un dossier coordonné par Boniface Mongo-Mboussa et Taina Tervonen, en partenariat avec Fest’Africa
– Hantée par le sens du destin collectif, la littérature africaine refuse de dissocier l’esthétique de l’éthique, rendant implicite la question de l’engagement et de la responsabilité. Mais il faut attendre le génocide rwandais en 1994 pour que cette question revienne au centre de la création littéraire. En invitant les écrivains et artistes d’Afrique et de la diaspora au Tchad en 2003, Fest’Africa a proposé un bilan sur cette question face à un Continent ravagé. Ce dossier en constitue un approfondissement. Il est complété par un hommage à Ahmadou Kourouma ainsi que par des nouvelles du projet « Rives sonores » initié par Fest’Africa.
Contributions de Boniface Mongo-Mboussa, Nocky Djedanoum, Alain Ricard, Kangni Alem, Boubacar Boris Diop, Sami Tchak, Jean-Luc Raharimanana, Odile Cazenave, Tanella Boni, Michèle Rakotoson, Khal Torabully, Patrice Nganang, Nimrod, Dominique Lanni, Anne-Cécile Robert.
Le fleuve Congo et ses rives sonores : Yoka Lye Mudaba, Ouaga-Ballé Danai, Ludovic Emane Obiang.
Ahmadou Kourouma, in memoriam : Bernard Mouralis, Nimrod, Nathalie Carré, Jean-Baptiste Adjibi.
Photographies de Jeannot Posso Uche, Emmanuel Mba Ondo et Thomas Dorn.
L’inutile utilité de la littérature
La question de l’engagement hante la littérature africaine depuis la négritude. Aperçu historique des débats qui ont secoué la scène littéraire africaine francophone. (1)