Cinéma/TV

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Festival international du Cinéma Méditerranéen de Montpellier 2008

Du 24 octobre au 2 novembre 2008 a eu lieu à Montpellier la 30e édition du festival international du Cinéma Méditerranéen. Le long-métrage Le Chant des mariées de Karin Elbou, situé à Tunis sous occupation allemande en 1942, et Un fiancé pour Yasmina d’Irène Cordona, qui dénonce le malaise d’une jeune Marocaine immigrée en Espagne, ont reçu respectivement les prix du soutien technique Eclair Laboratoires et du public du quotidien régional Midi Libre. Quant au prix le plus important du festival, l’Antigone d’or, il a été décerné par la Ville et l’Agglomération de Montpellier au serbe Goran Markovic, auteur de…

Table ronde aux Journées cinématographiques de Carthage 2008

Une table ronde professionnelle s’est déroulée les 29 et 30 octobre 2008 à l’occasion des Journées cinématographiques de Carthage autour de la question des nouvelles technologies et des nouvelles manières de produire et de raconter pour et par le cinéma. Il s’agissait de définir les continuités et les ruptures, d’étudier les spécificités du nouveau modèle, ses possibilités et ses contraintes, et de débattre des tendances qui se dessinent. Un cycle de projections aux JCC de films à petit budget illustrait cette table ronde.

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de gauche à droite : Daniel Burlac, Nabil Ayouch, Rashid Masharawi, Rod Stoneman © O.B.




De Karim Dridi

« Si je n’étais pas métis, je ne ferais pas de cinéma », déclarait Karim Dridi dans un entretien avec Jean-Luc Douin. Rien d’étonnant dès lors à ce qu’il prenne un métis comme personnage principal de son dernier film. Marco, alias Khamsa de par la main de Fatma qu’il porte autour du cou en souvenir de sa mère algérienne, a beau être gitan par son père, il reste un « bicot », et va ainsi d’exclusions en galères. Cette déchirure le force à se chercher une place autonome, dans cet acte de création permanente qu’est sa vie de paria. Il n’a pas 12 ans…

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Marco Cortes
Marco Cortes
Karim Dridi




Comme chaque année, les Etats généraux du documentaire de Lussas, petit village d’Ardêche (France), qui se sont déroulés du 17 au 23 août 2008, proposaient une programmation Afrique concoctée par leur fondateur Jean-Marie Barbe, non comme un ghetto condescendant mais comme l’occasion de débattre et d’approfondir des films marquants autour des problématiques africaines, ainsi que des travaux issus des ateliers documentaires en Afrique.

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Jean-Marie Barbe et Samba Félix Ndiaye
Jean-Marie Barbe, Charlie Van Damme, Khady Sylla, Angèle Diabang Brener, Malam Saguirou
Jean-Marie Barbe, Pierre-Yves Vandeweerd et des animateurs des ateliers de formation
La Cahute ardêchoise
camping
Jean-Louis Comolli, Patrick Leboutte, Marie-José Mondzain
Aux crêpes à la farine de châtaigne...
Anne-Laure de Franssu et Alice Diop
A l'entrée de la salle 1, une bénévole
Jean-Marie Barbe, Henri-François Imbert, Samba Félix Ndiaye, Madeline Robert (Africadoc)
Kati Lena Ndiaye et Angèle Diabang-Brener
André Labarthe, Jean-Louis Comolli, Patrick Leboutte, Marie-José Mondzain
Le village de Lussas
Mor Faye
Le Monologue de la muette
Le Monologue de la muette
Samba Félix Ndiaye, Jean-Marie Barbe, Henri-François Imbert
Jean-Marie Barbe, Alice Diop, Kati Lena Ndiaye
Entrée de la salle 5
restaurants
restaurant
Lussas
salle 3
salle 4 la nuit
entrée salle 5
dans la salle 5




In his critique of Mohamed Camara’s Dakan in Ecrans d’Afrique 20, 1997, Burkinabé film critic Clément Tabsoba highlights the role that African filmmakers have taken on to address pressing issues in their societies. He questions however, the relevance of the subject of homosexuality as an example. In the case of Dakan, Tapsoba also raises longstanding questions in African cinema criticism: For whom do African filmmakers make films? What message are they presenting to their audience? In rather harsh terms he suggested that Camara’s film was more about his interest in western tastes than African audiences. My project evolves from a…

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Woubi Chérie




De Salif Traoré

Présenté en ouverture du Fespaco de Ouagadougou en 2007, Faro, la reine des eaux était très attendu, par un cinéaste confirmé, longtemps fidèle assistant de Souleymane Cissé, et venant enfin rompre le calme plat de ces dernières années dans la production malienne. A telle enseigne que le tournage en était un événement médiatisé. Déception. Le film est si léché que rien n’émeut. Le scénario ne réussit pas à vraiment animer un village où « rien ne change alors que le monde évolue ». Même Sotigui Kouyaté fait figure de patriarche sans vie. Et pourtant, les ocres et les bleus transfigurent les images…

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Eléments d'une naissance artistique

Il y a 16 ans, le monde audiovisuel marocain a vu naître un cinéma d’un autre genre, le cinéma amazighophone. Celui-ci avance doucement mais sûrement. Il a débuté par la production de films vidéo avant d’arriver à la phase de la production cinématographique, les films pouvant ainsi être projetés dans les différentes salles de cinéma du pays. Ces films sont tournés en tamazight, une langue du Maroc profond, notamment du Sud marocain, et puisant dans un passé qui a unifié l’Afrique du Nord à plusieurs reprises. Leur style de réalisation est simple, reflétant la simplicité de la vie rurale, mais…

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scène de Tamghart wourgh
Affiche du festival du film amazigh
Fatima JOUTAN
Affiche de Les Poupées en roseaux, d'Ahmed Baidou
Mohamed MERNICH




Dans les années 60-80, le public populaire africain adorait les films indiens, notamment les femmes qui, sans en comprendre les dialogues, finissaient par connaître par cœur les chansons à force de revoir le film, et en aimait les danses et les intrigues de mélodrames sentimentaux aisément déchiffrables à l’image. Mais les temps changent : les films de Bollywood (Bombay / Hollywood) ne font plus autant recette en Afrique. Il est temps de revoir cette historique relation à la lumière des changements affectant tant le cinéma que les sociétés dans les deux continents. Exploration sur place, à Mumbai (Bombay) et Pune…

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Aamir de Rajkumar Gupta (2008)
Martin Chidi et ses amis nigérians, figurants à Bollywood
A Wednesday ! de Neeraj Pandey (2008)
La mosquée Babri Masjid-i Janmasthan, détruite en 1992.
Amithab Bachchan (DR)
Martin Chidi en discussion avec Olivier Barlet
Le cameraman sur le tournage de Karzzzz
The Times of India : une page entière consacrée aux métiers du cinéma, très attractifs.
Gurinder Chadha (DR)
Chameli, de Sudhir Mishra (2004)
Les chevaux sur le tournage de Karzzzz, avec en fond un studio en train d'être bâti où une scène sera tournée le soir même.
Le clapman sur Karzzzz (qui m'avait piqué mon chapeau de figurant !)
Devdas, de Sanjay Leela Bhansali (2003)
Devdas, de Sanjay Leela Bhansali (2003)
Dil se (Mani Ratman, 1998)
La Famille indienne (Kabhi Khushi Kabhie Gham (K3G) (2001)
Feroz Khan
Une figurante sur le tournage de Karzzzz
Figurants occidentaux sur le tournage de Karzzzz
Une fanzine de Bollywood, Filmfare
Ghandi, my father, de Feroz Khan (2007)
Twist avec le Destin (Hazaaron Khwaishein Aisi), de Sudhir Mishra (2005)
Jaane Bhi Do Yaaron (Kundan Shah, 1983)
Kal Ho Naa Ho (Demain ne viendra peut-être jamais, New York Masala) de Nikhil Advani (2003)
Himesh Reshammiya dans Karzzzz, de Satish Kaushik (2008)
Himesh Reshammiya dans le clip de Karz, la chanson du film Karzzzz de Satish Kaushik (2008)
Himesh Reshammiya et Urmila Matondkar dans Karzzzz, de Satish Kaushik (2008)
Lagaan, d'Ashutosh Gowariker (2002)
Lagaan, d'Ashutosh Gowariker (2002)
Martin Chidi discute avec un figurant indien sur le tournage de Karzzzz
Mother India, de Mehboob Khan (1957)
Mother India, de Mehboob Khan (1957)
Mother India, de Mehboob Khan (1957)
Mira Nair (DR)
Le marquage des bobines sur le tournage de Karzzzz
Om Shanti Om, de Farah Khan (2007)
Partho Sen Gupta (DR)
Tournage de Karzzzz
Tournage de Karzzzz
Tournage de Karzzzz
Rues de Pune
Tournage de Karzzzz
Le réalisateur, la star et son gardien, tournage de Karzzzz
Rock on !!, de Farhan Akhtar (2008)
The Times of India : un article indiquant que le célèbre acteur Sanjay Dutt est prêt à faire de la politique.
Le réalisateur Satish Kaushik sur le tournage de Karzzzz
Tournage de Karzzzz
Une fanzine de Bollywood : Stardust, avec le titre "Pourquoi détestent-ils tous SRK ?"
Tournage de Karzzzz : le studio monté dans la journée est opérant le soir.
Sudhir Mishra (DR)




De Lyes Salem

Avec tous ses films, Lyes Salem rafle les prix dans les festivals. Après le succès de Jean-Fares, petit bijou honoré du grand prix du court métrage à la Biennale des cinémas arabes de Paris en 2002, Cousines avait décroché le César du meilleur court métrage en 2004. Son premier long métrage ne déroge pas à la règle. Sa recette ? Une bonne dose d’humour, une belle légèreté, mais aussi un ancrage au forceps dans le réel. Comme le disait Gérard Genette, l’humour est un tragique vu de dos. Le village des Aurès où se déroule Mascarades n’est pas cité mais…

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De Charles Burnett

My Brother’s Wedding est le premier long-métrage de Charles Burnett, 6 ans après sa sortie de l’école de cinéma de UCLA et le succès d’estime exceptionnel de son projet de fin d’études, Killer of Sheep (1977). En couleur cette fois, on retrouve les thèmes de la pauvreté, de la famille, de la vie de quartier.Un homme qui écrase des cannettes de soda pour récupérer la consigne, un client fidèle de la blanchisserie qui change constamment de nom et ne récupère ses habits qu’une fois renfloué, des amis qui écrivent pour demander de l’argent, des grands-parents qui ne peuvent pas se…

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Un pays en quête d'une toile

Les Comoriens s’essaient depuis peu au cinéma. Une expression nouvelle pour un pays longtemps absent des salles obscures. Un art surtout porté par de jeunes réalisateurs vivant en diaspora.

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La résidence Ylang Ylang © DR
Le mythe de la cinquième île © DR




Festival du film américain de Deauville, 11 septembre 2008

Comment définir le cinéma noir ? Il faut que le film parle de Noirs, bien sûr, et qu’il reflète leurs vécus qui sont multiples. Un film peut être plus ou moins noir, les acteurs peuvent être noirs sans que l’intrigue ne parle des questions noires alors que d’autres vont explorer la conscience noire et mettre les personnages dans une situation où leur ethnicité est un facteur clé de l’intrigue. Certains films vont avoir une vision plus juste de la vie des Noirs que d’autres. Au bout du compte, il faut que le film se suffise à lui-même. Il est plus…

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Charles Burnett © François Vila
Charles Burnett © François Vila
Charles Burnett © François Vila




De Charles Burnett

Ce que les cinéastes noirs faisaient pendant que Luke Skywalker explorait la galaxie

Suite à de longues négociations pour obtenir les droits des musiques qui illustrent de manière poignante un film impressionnant, le premier film de Charles Burnett sort enfin en salle. Réalisé alors qu’il était encore étudiant à UCLA, il date de 1977 et peut être parce que le noir et blanc était déjà à l’époque une marque du passé, il n’a pas pris une ride. Le quartier noir de Los Angeles, Watts – South Central, n’a rien du ghetto des films des années 90 tels que Boyz’N the Hood (qui se déroule en partie dans les années 70) ou South Central.…

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Killer of Sheep
Killer of Sheep
Killer of Sheep
Killer of Sheep
Killer of Sheep




Hergla, Tunisie, le 22 juillet 2008

Cette leçon est introduite par Mohamed Challouf, cinéaste tunisien et animateur des Rencontres cinématographiques de Hergla, qui insiste sur l’importance de Mahmoud Ben Mahmoud et de Djibril Diop Mambety dans son propre parcours pour se débarrasser des préjugés envers l’Afrique subsaharienne. La rencontre est animée par le critique tunisien Hassouna Mansouri qui révèle que Les Siestes grenadines l’ont aidé à changer son regard sur les cinémas africains. Il présente Mahmoud Ben Mahmoud comme « le cinéaste de la frontière », tant dans ses documentaires que dans ses longs métrages de fiction.

Le livre du Dr Abderrazek Ben Jemâa, disponible sur internet, «  »Contribution à une mise à niveau du cinéma tunisien » », propose des solutions pour que le cinéma contribue de façon conséquente à l’économie tunisienne. Il en livre ici un résumé.

De Laurence Ferreira Barbosa

Martial a 16 ans quand ses parents se séparent et qu’il se retrouve à devoir déménager en banlieue et y vivre seul avec sa mère. Tous deux essayeront d’échapper à ce couple infernal. Des escapades de la mère (Florence Thomassin), nous ne saurons que peu, si ce n’est que le divorce la fait se comporter, tout comme le père, comme une adolescente dans ses histoires amoureuses. Tous les personnages secondaires sont extrêmes, typés dans le registre de la comédie, en écho au rythme général du film qui multiplie les sauts, ne participant à l’action que pour en accentuer l’anachronisme. C’est…

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De Pierre-Yves Vandeweerd

Qui dort ? Les vivants. On appelle pourtant dormants ces saints de marbre allongés dans nos églises. Et dans la tradition musulmane, 309 années lunaires seront nécessaires au réveil des dormants qui se réveilleront comme après le sommeil d’une nuit. Dans L’Enfant endormi, Yasmine Kassari évoquait l’endormissement traditionnel du fœtus pour retarder la naissance en attendant le retour du mari émigré, jusqu’à ce que la mère décide de le réveiller en un geste déterminé d’émancipation pour faire cesser cet entre-deux. Dans les premiers mois de la vie, nous faisons l’expérience d’un état second, un entre-deux de la conscience que l’on…

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Entretien d'Olivier Barlet avec Bridget Pickering, productrice sud-africaine

Olivier Barlet : Bridget Pickering, nous sommes au festival de Cannes. Est-ce la première fois que vous venez ici ou étiez-vous déjà venue ? Bridget Pickering : Je suis venue plusieurs fois, cela doit être la quatrième ou la cinquième fois. Que ressentez-vous cette année ? Pour moi, c’est une très bonne année. La première fois, je suis venue avec le projet Mama Africa, une série de films réalisés par des femmes, dont j’étais l’une des scénaristes-réalisatrices et qui était lancé ici, donc j’étais vraiment venue pour voir comment ça se passait et quelle était l’ambiance. Vous aviez effectivement réalisé…

Grande figure des cinématographies arabes, Youssef Chahine a subi le sort de nombre de grands auteurs des cinémas du Sud : la reconnaissance internationale et la marginalisation dans son pays. Mais par l’énergie de sa veine populaire, son impertinence et son refus de l’intégrisme, il a su incarner la voix d’un cosmopolitisme engagé, agissant comme la conscience de ces cinématographies.

La deuxième édition du festival Cines del Sur s’est déroulée du 30 mai au 7 juin 2008 à Grenade en Espagne : un festival jeune, né au coeur de l’Andalousie pour ouvrir le goût du public aux mille et une visions du monde.

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l'affiche du festival 2008
atelier de percussions
scène africaine
Corral del carbon
L'entrée du Corral del carbon
projection en plein air
entrée du théâtre
la clôture autour d'Izza Genini
Le jury et le directeur du festival
Affiche de la sélection Mediterraneos
La sculpture de l'éléphant
Yousry Nasrallah




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