Namur 1999, toujours convivial

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Festival engagé mobilisant bien sa population, Namur est toujours l’occasion de compléter ses lacunes et de rencontrer les cinéastes. Remarquablement organisé, il permet de découvrir les dernières productions francophones. C’est un film français attachant et personnel, Qui plume la lune ? de Christine Carrière, qui a raflé le bayard d’or du meilleur film, ainsi que ceux du meilleur scénario et du meilleur comédien pour Jean-Pierre Darroussin. Le jury où siégaient notamment le réalisateur algérien Merzak Allouache, le critique ivoirien Michel Koffi Kouamé et l’acteur béninois Tola Koukoui a décerné un prix spécial à La petite vendeuse de soleil de Djibril Diop Mambéty et le bayard de la meilleure contribution artistique à La Genèse du Malien Cheick Oumar Sissoko (cf. analyses dans Africultures 18). Quant au jury des jeunes, il a primé La Sueur des palmiers de l’Egyptien Radwan El-Kashef (cf. Africultures 20). Le jury des 13-14 ans a récompensé Petits frères du Français Jacques Doillon, un film fort, remarquablement tourné dans une cité de banlieue et mettant en scène des personnages du même âge.
On voit les festivals annuels peiner à compléter une programmation face au peu de films produits en Afrique. Namur s’en tirait subtilement cette année en organisant une rétrospective de films du Burkina Faso.

///Article N° : 1093

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