FEMI 2008 : quel film caribéen pour quel marché ?

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Le 15ème FEMI, festival international du cinéma de Guadeloupe, qui s’est tenu du 24 janvier au 2 février 2008 au Lamentin et en divers lieux de l’île, accueillait à Pointe-à-Pitre une conférence professionnelle régionale qui cherchait à progresser sur les opportunités et perspectives d’un marché caribéen du film et de la télévision. Cela n’allait pas sans reposer la question d’une identité caraïbe.

Ce marché, qui serait organisé sur le modèle de celui de Ouagadougou, le MICA, représenté au FEMI par Mme Suzanne Kourouma, aurait pour but de multiplier les contacts entre producteurs et distributeurs et signer des contrats de distribution. Il se voudrait également vitrine audiovisuelle et facilitation en tous sens de contacts et d’échanges, ainsi que promotion de l’espace caribéen comme lieu de tournage. Un projet pour la région Caraïbes est en cours de définition dans le cadre du CARICOM, a indiqué Mme Hillary D. Brown, responsable adjointe du Bureau Culture et Industries culturelles, qui compte sur l’aide du programme du Secrétariat ACP de l’Union européenne pour en soutenir la réalisation, en lien avec les ministres concernés.
Diversité caribéenne
Rigoberto Lopez (réalisateur, membre de l’Institut cubain de l’art et de l’industrie cinématographique, Cuba) s’est élevé contre les affirmations réductrices sur le peu de productions caribéennes, alors que pour le festival de la Havane, ce sont plus de 150 films qui ont été proposés en provenance de la région. Le 5è colloque international de la culture qui s’est déroulé à La Havane en juin 2007 a appelé à la création d’un fonds régional d’aide à la production et à une série de mesures d’organisation et de soutien au cinéma ainsi qu’à une levée des barrières entre les pays. La tournée d’une trentaine de films caribéen dans 19 pays de la région a rencontré un grand succès avant la conférence. Elle a également été relayée par la Cinémathèque de Hollywood, et le sera par le British Museum de Londres et l’Unesco à Paris.
Les restrictions économiques à Cuba ont réduit la production de films qui se concentre davantage sur le documentaire. La coproduction s’est avérée une solution, l’ICAIC coproduisant avec l’Espagne et certaines sociétés françaises ou latino-américaines. La production en DV est le format prépondérant, surtout avec la nouvelle génération de cinéastes. C’est la clé qui permet de continuer à faire des films et à de nouveaux talents d’émerger. Selon Rigoberto Lopez, le public cubain est très actif et critique. De nombreux programmes télévisuels abordent le cinéma, les cinéastes ou un film en particulier, et des rétrospectives y sont programmées. Les médias publient des critiques de cinéma. Chaque année durant la première quinzaine de décembre, le festival de La Havane regroupe tout le cinéma latino-américain. Mais il est bien sûr toujours essentiel, conclut Rigoberto Lopez, de rappeler aux gouvernants le rôle du cinéma.
Paul Rosele Chim (université des Antilles et de la Guyane), a insisté sur l’importance d’agrandir le cercle d’influence pour élargir le marché, en intégrant toutes les zones linguistiques sans oublier les pays d’Amérique centrale ou du nord de l’Amérique du Sud, c’est-à-dire de s’ouvrir à la sphère hispanophone où se trouvent le maximum de salles (Costa Rica, Mexique, Venezuela, Cuba, Nicaragua, etc). (1) Au niveau antillais, selon Paul Rosele Chim, alors que la dynamique télévisuelle fonctionne, celle du cinéma bloque faute d’un programme gouvernemental pour que la législation française s’applique dans les DOM-TOM.
Allison Saunders-Franklyn (productrice et réalisatrice, Barbades) parle d’un cinéma sans visibilité régionale. La télévision y est plus développée que le cinéma qui y est assez nouveau. Aux Barbades, la télévision gouvernementale CBC TV se donne pour but de mettre l’accent sur des produits locaux mais ils manquent de continuité, les séries n’ayant pas autant d’épisodes que les produits américains. Les téléspectateurs se détournent vers les chaînes câblées et l’internet. CBC ne paye pas pour les productions locales. Par contre, MCTV et DirectTV, qui font partie du groupe de média Nation, élargissent leurs programmes aux produits locaux. Des concerts sont également disponibles en pay-per-view sur MCTV. Les films américains dominent le marché, tandis que les autres films marchent mal. Le Cineplex de huit salles a tenté de montrer des films caribéens, tandis que des festivals et des initiatives de projections organisées par les réalisateurs eux-mêmes permettent d’en voir. Les Barbades étant la deuxième destination au monde pour les mariages, il y a une grande production de films en vidéo dans ce cadre, dont les opérateurs ont un ban de montage à la maison. La production filmique s’est développée sur les quatre dernières années, passant de l’état zéro à 7 films.
Les Barbades accueillent cependant de nombreux festivals de cinéma :
– African and Caribbean Film Festival UWI qui n’a pas eu lieu depuis deux ans,
– Cuban Film Festival,
– Barbados International Film Festival qui a commencé en 2007,
– African Cinefest qui a débuté en 2007,
– Caribbean International Film Festival, nouveau festival démarrant en avril 2008.
Deux longs métrages en 2007. Trois longs sont encore en production. Hit for six !, un film sur le cricket, a coûté 700 000 dollars. Projeté durant cinq semaines dans deux cinémas à la Barbade, il a tenu plus longtemps l’affiche que n’importe quel autre film caribéen. Il a reçu des offres de distribution de 14 pays et a reçu trois prix au festival de Bridgetown. Le dvd a bien marché mais le public des salles étant essentiellement des moins de 28 ans, le succès était limité car le film s’adresse plutôt au-dessus de cette classe d’âge.
Trinidad (sur délégation de Camille Selvon Abrahams, réalisatrice) : les télévisions sont nombreuses, qui produisent des séries également diffusées en dvd. En janvier 2006, le cinéma a été identifié comme secteur stratégique du développement, et des taxes et instructions ministérielles ont été promulguées. Le festival du film de Trinidad et Tobago se tient régulièrement. Le système d’incitation fiscale est particulièrement attractif. La priorité devrait être accordée aux réseaux de production pour des contenus caribéens.
Anita Bully (Dominique) indique que le cinéma se résume en Dominique à de la publicité ou des productions documentaires. Les cinémas ont fermé depuis le développement de la télévision. Le manque d’expertise implique une absence de programmes audiovisuels, tous étant achetés à l’étranger. La Dominique est un merveilleux lieu de tournages et espère ainsi pouvoir développer une industrie. Certains Dominicains de la diaspora se sont formés et pourraient revenir tourner au pays. Avant 2005, n’avaient été tournés pratiquement aucun film de fiction en Dominique, jusqu’à Pirates des Caraïbes. Les studios Disney avaient visité toutes les îles mais ne sont venus en Dominique que grâce au volontarisme des contacts établis avec eux. L’impact économique du tournage s’est mesuré en emploi (250 personnes pour 2,6 millions de dollars de salaires) et en dépenses (49 millions de dollars), avec notamment 10 927 nuits d’hôtel !
Richard Sénécal (réalisateur, Haïti) : avant 1985, période des Duvalier, il n’y a pas eu beaucoup de production haïtienne, qui n’était pas très accessible à la population. (2) En 1985, Funérailles tourné en vidéo a touché un très large public, qui a ouvert les portes à de nombreuses productions jusqu’à aujourd’hui. Il se produit en Haïti et dans la diaspora haïtienne de nombreux films de fiction, qui ne sortent que peu du pays. Le long métrage étant directement rentable, les cinéastes ne passent pas par le court ou le documentaire. Les films sont en général autofinancés, avec des budgets peu élevés : peu de longs métrages ont dépassé les 100 000 US$ de budget. L’Etat est absent, tandis que le carnaval est le plus gros budget du ministère de la Culture. Mais le public ayant suivi, le gouvernement commence à s’y intéresser. Les salles sont en général informelles, sans réseau de distribution. Le marché le plus rentable est le dvd qui touche la diaspora : avec la dévaluation de la gourde, ces rentrées en dollars sont importantes pour l’industrie. Le piratage est phénoménal : 70 % des revenus du secteur partent ainsi en fumée, certains films se vendant jusqu’à 150 000 exemplaires sur le marché piraté. Il y a à Port-au-Prince une quinzaine de télévisions et 5 ou 6 dans chaque grande ville de province, parfois dans l’illégalité. Il se produit beaucoup de vidéoclips de qualité variable, ainsi que des publicités. Des projets de télévisions plus professionnelles se mettent en place aujourd’hui. Le président a-t-il le sida d’Arnold Antonin, La Rebelle de Sacha Parisot et Cousines de Richard Sénécal ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux. Les films sont tournés en HD, et de nombreux jeunes se mettent à la production, tandis que des séminaires contribuent à leur formation. L’association haïtienne des cinéastes a été réorganisée et est très active. Les films sont produits en créole haïtien ou en français, mais sous-titrés en anglais pour la diaspora américaine. Un film haïtien qui marche bien fait 100 000 entrées en salles et peu espérer 50 à 60 000 dvd légaux sans compter le piratage. Un concours de courts métrages qui a connu trois éditions à partir des thèmes droits de la femme, contes et légendes d’Haïti et la ville rencontre un grand succès, ces courts étant envoyés à des festivals internationaux. Le festival du film de Jacmel est une vitrine pour les films haïtiens et un moyen de voir des films internationaux.
Franklin St Juste (Institut de formation supérieur en audiovisuel UWI de l’université West Indies, Carimac) et Natalie Thomson (réalisatrice et productrice, Cinecom, Jamaïque) : dans les années 50, le Colonial Film Unit du gouvernement britannique a ouvert une école dans l’Université des West Indies, mais le gouvernement de la Jamaïque indépendante n’a pas poursuivi la démarche, en dehors de films de propagande. Hollywood est venu tourner ses films. En 1974, l’institut caribéen a commencé à former des professionnels. La production jamaïcaine est restée faible jusqu’à quelques succès qui n’ont cependant pas lancé la machine, les profits dégagés n’étant pas suffisants pour les hommes d’affaires. Un traité de coproduction récemment signé devrait permettre de progresser. Trois stations de télévision, la gouvernementale, CVM privée et Love TV télévision religieuse ne produisent pas grand chose. Les chaînes câblées sont très suivies. De nombreux jeunes réalisateurs ont commencé dans la publicité et continuent dans cette direction plutôt que de s’investir dans le cinéma. Des projets existent cependant.
Un marché caribéen ?
Illusion ou réalité ? Le marché caribéen existe-t-il et sur quoi reposerait-il ? Force est de constater que jusqu’à présent, les initiatives en ce sens n’ont pas débouché et que tout reste à construire. Mais il faudrait pour cela que le public réponde, ce qui suppose qu’il se reconnaisse dans des films aux provenances diverses et de différentes sphères linguistiques. La question d’une spécificité de l’écriture caribéenne a été abordée sans qu’une réponse ait été apportée si ce n’est la volonté de pouvoir rendre compte du vécu caribéen. Cependant, des films se font qui groupent des techniciens et artistes de différents pays de la région et profitent de la richesse de cette diversité.
Intéressant témoignage de Fabienne Elysée, qui exploite des cinémas dans les Antilles françaises : les spectateurs ont surtout 15-35 ans, et privilégient les films américains où jouent des acteurs noirs avec qui ils peuvent s’identifier. Quand les films sont sous-titrés, ils quittent la salle ! Même pour un film comme le Bollywood Devdas malgré son côté musical. Biguine de Guy Deslauriers a très bien marché, de même que Antilles sur Seine de Pascal Legitimus : il y a un besoin de ce type de films, mais il s’agit là de films plus antillais que caribéens. L’anglais et l’espagnol sont très mal parlés si bien que l’accès à ces cultures n’est pas donné et est un obstacle à des films qui ne seraient pas doublés. Les essais de distribution des films du Fespaco en vertu d’un accord passé avec le festival n’ont pas été des succès. « Nous passons aussi systématiquement tous les films faits dans les îles, indique Fabienne Elysée, mais ce qui nous manque est l’apport des médias pour promouvoir ces événements. »
Au niveau de la formation, le constat n’est pas étonnant : partout, les besoins dépassent largement les moyens et le cinéma souffre des manques en la matière, de bonnes histoires étant desservies par les faiblesses techniques. Des initiatives communes existent à travers des ateliers groupant des pays comme Cuba et Les Barbades ou St Domingue. Cuba organise des cours au Venezuela qui pourraient être élargis à d’autres pays. Des compétences de formation existent et il faudrait organiser leur circulation effective dans la région en fonction des besoins exprimés.
Au niveau de l’information, un portail internet du film caribéen est souhaité. Rigoberto Lopez indique que l’ICAIC a une base de données de 350 réalisateurs caribéens. Le site sudplanete.net a été présenté, qui regroupe les pays ACP, et peut servir aux projets spécifiques de la région sans devoir développer de nouveaux outils tout en offrant une présentation internationale. Le portail caribéen pourrait en être une déclinaison.
Alors, un marché du film caribéen lié au FEMI ? Cela demanderait les moyens permettant au festival d’élargir et professionnaliser son équipe pour permettre une véritable délégation des tâches. Alors que certaines tables rondes passionnantes groupant écrivains (3) et cinéastes comme c’est l’habitude au FEMI rataient leur public dans certaines médiathèques par défaut d’implication de la structure d’accueil et d’heure mal choisie, d’autres rencontraient un franc succès. Les interventions des invités en milieu scolaire ont toutes été de grands moments, même si les intervenants devaient résoudre eux-mêmes les failles d’un planning hasardeux.
Mais un marché s’impose-t-il pour un cinéma encore flageolant dans une région de grande diversité dont l’unité reste à construire ? Cette unité, c’est sans doute dans son histoire dramatique qu’elle la trouve, tous partageant le même passé d’esclavage. Mais les jeunes, désireux de tourner la page et de s’ouvrir à la mondialisation, ne consomment pas caribéen tout en cultivant des signes identitaires liés au fait insulaire et à l’environnement centre-américain.
Un film comme Les Konks (terme combinant les deux mots « cons » et « sérieux ») de Julien Dalle (Guadeloupe) insiste fortement sur ce qui rapproche ces Guadeloupéens qui font leur trou à Paris tout en cultivant un très macho vivre-ensemble basé sur une passion des femmes frisant la mysoginie. Le groupe d’amis très soudé se déchire à la manière d’un couple en découvrant qu’un des leurs est homosexuel. Très parlé et amateur dans sa mise en scène, le film vaut surtout par cette sociologie du groupe et la remise en cause du machisme importé des îles. Le débat orchestré lors d’un procès en bonne et due forme découvrant la panoplie des préjugés débouche sur un appel à la tolérance, mais l’homosexualité n’y est jamais traitée comme une normalité, si bien que le discours du film reste parfaitement ambigu.
La question du rapport aux racines est récurrente. Dans Retours de Thierry Malo (2007, 8’17), Audrey revient en Guadeloupe voir son frère après l’attaque cardiaque de sa mère, mais sera confrontée à la rapacité de sa famille. Le retour au lieu d’où l’on est parti est aussi le droit en vertu duquel les ascendants rentrent dans la possession de ce qu’ils ont donné à leurs descendants… Dans Retour aux racines (26′, 2004), Gérard Théobald suit un groupe d’enfants de milieu simple qui découvrent pour la première fois la Martinique de leurs parents. Ils rencontrent Césaire, visitent nombre de lieux historiques et en savent finalement davantage que ceux qui vivent sur place ! Confronté à une classe de collège qui réalise un court métrage, Gérard Théobald fut dès lors naturellement amené à mettre en valeur l’importance de la connaissance de son environnement pour faire du cinéma.
Du même Gérard Théobald était présenté Etre ou ne pas être… (1 h 45, 2006), sur l’afrocentrisme, qui rassemble des documents tournés durant trois ans sur le mode du cinéma militant. Il a capté des images de Dieudonné et de Kemi Seba, leader de la Tribu Ka qui défraya la chronique par son antisémitisme, pour mettre en exergue les similarités de leur discours et poser ainsi la question des moyens de la revendication politique face aux discriminations : peut-on obtenir du droit en excluant les autres et en oubliant le droit ? Théobald oscille entre laisser le document brut dans sa durée et le parti pris idéologique du montage parallèle et de la division d’écran, modifiant ainsi régulièrement la place du spectateur confronté à de la répétition, de la durée et du discours aussi bien du film lui-même que des personnes filmées. La rudesse du montage et ce brouillage de sens ont pour effet de le déstabiliser, pour qu’il se connecte avec sa propre ambiguïté, ces trois petits points du titre. On lira par ailleurs notre entretien avec Gérard Théobald sur les questions d’identité caribéenne et de vécu français face aux discriminations (à venir).
Le jury a attribué son prix du meilleur documentaire des départements d’Outre-mer à Considérant que de Dominique Roberjot et Christine Della-Maggiora (Guadeloupe, 2007, 1 h 22), un voyage au Chili en pays mapuche : s’il ne pose pas la question de ses propres racines, ce cinéma s’intéresse aux combats de ceux qui défendent les leurs. Ce cinéma est ainsi traversé de façon récurrente par la question d’une définition de soi : « Qui et quoi sommes-nous ? Admirable question ! », lançait Aimé Césaire. « Etre ou ne pas être… », actualise Gérard Théobald. Sur la trace de cette « unité-diversité » dont parle Edouard Glissant pour la Caraïbe, le cinéma caribéen explore une définition de soi, un être qui ne serait ni unitaire ni figé, qui ne se trouverait pas dans cette « exclusion de tous les autres » qui a jusqu’ici forgé les identités mais bien au contraire dans une combinaison mouvante des éléments de cet archipel de cultures qui se nourrissent les unes les autres quand elles sont mises en relation. Contre les tentatives d’assimilation (notamment française), une façon en somme de privilégier le rhizome plutôt que la racine unique, avec pour socle le passé commun de l’esclavage et la poursuite contemporaine de cette expérience de créolisation.
C’est en baignant les films qui peuvent s’y faire que cet imaginaire prophétique est capable de porter la Caraïbe pour elle-même et dans le reste de la planète. N’est-ce pas ainsi que ce cinéma se trouvera un marché qui dépasse ses frontières internes et fasse autant swinguer le monde que son admirable musique ?

1. Paul Rosele Chim est l’auteur de Economie du cinéma, de l’audiovisuel et de la communication (Publibook, 2003), qui donne en annexe des statistiques sur le nombre de salles et points mobiles de projection dans la région en 2001. La discussion a cependant montré que ces chiffres (issus d’un rapport de l’UNESCO et de données communiquées par les ambassades, associations professionnelles ou ONG) ne tenaient pas compte de l’état des salles et de leur véritable impact.
2. cf. l’article d’Arnold Antonin et Joël Lorquet sur le cinéma haïtien, n° 6821 sur notre site.
3. Cette année Karla Suarez, Ken Bugul, Arlette Minatchy-Bogat, Patrica Braflan-Trobo, Sylviane Vayaboury, Danielle Gobardhan-Vallenet, Gary Victor et Bernard Leclaire.
Palmarès du FEMI 2008 :
– court métrage, prix du jury lycéen : Il était une fois Sacha et Désiré de Cécile Vernant (Martinique, 2006, 24′)
– prix du meilleur documentaire des départements d’Outre-mer : Considérant que de Dominique Roberjot et Christine Della-Maggiora (Guadeloupe, 2007, 1 h 22)
– mention spéciale du jury, toutes catégories confondues : Il va pleuvoir sur Conakry de Cheick Fantamady Camara (Guinée, 2006, 1 h 53)
– prix spécial du film francophone : La Capture de Carole Laure (Canada/France, 2007, 1 h 35)
– meilleur film de fiction, section cinémas du Sud : Un héros de Zézé Gamboa (Angola, 2005, 1 h 37)
– Grand prix long métrage de la Caraïbe : Viva Cuba de Juan Carlos Cremata (Cuba, 2005, 1 h 20) ///Article N° : 7314

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Les images de l'article
Gérald Théobald avec une classe du collège Alexandre Isaac des Abymes
Gérald Théobald avec une classe du collège Alexandre Isaac des Abymes
Le Ciné-Théâtre du Lamentin, centre du festival
Suzanne Kourouma, directrice du MICA de Ouagadougou, l'écrivaine cubaine Karla Suarez et l'écrivaine béninoise Ken Bugul
Gérard Théobald et Cheick Fantamady Camara
Foule pour les projections du soir
Remise des prix
Remise d'un cadeau à Dany Glover lors de la séance de clôture. A droite, Fely Sedecias, déléguée générale du festival





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