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Tous les articles en lien avec Conscience, pardon et culpabilité

  • Mon père, c’est un lion (Jean Rouch pour mémoire)
    Pour le simple plaisir de revoir une dernière fois Jean Rouch dans cette salle aux fauteuils très rouges et très usés du Musée de l’Homme en perdition, et qui, en racontant un souvenir d’enfance sur son père, rappelle qu…
  • Le Retour de la main habile
    Le retournement est bien sûr de montrer ici un immigré qui ne veut pas rester alors que tant d’Africains ne rêvent que de quitter l’Afrique. « Comment peux-tu abandonner un boulot et une belle femme pour un rêve en Afriqu…
  • Le Miroir du fou
    Pire encore que « Le Septième ciel », ce film sombre dans une écriture contemplative où longueur des plans, musique languissante, panoramiques sur paysages désertiques (au demeurant magnifiques) et regards profonds tentent…
  • à propos de Les Pygmées de Carlo
    Un préalable : votre référence à Marco Ferreri, signalée en fin de film par une dédicace :  » A Marco « . Qu’est ce qui vous lie à lui ? Le film est inspiré d’une histoire vraie. Marco m’avait envoyé en Afrique, pas au Ca…
  • Colloque au festival du film francophone de Namur
    La circulation de la production cinématographique francophone : un enjeu pour la diversité culturelle. (notes personnelles prises durant le colloque et qui n’engagent nullement les organisateurs)Henry Ingberg, secrétair…
  • Aux frontières
    Un enfant fou s’enfuit dans un cimetière. L’image ne nous quittera pas dans ce film de folie et de ruines, tentative d’appréhender un territoire de l’extérieur, de ses frontières : la Palestine. La réalisatrice entrepren…
  • Lussas 2000 : Carnet de notes aux Etats généraux du film documentaire de Lussas, 20-26 août
    ……Limité par le temps, je n’ai passé que quatre jours à Lussas. La programmation de cette année n’intégrait que très peu de films ayant rapport avec nos problématiques (patience cependant : il y en avait !). Mais Lus…
  • « Tam-Tam a travaillé à amener la culture à la Cité »
    Pour parler politique, suivons le monde des insectes. Le roi araignée ne cherche qu’à dominer ses semblables. Il y parviendra mais cela lui sera fatal… Car dans le royaume des insectes, les fourmis sauront réagir. Mêlant…
  • Danser l’espoir
    Le feu : c’est bien ce qui anime le groupe Ngoma wa Kongo. D’entrée, quatre musiciens font résonner les bruits de la forêt, à la fois accueillants et menaçants. Très vite, danseuses et danseurs font vibrer leurs corps au…
  • Tout le monde en parle
    Quel arrêt propose le point virgule ? Une respiration dans le flot de la vie ? Phrase en devenir ou arrêt ? Le commandant Zenouka doit diriger le peloton de la mort contre son frère d’arme le colonel Adinonso. Cela l’arr…
  • La distance carnavalesque, par la Cie Ngoti (Cameroun)
    Le texte de Mercedès Fouda comporte-t-il cette interprétation carnavalesque ? Non, ce fut mon premier problème. Le texte est très réaliste, dépeignant les personnages tels qu’on les voit au quotidien. Le détour d’une lo…
  • La porte de la conscience
    Une panne de voiture oblige un colonel à chercher refuge dans une maison isolée. Une femme y habite, dont on apprendra qu’elle s’y est retirée après des horreurs de la guerre où elle a été violée et a vu son enfant brûlé…
  • sur Royaume bot, pays sot
    Pour traiter des affronts aux règles démocratiques, les Bivelas se situent dans le Loanga où toutes les astuces sont bonnes pour revenir à l’ancien régime. Mais la révolte gagne. Une scène de ménage en sera le théâtre, o…
  • sur Je plaide coupable
    Badimungu est un journaliste révolté : il a le culot de décrire et dénoncer les injustices quotidiennes. Car rien ne va dans ce  » pays de confusion  » et c’est par le rire que chacun peut en prendre distance et désirer le…
  • Carré Blanc
     » On commence ?  » Chris et Dieudonné sont face au public. Le texte est de leur cru, et cru à souhait, déjanté même. Ces deux clochards ne cesseront de s’invectiver, d’échanger jeux de mots, calembours, connivences et in…
  • Le théâtre sort du plexus !
    Rencontre avec l’un des créateurs de l’historique compagnie Théâtre des Intrigants qui, dans un quartier déshérité en marge de Kinshasa, poursuit depuis 20 ans un travail artistique aussi remarquable que souterrain.D’où …
  • 2000 : 5ème Biennale des cinémas arabes à Paris.
    vendredi 30 juin 2000 Ce ne peut pas être un hasard : le premier film a être projeté à la Biennale (en dehors de l’excellent « La Saison des hommes » de Moufida Tlatli en soirée d’ouverture, dont nous avons déjà dit tout …
  • Lillian
    Il y a quelque chose de Bresson chez David Williams, cette façon de refuser sans cesse de trop en dire, de chercher la bonne distance qui permet à l’être de s’exprimer sans induire le spectateur vers l’identification, la…
  • Thirteen
    Nina a 13 ans et si le titre du film insiste sur ce point, c’est sans doute parce qu’elle ne se comporte pas comme une jeune de 13 ans. Entre sucer son doigt quand elle est troublée, ses silences et sa passion des voitur…
  • Editorial
    Hala halele hala Mwambwa hale kashindana Ushindano mndru wa mroni Badi yeudjonongoza Celui à qui on dit un conte ne doit jamais le discuter S’il le discute, il ira en enfer Sauf si c’est pour me corriger Formule d…
  • Les Comores, chronique d’une renaissance annoncée
    « Tous les peuples naissent un jour… ». Edouard Glissant, Le Discours antillais, Folio.Les Comores sont une terre de légendes. Ce qui s’y dit dans une veillée de conte ne souffre d’ailleurs aucune contradiction. Un pacte …
  • La quête identitaire
    Les îles Comores connaissent une destinée commune depuis le 8ème siècle au moins. Même mode de peuplement sur l’ensemble du territoire. Une langue, cousine du swahili, le shikomori, avec ses variantes dialectales et régi…
  • Etat des lieux culturel
    « Il faut soutenir les artistes, même si l’on ne comprend pas toujours ce qu’ils font ou ce qu’ils disent ». Ce propos, tenu en mai 2001 par un ministre de la Culture à l’ouverture du la première édition du Komor4 Festival…
  • La scène musicale à la recherche d’un nouveau souffle
    La musique est la forme d’expression artistique la plus appréciée du Comorien, tant et si bien qu’en comparaison, les autres pratiques artistiques ne ressemblent parfois plus qu’à des exercices de style visant à satisfai…
  • Salim Ali Amir
    Avec sa poésie urbaine et son esprit M’shago, Salim Ali Amir, dit-on, est revenu de tout. Môme, il était ténor des « Nad it Twalabate », une chorale religieuse. Au crépuscule de son adolescence, il traîne les pieds à l’UFA…
  • Nawal
    Nawal, chanteuse à la voix fragile, longtemps tiraillée entre l’envie d’embrasser les rythmes du monde entier et la nécessité de se ressourcer dans sa culture d’origine, compose des histoires de femmes meurtries, vendues…
  • Maalesh
    Lauréat de l’édition 95 des Découverte RFI, ce poète des rues, dont le surnom* d’origine arabe résume à lui seul un état d’esprit cool et ouvert, mise sur un folk-song aux mélodies très enlevées. Une pointe de nostalgie,…
  • Baco
    Parti de Mayotte pour conquérir le monde. Son dernier album ? Hiriz / Questions. Guitare et gabusi (instrument à cordes afro-oriental), reggae et shigoma (genre musical), répertoire trans-acoustique et ronde mélodique so…
  • Chebli
    Tout en revendiquant son histoire comorienne, ce jeune artiste tisse sa toile musicale depuis la capitale française. Il fait partie de la génération qui cherche avant tout à rattraper le train des musiques du monde. Fest…
  • « Je suis l’enfant de ces îles »
    Mikidache vient de sortir un nouvel opus, Hima (World Connection). Lui aussi participe de la nouvelle génération qui se cherche une destinée entre les Comores et l’Europe. Salué par la critique, élu Découvertes RFI 99, i…
  • Mbaye Trambwe
    Le sultan-philosophe. Une légende à lui tout seul. Né en 1735, mort en 1815. Sans doute le poète le plus connu de la grande île des Comores. Son nom est souvent cité en exemple, ses poèmes repris en force, y compris dans…
  • Saïndoune Ben Ali
    Une sorte de bombe qui apporte rage et jubilation au lecteur. Un auteur d’une violence rare, qui use de la poésie comme d’une arme pour héler son peuple dans sa dérive. Généreux mais pas consensuel, Testaments de transhu…
  • L’intellectuel, tragique héros ?
    Figure absente ou malmenée dans l’histoire contemporaine de l’Archipel, l’intellectuel ne peut exister dans l’opinion qu’à travers un destin tragique. Il est ce marginal qui porte sur ses frêles épaules le récit du roman…
  • Le travail de mémoire commune des plasticiens comoriens
    Soilih Hakime, Modali et Napalo. Trois tendances bien établies sur la scène nationale. Une interrogation commune sur la mémoire. Des années de formation en France. Le premier y est resté pour enseigner. Le second est ret…
  • « J’ai deux pays »
    Soilih Hakime, il enseigne les arts plastiques. Poitevin d’adoption et comorien d’origine, il est arrivé en France en 1984. Ses travaux, notamment animés par une quête du sacré, puisent principalement dans le vivier de l…
  • Khiam
    Un camp de détention créé par Israël dans la « zone de sécurité » du Sud-Liban en 1985 et administré par l’Armée du Liban Sud. Un lieu de non-droit. Pour documenter le quotidien de la torture, de l’arbitraire, de l’humilia…
  • Toucher tous les publics
    Rencontre avec Magda Wassef, déléguée générale de la Biennale des Cinémas arabes à Paris, sur la question du public.Quel bilan pour cette 6ème Biennale ? Je pense que c’était une bonne année, un bon cru, un public nombr…
  • Colloque 2002 : L’enjeu scénario dans les co-productions euro-arabes
    Laurent Delmas, rédacteur en chef du magazine Synopsis : Le retour du scénario (introduction) Le scénario a été dévolarisé par les attaques de la nouvelle vague., bien que Truffaut et Chabrol par exemple se soient pris …
  • à propos de Rachida
    En installant tout de suite le drame, vous faites un choix d’entrée, celui de dire plutôt que d’expliquer. Oui, car je ne détiens pas les tenants et les aboutissants de ce qui se passe. Ce que je détiens, c’est la vie a…
  • Cannes 2002 au jour le jour
    Jeudi 16 et vendredi 17 mai Aller au cinéma dans ce festival est comme entrer en religion : on laisse le soleil et le bleu de la mer pour écouter dans des salles obscures le visage tourmenté du monde et l’interrogation …
  • Cannes 2001, au jour le jour
    Jeudi 10 mai 2001 Laissons de côté les flonflons french cancan de l’ouverture que Libération titrait à juste titre french concon. Cannes s’éveille doucement au festival. Comme chaque année, le plein ne se fait que le we…
  • Cannes 2000, au jour le jour
    Carnet de bord subjectif mais attentif du festival.Le jeudi 11 mai 2000 D’abord arriver à garer la voiture. Ce n’est pas encore le Cannes des grandes foules du week-end mais l’ambiance y est : journalistes pressés coura…
  • Fespaco 1997 : le développement sera culturel ou ne sera pas
    De retour du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou, Olivier Barlet propose une analyse des tendances actuelles de la cinématographie africaine à partir des longs métrages de la compétition.Lor…
  • Room to rent
    A Londres, un jeune égyptien écrit des scénarios. Il a du talent mais du mal à émerger. Pourtant, à chaque fois qu’il trouve chambre à louer, une nouvelle aventure commence… Room to rent, de Khaled El Hagar (Egypte) est …
  • Doulaye, une saison des pluies
    Une élégante tentative de rencontre entre deux mondes comme entre le souvenir d’enfance et la réalité d’aujourd’hui. A la recherche d’un ami de son père au Mali, Imbert se laisse heureusement bousculer par ses rencontres…
  • Cinémathèque africaine : la route est longue
    A l’occasion du Fespaco 97, rencontre avec Ardiouma Soma qui dirige la cinémathèque africaine de Ouagadougou : bilan et perspectives.Il y a urgence ! Des films se perdent et c’est la sauvegarde du patrimoine culturel afr…
  • Fespaco 97 : les courts valent le détour
    Les courts métrages présentés au Fespaco sont souvent comme un bain de jouvence : c’est là que de jeunes (ou moins jeunes) réalisateurs proposent leur rénovation de l’écriture et de la thématique. La cuvée 97 ne déçoit p…
  • sur le tournage de La Genèse
    Bakary Sangaré J’ai commencé le son au cinéma sur Ta Donna avec un ingénieur en radio-électricité qui n’avait pas comme spécialité la prise de son cinéma. C’est avec Martin Boisseau sur Guimba que j’ai commencé à prendr…
  • entretien d’Olivier Barlet avec Lionel Cousin
    Cheick Oumar Sissoko tenait beaucoup à faire ses films sans l’intervention de techniciens étrangers : Nyamanton et Finzan ont été faits avec des équipes entièrement africaines. Puis, on a fait Guimba ensemble, je suppose…
  • entretien d’Olivier Barlet avec Kahena Attia, monteuse, Tunisie
    Ma culture est d’abord bilingue : je suis francophone et francophile, avec des études supérieures en France (IDHEC) puis une pratique de monteuse en France pendant de nombreuses années. Je me suis intéressée au montage c…