinéma francophone exportable grossit en quantité mais se concentre sur 8 ou 10 films par an.
La réflexion commence à se faire dans les territoires africains : le lien avec la langue française ne garantissant pas le succès, la question de la francophonie risque de ne plus se poser en terme de langue. Kini & Adams est-il un film francophone ? Je considère que oui, mais il est tourné en anglais.
Faut-il continuer à faire des colloques si on ne résout pas les problèmes de lois et réglementations qui empêchent les films de circuler, par exemple du Cameroun à la Belgique ?
Cela laisse supposer qu’il y a un contrôle douanier et qu’on arrêterait le film à la frontière. La difficulté n’est pas là : c’est qu’il trouve un distributeur, un exploitant et une aide à la promotion.
Qu’est-ce qu’un film francophone aujourd’hui ?
La Francophonie est un espace culturel et politique. Il n’y aucune obligation à tourner en français. Les films du Maghreb sont tournés en arabe. S’ils désirent circuler, la question du doublage ou du sous-titrage se pose.
Un film tunisien rencontre plus de difficultés de distribution sur le territoire national qu’à l’étranger. Le parc des salles est vétuste et mal situé, dans les centre-villes transformés en zones de bureaux loin des banlieues. Avant la libéralisation du secteur en 83-84, il y avait une billetterie centrale et des salles entretenues par l’Etat. Il y avait le goût, l’envie et le plaisir d’aller au cinéma. Sans billetterie unique, les entrées des salles sont comptabilisées sur des cahiers d’écolier. Les producteurs qui reçoivent parfois des a-valoir ne récupèrent plus rien. Aucun moyen de contrôle : Satin rouge est resté 13 semaines à l’affiche mais d’après les distributeurs n’a généré aucun bénéfice !
A Casablanca au Maroc, un multiplexe a ouvert en bord de mer et attire les spectateurs qui délaissent les salles mal entretenues du centre-ville.
Lors des JCC, il y a toujours foule pour les films nationaux. La solution est dans la diffusion en réseau. Les télévisions devraient passer les bandes-annonces des films. La Tunisie qui l’a supprimé lors du passage au satellite a vu le nombre de spectateurs chuter.
Les films ethnologique post-indépendance rencontraient leur public. Les films du Sud sont devenus ensuite des films de commande tacite pour répondre aux attentes des bailleurs de fonds du Sud et du Nord. Le cinéma africain et maghrébin affronte un problème avant tout commercial : le cinéma est une industrie. Le réseau de salles ne suffit pas.
Nous avons mis en place les ateliers Sud-écriture depuis 1997, avec l’aide de l’AIF : une action en faveur des cinémas du Sud est possible. Favoriser la diversité culturelle et le dialogue des cultures. Dans le monde arabe qui devrait être notre marché naturel, les échanges ne se font qu’unilatéralement. Aucune production maghrébine n’est présente sur les écrans égyptiens. Pas de marché, pas de salles et plus de culture d’aller au cinéma : pourquoi faire encore des films ?
L’exploitation est avant tout un domaine privé. Euromed audiovisuel aide les films à sortir. Des pays ont un retard dans l’implantation des salles ; c’est le cas de la Tunisie, moins du Maroc. Le Mégarama, projet privé de 14 salles, dont vous parliez, a fait beaucoup avancer les esprits. L’exploitation doit être un business rentable quand on sait le faire. Les moyens minima ne sont pas toujours réunis en Afrique alors que l’investissement est coûteux. Le programme Africa cinéma devrait aider les choses.
Africa cinéma, initiative de l’AIF, du MAE et l’UE est une réponse aux préoccupations souvent exprimées. Cela s’appuie sur la capacité des professionnels à faire un travail compétent pour dynamiser leur marché et générer des retours financiers.
La distribution soutenue par Africa cinéma concerne un minimum de cinq territoires pour une rentabilité plus large.
Mais vu l’état de dégradation du parc de salles, nous avons mis en place un soutien (rénovation écran, cabine de projection, fauteuils) contre leur engagement dans la diffusion des films africains.
Nous proposons que les films francophones fassent partie du processus.
Nous voulons aussi renforcer par des formations la compétence des professionnels africains (exploitants et distributeurs).
25 ans d’expérience mais fermeture de la société. Les films du Sud représentaient la moitié de ceux que nous avions pris en distribution. Ce qui était difficile était de trouver un écran pour plus d’une semaine ou deux. La totalité de l’art et essai est en réduction et placer les films moins » porteurs » relève de la gageure. Il faut payer des minimums garantis pour les films et essayer de les rentabiliser. La prise en charge télévisuelle s’est complètement dégradée : les films du Sud y ont disparu. La télévision est un maillon extrêmement important et ne peut ainsi se soustraire à une de ses taches.
Nous avons essayé de créer un circuit où ces films recevraient toute l’attention : salles mais aussi centres culturels, maisons de la Culture etc. en déployant l’animation pour capter l’attention sur ces films. Le festival d’Openduck s’est investi par exemple dans la diffusion de quatre films en voyageant avec les films, s’arrêtant de un week-end à deux semaines, en créant une ambiance festivalière avec expo photo, repas etc. et en insistant sur l’encadrement.
Je suis réalisateur de films documentaires, devenu producteur et distributeur par la force des choses.
TV5 : quand on vend un film à 5000 euros et que ce film est montré dans le monde entier, c’est terrible pour un producteur ! Nous aurions besoin d’une ouverture dans les chaînes hertziennes. Il faudrait que les films du Sud trouvent leur place dans les espaces » riches » de la francophonie.
L’accompagnement est nécessaire : cela peut être le réalisateur mais cela devient très lourd de multiplier les débats. L’action des associations est essentielle.
Le film documentaire est encore relégué comme le parent pauvre du cinéma. Comment faire pour que le documentaire ait une place réelle. On nous donne des strapontins. Il faudrait que l’aide au film documentaire soit équivalente au film de fiction. Un film est un film.
TV5 a des espaces linguistiques précis qui limitent ce que vous dites. Et c’est plus que 5000 euros. Mais le problème de TV5 est la censure dans les espaces où on peut choquer (Moyen-Orient etc).
Le lien avec l’audience et le succès des films en salles est important pour une télévision : on travaille au travail en chaîne. La deuxième chaîne prévoit des cycles de films du Sud.
Cela ne peut pas être le succès en salles qui doit être déterminant. Les films du Sud ne l’ont pas.
L’expérience de Mille mois de Faouzi Bensaïdi est très positive (d’ailleurs coproduit par la RTBF). Je suis une dévoreuse de séminaires du plan média : ma formation m’a permis de tisser un réseau de relations et d’arriver sur le marché sans trop d’erreurs.
Mille mois : ce film a été très en amont par son vendeur international sur la question de son positionnement. Il a été vendu sur 7 ou 8 territoires et pas des petits. Il a une vraie vie de film comme n’importe quel autre film. C’est pourtant un film demandant. Il a été travaillé avec les bons intervenants au bon moment.
L’éducation est essentielle aussi pour le cinéma : on ne forme pas un public potentiel pour les films de demain. Le jeune consommateur doit s’ouvrir au cinéma : il faut ramener le cinéma dans les écoles et la compréhension du cinéma.
Lumumba : film que j’ai également coproduit. Raoul Peck a fait du porte à porte en Afrique et a rencontré un réel succès. Aux Etats-Unis, il a été distribué par une petite société et a fait un score impressionnant.
On a acheté les droits de quatre films et les avons fait circuler dans toute la Belgique. Autour de ces partenaires, nous avons près de 400 séances. Il y a un marché porteur en Belgique si les outils de communication sont adaptés (bande-annonce, copies sous-titrées bilingues). On va continuer ce travail durant trois ans pour prouver que la chose est possible en Belgique.
En Afrique, les gens de 50 ans avaient l’habitude de voir des films francophones et il n’y en a plus. Les salles programment 600 films par an mais que de l’américain ou de l’asiatique.
La bourse promotionnelle permet au film de jouer dans une autre cour que normalement.
Lumumba : l’effort institutionnel avait été important pour relayer l’effort du professionnel.
Il faut pouvoir aller vers les marchés.
Le Fonds Sud cinéma admet les documentaires de création. Le Fonds Sud Télévision permettra de cofinancer des documentaires.
Je suis surpris : je ne comprends pas que Toussaint Tiendrébéogo ne soit pas à la tribune. On a parlé de Lumumba, exemple de coopération entre Ecrans Nord-Sud et Jacques Bidou. Ce modèle a servi de déclic pour Africa cinéma dont le but est de faire une dizaine de Lumumba chaque année. Africa cinéma est une véritable avancée.
Nous avons préféré avoir des seulement des professionnels, les institutions étant dans la salle.
Nous soutenons surtout le documentaire coproduit par des maisons de production belges. Les films de fiction aidés ont été africains. Le reportage et le documentaire nous intéressent toujours. Je remarque qu’un film présenté en salles classiques ne marche pas et dans un cadre festif attire davantage ! Les exploitants disent gagner leur vie avec les glaces et les bonbons ! Faisons la fête autour du cinéma quand c’est possible.
Rien n’est possible sans un minimum de volontarisme. Ce qui va de soi est une image formatée mais dès qu’on parle de diversité, il faut une action, des mécanismes, des leviers pour un travail de résistance.
Les salles de cinéma sont essentielles : elles sont l’espace de circulation du cinéma. Un film qui n’a pas de lieu reste fragile.
On ne parle jamais de la culture cinématographique : un travail est à faire auprès des écoles.
Le Viet-Nam a décidé il y a six mois de permettre à tout étranger de venir monter des maisons de production et à ouvrir des salles. 80 millions d’habitants, en majorité des jeunes qui adorent le cinéma. Tout était réuni pour que des films francophones puissent fonctionner : aucun film français n’a été programmé car les films français sont payants et les américains ne le sont pas.
Nous n’arrivons pas avec les mêmes atouts sur le marché. Un film belge tient deux semaines en salles en moyenne. On compte ensuite six mois pour la sortie dvd puis douze mois ou plus selon les accords pour la télévision. Cette dynamique doit être revue. Je ne suis pas sûr que tous les films doivent avoir une existence dans le schéma de la distribution classique. Plus on est pointus aujourd’hui, plus on peut trouver son public.
Des livres sortent sur des auteurs mais on ne trouve pas leurs films ! Problème de l’information.
La projection dvd avance vite et les réglementations de dépôt de films en 35 mm doit être revue.
La naissance d’Africa cinéma est une vraie avancée. Dans le cas de la Belgique, il faut une évolution. Les initiatives d’Africalia devraient être fortement soutenues par la Communauté française de Belgique. Les Américains sont présents au Cameroun : ils trouvent des fonds pour intervenir et ouvrir des salles qui passent leurs films. Question : la Belgique est-elle partenaire sur le terrain ?
Nous avons un problème de budget mais il faut étudier le dossier : je m’en ferai le défenseur.
Nous avons mis en place un programme » Ecrans noirs pour tableaux noirs » dans les écoles mais le fait que ce soient des films courts nous coupait de tout intérêt aussi bien des médias que des institutions.
Adangaman a reçu la bourse francophone : cela nous a permis d’engager un professionnel pour s’occuper de la diffusion du film. Il a été vendu dans une vingtaine de pays, a fait 20 000 entrées dans une seule salle à NY avant qu’il ne soit retiré après le 11 septembre. La sortie en Suisse est très difficile mais avec une réelle ouverture au cinéma documentaire. En Suisse, 7 à 8000 entrées est normal, 20 000 entrées est un succès.
L’exemple de la Corée du Sud qui a imposé un quota de films sud-coréens dans les salles est-il pensable en Europe ?
Il faut une volonté politique pour une politique culturelle. La France impose un maximum de 40 % de films américains sur les antennes et c’est respecté. Je suis partisan d’une politique de quotas.
Les réactions des professionnels seraient très fortes face à des quotas. Il y a en France un décret de 53 qui n’est pas appliqué. En Espagne, il y a un système de quota d’un film espagnol pour trois autres films, mais il n’y a jamais dans ce pays de films africains ou maghrébins. Le programme média a mis en place un système d’incitations. Il faut soutenir ces politiques et leur donner davantage de moyens. Il faut voir ce que sera Média ++ de l’UE. Les Américains reviennent à l’Unesco pour menacer les acquis en termes d’incitations.
On a les Américains dans notre cour arrière. On faisait des films d’auteur. Depuis 4-5 ans, on a diversifié notre cinématographie avec des films de genre. J’ai accès aux salles avec des films québecois, français, étrangers. En 2003, La grande séduction, un film québecois, a fait 6,5 millions, le plus gros chiffre de l’année ! Mais quand le cinéma québecois fonctionne, le film français diminue, ce qui est le cas cette année. Ici, en Europe, pas moyen de sortir les films québecois : aucun distributeur n’en veut malgré des prix du public dans les festivals et une bonne réception générale.
La barrière linguistique joue. La France est un grand pays où les frais de promotion sont très chers : ce n’est pas possible à moins de 200 000 euros. Aucune télé ne s’engage, bien que le film québecois rentre dans le quota, qui joue là en votre défaveur car il prend la place d’un film français.
Depuis deux ans on ne parle que de diversité culturelle mais elle n’est pas respectée en France.
La France reste le pays le plus ouvert en terme de diversité et de soutien. Le problème est une absence de désir des professionnels et du public. Nous essayons de faire des propositions de type commercial aux entreprises privées pour que les professionnels travaillent dans une meilleure rentabilité. Europa cinéma n’oblige personne mais dit si vous passez des films français, on vous aide.
La seule industrie où le quota s’applique est la chaîne de télévision : il est de leur responsabilité d’avoir des règles de bonne conduite en échange de l’autorisation de toucher tant de personnes à la fois.
En tant qu’organisateur de festival, nous constatons l’inverse du manque d’envie. Nos festivals témoignent du grand intérêt du public. Du côté des écoles, la demande explose aussi. Le blocage est à la télévision.
Nous avons pris le relais de la réunion de l’année dernière pour organiser une rencontre entre les professionnels du Québec et les Africains venus à Vues d’Afrique. Une volonté s’est dégagée de renforcer un flux nord-sud, sud-nord. Minutes de la conférence à consulter sur www.vuesdafrique.org
Il faudrait voir comment les réseaux existants pourraient fonctionner ensemble. Le Québec étant hors-Europe, nous sommes assez à part. Il y a au Québec un réseau très actif de salles et centres culturels qui ne diffuse que des films de qualité. Il faudrait étudier comment mobiliser les réalisateurs pour accompagner les films.
Le bouquet M-Net sud-africain prépare une chaîne africaine pour le mois de décembre. 80 % des programmes sera constitué de films nigérians, en anglais.
Nous dépensons 3 millions d’euros chaque année pour aider la diffusion des films dans des circuits non-commerciaux. Cela représente 9000 mouvements de copies par an. Le dvd se développe brutalement et va ouvrir de nouveaux modes de diffusion.
Un portail de cinéma français universcine.fr va être ouvert ainsi qu’un système de téléchargement de films par internet avec un taux d’encodage proche du dvd pour la diffusion des films français au circuit de diffusion hors-salles.
Les projections en dvd dans les 200 CLAC marchent très bien : Bal poussière a fait 700 000 entrées dans des zones rurales où il n’avait jamais pénétré. Environ 10 000 euros d’investissement : c’est plus abordable qu’une salle en 35 mm !
Nous avons clairement insisté sur le rôle des professionnels et des opérateurs. On a touché le marchand mais aussi le non-marchand : il y a là une articulation entre opérateurs pour assurer un espace de diffusion au film francophone.
L’appel aux institutionnels est fait par les opérateurs pour les soutenir dans leurs initiatives. La question de l’articulation en réseau est apparue de façon récurrente.
L’école et la télévision partagent un défi terrible : tous les secteurs comptent sur elles ! Il faut un sacré talent pour ouvrir le syncrétisme des différentes matières et répondre aux justes attentes exprimées.
L’enjeu de la formation des professionnels du secteur est déterminant. Africa cinéma devrait avoir un effet boule de neige important. Les festivals pourraient trouver davantage d’articulation sur les politiques de soutien qu’ils mettent en place. Les nouvelles expériences comme les festivals itinérants utilisent les techniques du cirque avec un aspect festif alliant le contact humain et la diffusion cinématographique.
Le bureau de liaison du cinéma vise à proposer un espace de rencontre aux professionnels. L’AIF a toujours soutenu le regroupement des professionnels pour qu’ils n’abordent pas seuls les institutions publiques.
Le cinéma belge a énormément de difficultés à être diffusé en Belgique. Il marche mieux à l’étranger. Vous n’êtes pas les seuls martyrs ! On vous comprend 5 sur 5 !
Un site sur le cinéma francophone va être ouvert avec le maximum d’information pour ne pas être isolés dans notre ghetto local.
Merci à tous.
Le but du site est de faire le lien entre le public et les professionnels, avec le soutien de l’AIF, de la Communauté française de Belgique, du CNC et de la SODEC.
Il comporte un carnet d’adresses complet, les publications (Trait d’union, actes des différents colloques), un moteur de recherche, des pages actualités (résultats des commissions, informations institutionnelles), un espace sur les financements existant en francophonie et un forum.
L’orientation du site est essentiellement professionnelle mais aussi d’information à l’usage de l’ensemble du public.
Le graphisme du site permet un chargement rapide dans les pays à connection lente à internet.
Le forum n’est pas un forum de discussion mais un espace professionnel libre.
Le site sera portail vers tous les contenus existants sur internet.
La Francophonie définit un plan décennal, donc la politique des dix années à venir.
Nous voulons mettre l’accent sur la distribution. La Francophonie a beaucoup insisté sur la production (1000 films soutenus par l’Agence) et l’accent sera mis sur l’aide à la production aux télévisions publiques sur le prochain bienium et la participation à Africa Cinémas. On a besoin de moments forts et l’idée est de mobiliser l’ensemble des distributeurs partie-prenante le 20 mars 2004 pour programmer en réseau du cinéma francophone.
De grands pas ont été fait vers des actes concrets. Nous participerons volontiers au 20 mars 2004.
Europa cinémas a toujours soutenu le cinéma méditerranéen et quelques festivals au Sud. Cinemamed a soutenu aussi la diffusion du film du Sud en Europe.
Pour le documentaire, un soutien est également prévu, notamment à travers Africa cinéma.
Un rendez-vous est prévu au prochain festival de Namur avec un déjeuner forum pour une rencontre des professionnels francophones. Le site présenté en facilitera le travail de préparation.
En résumé, les institutions présentes, qui ont déjeuné ensemble pour formuler en commun des points précis, ont insisté sur l’importance des réseaux, décidé l’édition d’un nouveau guide en matière d’aide à la distribution et à la diffusion, souhaité un répertoire des films existants et un rôle accru des télévisions, rappelé l’importance de la coordination entre les festivals francophones, insisté sur la mise en place d’un partenariat permanent entre eux et avec les professionnels par l’intermédiaire du bureau de liaison, proposé une opération commune le 20 mars, journée internationale de la Francophonie.
///Article N° : 3077
5 commentaires
Bonjour,
Nous sommes une structure audiovisuelle TOUCHE FINALE située à Abidjan.
En effet, nous produisons une série de gags comiques de 3 mn qui a pour titre « Abidjan est risqué » dans lesquels nous traitons les différents maux qui minent notre société et que nous diffusons sur les réseaux sociaux (face book, youtube…) et nous sommes beaucoup suivis.
Nous sommes donc à la recherche d’un distributeur et votre société nous intéresse.
Notre page FaceBook : gagtouchefinanle (série Abidjan est risqué)
Youtube : série Abidjan est risqué
Dans l’attente
Bien cordialement
BALIE MAXIME
Responsable Marketing
Cel : 08 14 54 93 / 04 44 62 63
Je suis le fils du defunt cineaste congolais jean michel tchissoukou .j ai deux films de mon pere que je cherche avoir des contactes avec des maisons de productions pour m aide affaire passe les films dans les chaines de televisions ou a des festivals dans le cadre culturels pour les festivals vraiments aides moi .et pour m aide affaire les etudes de cinema
Bonjour, je me nomme METCHONNOU, hyppolite je suis un Producteur Beninois, je viens de sortir mon 1er film titré « Connaîs-toi, toi même.
Je suis au (00229) 97888502
Salut je me nomme Claude papah je suis un producteur togolais , mais je réside en côté d’Ivoire ,je viens juste de terminer une nouvelle films intitulé pourquoi oncle? qui démontre l’idée du peuple africain et le prie du péché. serai-je ravi si vous m’aider à distribuer le film j’ai énormément besoin de votre aide.
Je m’appelle Miguel GOUNOU je suis à la recherche d’une maison de distribution pour financer mon film documentaire sur les amazones du Dahomey actuel bénin. Ce film mettra en exergue le courage de ces valeureuses guerrière qui ont su tenir tête aux hommes en s’affranchissant très tôt des tradition qui les soumettaient à ces dernier et le rôle jouer par ces femmes dans la résistance coloniale.