Festival du documentaire africain
Français
« L’AFRIQUE SE FILME »
Du 12 au 15 février, le Cinéma de l’Institut Français présente le Festival « L’Afrique se filme » avec au programme neuf documentaires et une rencontre-débat en présence des réalisateurs Ousmane William Mbaye, Samba Félix Ndiaye et Moussa Touré.
Témoignages de la créativité et de la diversité du documentaire africain contemporain, les films présentés portent un autre regard sur la réalité sociale et culturelle du continent. Sont présentés des œuvres de réalisateurs confirmés et des premiers films de jeunes talents qui dessinent le portrait d’une nouvelle génération, à la recherche de moyens d’expression différents.
Programme du Festival « L’Afrique se filme »
Lun. 12 févr.
18h30 : L’homme est le remède de l’homme, de Angèle Diabang-Brener, Ousseynou Ndiaye et El Hadji Mamadou Niang (Sénégal, 2006)
// Dago, de Fabacary Coly, Serigne Mbodj et Djibril Saliou Ndiaye (Sénégal, 2006)
20h30 : Poussières de ville, de Moussa Touré (Sénégal, 2001)
Mar. 13 févr.
18h30 : Xalima la plume, de Ousmane William Mbaye (Sénégal, 2003)
// Wa N’wina, de Dumisani Phakathi (Afrique du Sud, 2001)
20h30 : Vacances au pays, de Jean-Marie Teno (Cameroun/France/Allemagne, 2000)
Mer. 14 févr.
18h30 : Oumy et moi, de Adams Sie (Sénégal, 2006).
20h30 : House of love, de Cecil Moller (Namibie, 2001)
Jeu. 15 févr.
18h30 : Rwanda pour mémoire, de Samba Félix N’Diaye (Sénégal, 2003)
20h00 : Rencontre-Débat : « Le Documentaire africain », en présence des réalisateurs Moussa Touré, Samba Félix Ndiaye et Ousmane William Mbaye // Entrée libre
Tarifs des projections: 1000 fcfa/ adhérents : 500 fcfa
* * *
Informations : 823 03 20
Institut Français Léopold Sédar Senghor
89, rue Joseph T. Gomis
BP 4003 Dakar
[Pour ne plus recevoir les informations de l’Institut Français Léopold Sédar Senghor, merci d’envoyer un message à : [email protected]]
* * *
Lundi 12 février – 18h30
L’homme est le remède de l’homme, de Angèle Diabang-Brener, Ousseynou Ndiaye et El Hadji Mamadou Niang (Sénégal, Documentaire, 2006, durée : 26 min).
Tous les après-midis, à l’atelier peinture du service psychiatrique de l’hôpital principal de Dakar, les patients s’expriment avec un pinceau et une feuille blanche. Sous le regard bienveillant du Dr Cao, cinq artistes, dont l’initiateur Moussa Sakho, les accompagnent dans cette forme de thérapie. Un univers à part, loin des préjugés, où le regard de l’autre ne juge pas mais guérit : l’homme est le remède de l’homme.
Dago, de Fabacary Coly, Serigne Mbodj et Djibril Saliou Ndiaye (Sénégal, Documentaire, 2006, durée : 13 min)
Ousmane Ndiaye Dago se définit comme un artiste photographe. Ses clichés sensuels et étonnants de femmes nues qu’il enduit d’argile et qu’il peint de multiples couleurs ont fait de lui un artiste internationalement connu. Depuis quelques mois, les lutteurs sont devenus le nouveau support de cette oeuvre au carrefour de la peinture, de la sculpture et de la photographie. Portrait de l’artiste en action.
Lundi 12 février – 20h30
Poussières de ville, de Moussa Touré (Sénégal, Documentaire, 2001, durée : 52 min).
Le film s’ouvre sur une image forte : sept enfants en haillons, âgés de 7 à 19 ans s’extirpent de sous les étals d’un marché à Brazzaville où ils ont passé la nuit. Moussa Touré les y découvre et va filmer leurs déambulations dans la ville, à la recherche de nourriture et de menus travaux. Profitant de sa proximité avec les enfants, le cinéaste entreprend de ramener chacun d’entre eux dans sa famille. Mais le chemin du retour est pavé de difficultés, révélatrices de l’état de la société congolaise.
Mardi 13 février – 18h30
Xalima la plume, de Ousmane William Mbaye (Sénégal, Documentaire, 2003, durée : 51 min).
Initiateur de la folk sénégalaise, Seydina Insa Wade connut son heure de gloire dans les années 1970. Parti en France pour se produire dans les clubs de jazz, il fut peu à peu oublié des siens. Il décide de renouer avec son pays et rentre à Dakar pour y enregistrer ses dernières créations. Ousmane William M’Baye a suivi pendant deux ans ce retour au pays. L’amitié qui est née entre les deux hommes nous offre un portrait sensible et très personnel du musicien.
Wa N’wina, de Dumisani Phakathi (Afrique du Sud, Documentaire, 2001, durée : 52 min).
Dumisani Phakathi revient dans son township pour tenter de comprendre comment on vit à l’heure du sida dans un quartier noir sud-africain. Caméra au poing, au hasard des rencontres, il engage des discussions avec des amis d’enfance qu’il retrouve. Il les incite à s’exprimer, librement, sans tabou, souvent avec force et humour.
Mardi 13 février – 20h30
Vacances au pays, de Jean-Marie Teno (Cameroun/France/Allemagne, Documentaire, 2000, durée : 75 min).
En 1998, Jean-Marie Teno revient, le temps d’un été, sur les terres de son enfance, au Cameroun. Au gré des rencontres, il tente de cerner les espoirs et les regrets des gens ordinaires face aux changements qui leur sont imposés et de jeter, par delà le fossé creusé entre citadins et villageois, des passerelles citoyennes. Il dénonce aussi la négligence de l’administration et la fascination pour une modernité importée d’Europe, inadaptée à l’Afrique et à ses traditions.
Mercredi 14 février – 18h30
Oumy et moi, de Adams Sie (Sénégal, Documentaire, 2006, durée : 26 min).
Oumy est une jeune femme dotée d’une forte personnalité et pleine de charme. C’est aussi une fille sérieuse, qui travaille dur pour avoir son diplôme. Seulement, voilà, Oumy est albinos. Adams l’aime quand-même, pour ce qu’elle est et tant pis si cela en dérange certains. Auto-portrait d’un couple qui brise les tabous et vit son amour malgré les préjugés.
Mercredi 14 février – 20h30
House of love, de Cecil Moller (Namibie, Documentaire, 2001, durée : 26 min).
Coincé entre mer et désert, le port de Walvis Bay, en Namibie, est une prison à ciel ouvert pour la petite communauté de femmes contraintes de se prostituer pour gagner leur vie. Isolées, dépendantes, elles vivent dans l’attente des marins de passage. Avec pudeur, Cecil Moller recueille le témoignage de ces femmes, leur histoire personnelle, leur lutte au quotidien et leurs espoirs de rédemption.
Jeudi 15 février – 18h30
Rwanda pour mémoire, de Samba Félix N’Diaye (Sénégal, Documentaire, 2003, durée : 68 min).
Entre avril et juillet 1994, le massacre rwandais a fait un million de morts. Une dizaine d’auteurs africains se retrouvent en résidence d’écriture à Kigali, quatre ans après les évènements, cherchant à briser le silence des intellectuels africains sur le génocide. En mai 2000, à l’occasion de la parution d’une série d’ouvrages inspirés de cette expérience, des écrivains et des artistes se réunissent au Rwanda. Confronté aux traces du génocide, Samba Félix N’Diaye sait trouver la juste distance pour filmer l’innommable tout en délivrant un message d’espoir.
Jeudi 15 février – 20h00
Rencontre-Débat : « Le Documentaire africain », en présence des réalisateurs Moussa Touré, Samba Félix Ndiaye et Ousmane William Mbaye – Jeudi 15 février – 20h – Salle de Cinéma – Entrée libre
L’Afrique est peu abordée dans ses réalités sociales et socioculturelles à la télévision. Pourtant, notamment à la faveur du développement de la vidéo et du numérique, de plus en plus de films sont produits qui, sans toujours trouver leur espace de diffusion, tentent un autre regard. Ils le font sous la pression de l’urgence, et choisissent de plus en plus cette confrontation directe avec la réalité qu’est le documentaire.
Les réalisateurs présents à la rencontre-débat
Moussa Touré // Né à Dakar en 1958, Moussa Touré se forme au cinéma en participant à de nombreux tournages comme technicien, éclairagiste et assistant réalisateur. Il réalise son premier court métrage en 1987, puis son premier long métrage en 1991, Toubab Bi. Il a réalisé notamment : Baram (1998), Toubab B (1991), TGV (1997), Nous sommes nombreuses (2003).
Samba Félix N’Diaye // Né à Dakar en 1945, Samba Félix N’Diaye obtient une maîtrise de cinéma en France à l’université de Paris VIII. Il suit des études en ethnopsychiatrie et se forme en droit et en sciences économiques à Dakar. Monteur et scénariste, il se révèle comme un documentariste sensible attaché au respect des cultures et des traditions. Il a réalisé notamment : Perantal (1975), La Confrérie des Mourides (1976), Pêcheurs de Kayar (1977), Geti Tey La pêche aujourd’hui (1978), La Santé, une aventure peu ordinaire (1986), Trésor des poubelles (1989), Un peintre sous verre (1991), Dakar Bamako (1992), Cinés d’Afrique (1993), Ngor, l’esprit des lieux (1995), Lettre à Senghor (1998), Nataal (2001).
Ousmane William Mbaye // Né à Paris en 1952, Ousmane William Mbaye se forme au Conservatoire Libre du Cinéma Français et étudie à l’Université de Paris VIII Vincennes. Il s’initie à tous les métiers du cinéma puis passe à la réalisation de films au Sénégal. De 1990 à 1997, il coordonne les Rencontres Cinématographiques de Dakar (RECIDAK). Il a réalisé notamment : L’Enfant de Ngatch (1979), Pain sec Dunde Yakaar (1983), Dakar Clando (1988), Dial-Diali Femmes (1991).
Martine HERVET
Institut Français Léopold Sédar Senghor
Du 12 au 15 février, le Cinéma de l’Institut Français présente le Festival « L’Afrique se filme » avec au programme neuf documentaires et une rencontre-débat en présence des réalisateurs Ousmane William Mbaye, Samba Félix Ndiaye et Moussa Touré.
Témoignages de la créativité et de la diversité du documentaire africain contemporain, les films présentés portent un autre regard sur la réalité sociale et culturelle du continent. Sont présentés des œuvres de réalisateurs confirmés et des premiers films de jeunes talents qui dessinent le portrait d’une nouvelle génération, à la recherche de moyens d’expression différents.
Programme du Festival « L’Afrique se filme »
Lun. 12 févr.
18h30 : L’homme est le remède de l’homme, de Angèle Diabang-Brener, Ousseynou Ndiaye et El Hadji Mamadou Niang (Sénégal, 2006)
// Dago, de Fabacary Coly, Serigne Mbodj et Djibril Saliou Ndiaye (Sénégal, 2006)
20h30 : Poussières de ville, de Moussa Touré (Sénégal, 2001)
Mar. 13 févr.
18h30 : Xalima la plume, de Ousmane William Mbaye (Sénégal, 2003)
// Wa N’wina, de Dumisani Phakathi (Afrique du Sud, 2001)
20h30 : Vacances au pays, de Jean-Marie Teno (Cameroun/France/Allemagne, 2000)
Mer. 14 févr.
18h30 : Oumy et moi, de Adams Sie (Sénégal, 2006).
20h30 : House of love, de Cecil Moller (Namibie, 2001)
Jeu. 15 févr.
18h30 : Rwanda pour mémoire, de Samba Félix N’Diaye (Sénégal, 2003)
20h00 : Rencontre-Débat : « Le Documentaire africain », en présence des réalisateurs Moussa Touré, Samba Félix Ndiaye et Ousmane William Mbaye // Entrée libre
Tarifs des projections: 1000 fcfa/ adhérents : 500 fcfa
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Informations : 823 03 20
Institut Français Léopold Sédar Senghor
89, rue Joseph T. Gomis
BP 4003 Dakar
[Pour ne plus recevoir les informations de l’Institut Français Léopold Sédar Senghor, merci d’envoyer un message à : [email protected]]
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Lundi 12 février – 18h30
L’homme est le remède de l’homme, de Angèle Diabang-Brener, Ousseynou Ndiaye et El Hadji Mamadou Niang (Sénégal, Documentaire, 2006, durée : 26 min).
Tous les après-midis, à l’atelier peinture du service psychiatrique de l’hôpital principal de Dakar, les patients s’expriment avec un pinceau et une feuille blanche. Sous le regard bienveillant du Dr Cao, cinq artistes, dont l’initiateur Moussa Sakho, les accompagnent dans cette forme de thérapie. Un univers à part, loin des préjugés, où le regard de l’autre ne juge pas mais guérit : l’homme est le remède de l’homme.
Dago, de Fabacary Coly, Serigne Mbodj et Djibril Saliou Ndiaye (Sénégal, Documentaire, 2006, durée : 13 min)
Ousmane Ndiaye Dago se définit comme un artiste photographe. Ses clichés sensuels et étonnants de femmes nues qu’il enduit d’argile et qu’il peint de multiples couleurs ont fait de lui un artiste internationalement connu. Depuis quelques mois, les lutteurs sont devenus le nouveau support de cette oeuvre au carrefour de la peinture, de la sculpture et de la photographie. Portrait de l’artiste en action.
Lundi 12 février – 20h30
Poussières de ville, de Moussa Touré (Sénégal, Documentaire, 2001, durée : 52 min).
Le film s’ouvre sur une image forte : sept enfants en haillons, âgés de 7 à 19 ans s’extirpent de sous les étals d’un marché à Brazzaville où ils ont passé la nuit. Moussa Touré les y découvre et va filmer leurs déambulations dans la ville, à la recherche de nourriture et de menus travaux. Profitant de sa proximité avec les enfants, le cinéaste entreprend de ramener chacun d’entre eux dans sa famille. Mais le chemin du retour est pavé de difficultés, révélatrices de l’état de la société congolaise.
Mardi 13 février – 18h30
Xalima la plume, de Ousmane William Mbaye (Sénégal, Documentaire, 2003, durée : 51 min).
Initiateur de la folk sénégalaise, Seydina Insa Wade connut son heure de gloire dans les années 1970. Parti en France pour se produire dans les clubs de jazz, il fut peu à peu oublié des siens. Il décide de renouer avec son pays et rentre à Dakar pour y enregistrer ses dernières créations. Ousmane William M’Baye a suivi pendant deux ans ce retour au pays. L’amitié qui est née entre les deux hommes nous offre un portrait sensible et très personnel du musicien.
Wa N’wina, de Dumisani Phakathi (Afrique du Sud, Documentaire, 2001, durée : 52 min).
Dumisani Phakathi revient dans son township pour tenter de comprendre comment on vit à l’heure du sida dans un quartier noir sud-africain. Caméra au poing, au hasard des rencontres, il engage des discussions avec des amis d’enfance qu’il retrouve. Il les incite à s’exprimer, librement, sans tabou, souvent avec force et humour.
Mardi 13 février – 20h30
Vacances au pays, de Jean-Marie Teno (Cameroun/France/Allemagne, Documentaire, 2000, durée : 75 min).
En 1998, Jean-Marie Teno revient, le temps d’un été, sur les terres de son enfance, au Cameroun. Au gré des rencontres, il tente de cerner les espoirs et les regrets des gens ordinaires face aux changements qui leur sont imposés et de jeter, par delà le fossé creusé entre citadins et villageois, des passerelles citoyennes. Il dénonce aussi la négligence de l’administration et la fascination pour une modernité importée d’Europe, inadaptée à l’Afrique et à ses traditions.
Mercredi 14 février – 18h30
Oumy et moi, de Adams Sie (Sénégal, Documentaire, 2006, durée : 26 min).
Oumy est une jeune femme dotée d’une forte personnalité et pleine de charme. C’est aussi une fille sérieuse, qui travaille dur pour avoir son diplôme. Seulement, voilà, Oumy est albinos. Adams l’aime quand-même, pour ce qu’elle est et tant pis si cela en dérange certains. Auto-portrait d’un couple qui brise les tabous et vit son amour malgré les préjugés.
Mercredi 14 février – 20h30
House of love, de Cecil Moller (Namibie, Documentaire, 2001, durée : 26 min).
Coincé entre mer et désert, le port de Walvis Bay, en Namibie, est une prison à ciel ouvert pour la petite communauté de femmes contraintes de se prostituer pour gagner leur vie. Isolées, dépendantes, elles vivent dans l’attente des marins de passage. Avec pudeur, Cecil Moller recueille le témoignage de ces femmes, leur histoire personnelle, leur lutte au quotidien et leurs espoirs de rédemption.
Jeudi 15 février – 18h30
Rwanda pour mémoire, de Samba Félix N’Diaye (Sénégal, Documentaire, 2003, durée : 68 min).
Entre avril et juillet 1994, le massacre rwandais a fait un million de morts. Une dizaine d’auteurs africains se retrouvent en résidence d’écriture à Kigali, quatre ans après les évènements, cherchant à briser le silence des intellectuels africains sur le génocide. En mai 2000, à l’occasion de la parution d’une série d’ouvrages inspirés de cette expérience, des écrivains et des artistes se réunissent au Rwanda. Confronté aux traces du génocide, Samba Félix N’Diaye sait trouver la juste distance pour filmer l’innommable tout en délivrant un message d’espoir.
Jeudi 15 février – 20h00
Rencontre-Débat : « Le Documentaire africain », en présence des réalisateurs Moussa Touré, Samba Félix Ndiaye et Ousmane William Mbaye – Jeudi 15 février – 20h – Salle de Cinéma – Entrée libre
L’Afrique est peu abordée dans ses réalités sociales et socioculturelles à la télévision. Pourtant, notamment à la faveur du développement de la vidéo et du numérique, de plus en plus de films sont produits qui, sans toujours trouver leur espace de diffusion, tentent un autre regard. Ils le font sous la pression de l’urgence, et choisissent de plus en plus cette confrontation directe avec la réalité qu’est le documentaire.
Les réalisateurs présents à la rencontre-débat
Moussa Touré // Né à Dakar en 1958, Moussa Touré se forme au cinéma en participant à de nombreux tournages comme technicien, éclairagiste et assistant réalisateur. Il réalise son premier court métrage en 1987, puis son premier long métrage en 1991, Toubab Bi. Il a réalisé notamment : Baram (1998), Toubab B (1991), TGV (1997), Nous sommes nombreuses (2003).
Samba Félix N’Diaye // Né à Dakar en 1945, Samba Félix N’Diaye obtient une maîtrise de cinéma en France à l’université de Paris VIII. Il suit des études en ethnopsychiatrie et se forme en droit et en sciences économiques à Dakar. Monteur et scénariste, il se révèle comme un documentariste sensible attaché au respect des cultures et des traditions. Il a réalisé notamment : Perantal (1975), La Confrérie des Mourides (1976), Pêcheurs de Kayar (1977), Geti Tey La pêche aujourd’hui (1978), La Santé, une aventure peu ordinaire (1986), Trésor des poubelles (1989), Un peintre sous verre (1991), Dakar Bamako (1992), Cinés d’Afrique (1993), Ngor, l’esprit des lieux (1995), Lettre à Senghor (1998), Nataal (2001).
Ousmane William Mbaye // Né à Paris en 1952, Ousmane William Mbaye se forme au Conservatoire Libre du Cinéma Français et étudie à l’Université de Paris VIII Vincennes. Il s’initie à tous les métiers du cinéma puis passe à la réalisation de films au Sénégal. De 1990 à 1997, il coordonne les Rencontres Cinématographiques de Dakar (RECIDAK). Il a réalisé notamment : L’Enfant de Ngatch (1979), Pain sec Dunde Yakaar (1983), Dakar Clando (1988), Dial-Diali Femmes (1991).
Martine HERVET
Institut Français Léopold Sédar Senghor
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