Festival Cinémas du Sud
L’Institut Lumière accueille le festival Cinémas du Sud pour 4 jours de projections dédiés au cinéma du Maghreb et du Moyen-Orient.
Festival
du 12 au 15 Avril 2012
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Cinéma/TV, Histoire/société, Interculturel/Migrations, Patrimoine
Institut Lumière – 25, rue du Premier-Film, 69008 Lyon – France
Achat conseillé des billets à l’avance sur www.institut-lumiere.org, (possibilité de E-Ticket), sur place et au 04 78 78 18 95.
Film plein tarif : 7,20 E, tarif réduit : 5,80 E, abonnés : 4,50 E,
Français
LE FESTIVAL CINEMAS DU SUD S’INVITE A L’INSTITUT LUMIERE DU 12 AU 15 AVRIL 2012
L’Institut Lumière a le plaisir d’accueillir du 12 au 15 avril prochain le Festival Cinémas du Sud parrainé cette année par la cinéaste tunisienne Raja Amari (Satin Rouge, Les Secrets).
Cette 12e édition se veut une fenêtre ouverte sur le monde du cinéma arabe avec une programmation confirmant la créativité et le renouveau de ce cinéma. Des thèmes variés y sont abordés tels que la condition féminine, le couple la liberté, la société mais aussi la censure dont le film Egyptien Cairo Exit, interdit de sortie dans son pays est l’illustration. A cette occasion nous aurons l’honneur d’accueillir les cinéastes Georges Hachem, Raja Amari, Hala Alabdalla, Daoud Aoulad-Syad, Tawfik Abu Wael, Ibrahim El Batout et Mohamed Lakhdar Hamina pour évoquer les cinémas du sud.
Un hommage sera également rendu au cinéaste Omar Amiralay décédé en 2011 et grande figure du cinéma arabe en présence de Hala Alabdalla, réalisatrice et figure clef du cinéma syrien. Lors de cette soirée seront diffusés deux documentaires inédits Déluge au pays du Baas et L’homme aux semelles d’or.
Enfin, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie sera diffusé Chroniques des années de Braise, film culte du cinéma Algérien, Palme d’Or au Festival de Cannes en 1975. Celui-ci nous livre à travers l’histoire d’une famille algérienne, l’Histoire du peuple algérien de la conquête française à 1954, date de déclenchement de la Guerre de Libération Nationale.
Le lien entre cinéma et liberté sera donc à l’honneur à l’occasion de ce festival incontournable.
Toutes les séances seront présentées et animées par Abdellah Zerguine, directeur artistique de Regard Sud et Michel Armarger, journaliste et critique de cinéma à Radio France Internationale.
Soirée d’Ouverture
En présence de Georges Hachem
20H30 Balle Perdue
De Georges Hachem avec Nadine Labaki, Badih Bouchakra, Takla Chamoun
Noha se prépare à célébrer son mariage. Père absent, mère aliénée par la soumission à la tradition sœur aînée devenue vieille fille. A quinze jours de ses noces, Noha hésite encore. Elle revoit un ex-fiancé dont la mère avait fait capoter leur union.
Avec Nadine Labaki, actrice-réalisatrice de Caramel et Et maintenant on va où ?
Vendredi 13 Avril
Hommage au réalisateur Omar Amiralay
En présence de Hala Alabdalla
19H Déluge au pays du Baas.
Syrie >2003> Documentaire >46min>Couleur
Omar Amiralay
Il y a une quarantaine d’années le cinéaste était un inconditionnel de la modernisation de son pays, consacrant même son premier film à la gloire d’un barrage, Le Barrage de l’Euphrate, fierté du parti Baas au pouvoir. Il a regretté cette erreur de jeunesse. Retournant sur les lieux, près du lac Assad, il s’arrête au village d’El-Machi, une entité à l’image d’un pays, la Syrie que le Baas façonne depuis plus de quarante ans, sans partage. Œuvre de référence sur l’endoctrinement idéologique, le film montre le fonctionnement d’un système où la langue de bois idéologique accompagne le citoyens dès son plus jeune âge et ce jusqu’à l’âge adulte.
20 H L’Homme aux semelles d’Or
Syrie/France >2000> Documentaire> 52 min> Couleur
Omar Amiralay Co-écrit avec Hala Alabdalla
Rencontre avec Rafik Hariri, entrepreneur et multimilliardaire libanais devenu premier ministre, assassiné dans un attentat à Beyrouth en 2005. Sur le mode de la fable ironique, c’est un film dérangeant et intelligent qui interroge le rapport de l’intellectuel à l’argent et au pouvoir.
21H15 Derniers Jours à Jérusalem
De Tawfik Abu Wael
Avant-première
En présence du réalisateur
Nour et Lyad, un couple installé à Jérusalem Est s’apprêtent à émigrer à Paris. Lui est chirurgien, elle, une jeune comédienne, séduisante, originaire de l’élite intellectuelle palestinienne. Sur le chemin de l’aéroport, l’annonce d’un accident conduit Iyad à son hôpital et suspend leur départ…
16H Cairo Exit de Hesham Issawi
Amal, une jeune Copte de 18 ans, est enceinte de son petit ami musulman, Tarek, qui planifie de quitter l’Egypte pour l’Italie. Tarek lui donne un ultimatum : quitter le pays avec lui ou avorter…Tourné clandestinement, le film est pour le moment interdit de sortie en Egypte.
18H La Mosquée de Daoud Aoulad-Syad
En présence de Daoud Aoulad-Syad
Le titre fait référence à la mosquée construite par le réalisateur lors du tournage de son précédent film En attendant Pasolini. L’équipe partie, les habitants ont détruits les décors afin de récupérer leurs terres, sauf la mosquée. Certains villageois en avaient fait leur lieu de prière au grand dam de Moha, propriétaire du terrain…
Hommage au 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie
20H15 Chronique des années de braise
En présence du réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina
Ahmed laisse derrière lui ses souvenirs et son village natal pour s’embarquer vers la grande ville… Chronique évènementielle de l’histoire algérienne en six volets de la conquête française à 1954, date du déclenchement de la guerre de Libération nationale. A travers la vie d’une famille et de quelques individus, le peuple algérien tout entier résiste à l’expropriation de ses terres et à la déculturation. Le film culte du cinéma algérien, Palme d’Or au Festival de Cannes 1975.
Dimanche 15 Avril
14h30 Passion de Mohamed Malas
Imène aime son mari, ses enfants et la diva Oum Kalsoum. Toute la journée, elle fredonne ses chansons. Mais en tant que femme et aux yeux des hommes, elle n’est respectable que dans le silence. Plutôt que de vivre le déshonneur, sa famille décide de l’assassiner…La condition féminine en Syrie et la suspicion dans laquelle est tenue toute passion artistique ou intellectuelle sont pour le réalisateur les deux plaies traditionnelles du pays. Suspect aux yeux des dirigeants syriens, Mohamed Malas n’a pu tourner pendant des années.
16H30 Always Brando de Ridha Behi
En présence de Ridha Behi
Anis ressemble à l’acteur Marlon Brando. Il rêve d’amour et d’horizons lointains. Un jour, le village se transforme en un lieu de tournage où une équipe américaine s’installe pour tourner le film l’Atlantide…
18H30 Hawi d’Ibrahim El Batout
En présence du réalisateur
Le désœuvrement, l’espoir et la désillusion de la vie quotidienne à Alexandrie à travers une galerie de personnages… Un souffle réaliste et le souci d’une jeunesse qui étouffe et se bat au quotidien pour se tailler un espace ou respirer.
L’Institut Lumière a le plaisir d’accueillir du 12 au 15 avril prochain le Festival Cinémas du Sud parrainé cette année par la cinéaste tunisienne Raja Amari (Satin Rouge, Les Secrets).
Cette 12e édition se veut une fenêtre ouverte sur le monde du cinéma arabe avec une programmation confirmant la créativité et le renouveau de ce cinéma. Des thèmes variés y sont abordés tels que la condition féminine, le couple la liberté, la société mais aussi la censure dont le film Egyptien Cairo Exit, interdit de sortie dans son pays est l’illustration. A cette occasion nous aurons l’honneur d’accueillir les cinéastes Georges Hachem, Raja Amari, Hala Alabdalla, Daoud Aoulad-Syad, Tawfik Abu Wael, Ibrahim El Batout et Mohamed Lakhdar Hamina pour évoquer les cinémas du sud.
Un hommage sera également rendu au cinéaste Omar Amiralay décédé en 2011 et grande figure du cinéma arabe en présence de Hala Alabdalla, réalisatrice et figure clef du cinéma syrien. Lors de cette soirée seront diffusés deux documentaires inédits Déluge au pays du Baas et L’homme aux semelles d’or.
Enfin, à l’occasion du 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie sera diffusé Chroniques des années de Braise, film culte du cinéma Algérien, Palme d’Or au Festival de Cannes en 1975. Celui-ci nous livre à travers l’histoire d’une famille algérienne, l’Histoire du peuple algérien de la conquête française à 1954, date de déclenchement de la Guerre de Libération Nationale.
Le lien entre cinéma et liberté sera donc à l’honneur à l’occasion de ce festival incontournable.
Toutes les séances seront présentées et animées par Abdellah Zerguine, directeur artistique de Regard Sud et Michel Armarger, journaliste et critique de cinéma à Radio France Internationale.
Jeudi 12 Avril
Soirée d’Ouverture
En présence de Georges Hachem
20H30 Balle Perdue
De Georges Hachem avec Nadine Labaki, Badih Bouchakra, Takla Chamoun
Noha se prépare à célébrer son mariage. Père absent, mère aliénée par la soumission à la tradition sœur aînée devenue vieille fille. A quinze jours de ses noces, Noha hésite encore. Elle revoit un ex-fiancé dont la mère avait fait capoter leur union.
Avec Nadine Labaki, actrice-réalisatrice de Caramel et Et maintenant on va où ?
Vendredi 13 Avril
Hommage au réalisateur Omar Amiralay
En présence de Hala Alabdalla
19H Déluge au pays du Baas.
Syrie >2003> Documentaire >46min>Couleur
Omar Amiralay
Il y a une quarantaine d’années le cinéaste était un inconditionnel de la modernisation de son pays, consacrant même son premier film à la gloire d’un barrage, Le Barrage de l’Euphrate, fierté du parti Baas au pouvoir. Il a regretté cette erreur de jeunesse. Retournant sur les lieux, près du lac Assad, il s’arrête au village d’El-Machi, une entité à l’image d’un pays, la Syrie que le Baas façonne depuis plus de quarante ans, sans partage. Œuvre de référence sur l’endoctrinement idéologique, le film montre le fonctionnement d’un système où la langue de bois idéologique accompagne le citoyens dès son plus jeune âge et ce jusqu’à l’âge adulte.
20 H L’Homme aux semelles d’Or
Syrie/France >2000> Documentaire> 52 min> Couleur
Omar Amiralay Co-écrit avec Hala Alabdalla
Rencontre avec Rafik Hariri, entrepreneur et multimilliardaire libanais devenu premier ministre, assassiné dans un attentat à Beyrouth en 2005. Sur le mode de la fable ironique, c’est un film dérangeant et intelligent qui interroge le rapport de l’intellectuel à l’argent et au pouvoir.
21H15 Derniers Jours à Jérusalem
De Tawfik Abu Wael
Avant-première
En présence du réalisateur
Nour et Lyad, un couple installé à Jérusalem Est s’apprêtent à émigrer à Paris. Lui est chirurgien, elle, une jeune comédienne, séduisante, originaire de l’élite intellectuelle palestinienne. Sur le chemin de l’aéroport, l’annonce d’un accident conduit Iyad à son hôpital et suspend leur départ…
Samedi 14 Avril
16H Cairo Exit de Hesham Issawi
Amal, une jeune Copte de 18 ans, est enceinte de son petit ami musulman, Tarek, qui planifie de quitter l’Egypte pour l’Italie. Tarek lui donne un ultimatum : quitter le pays avec lui ou avorter…Tourné clandestinement, le film est pour le moment interdit de sortie en Egypte.
18H La Mosquée de Daoud Aoulad-Syad
En présence de Daoud Aoulad-Syad
Le titre fait référence à la mosquée construite par le réalisateur lors du tournage de son précédent film En attendant Pasolini. L’équipe partie, les habitants ont détruits les décors afin de récupérer leurs terres, sauf la mosquée. Certains villageois en avaient fait leur lieu de prière au grand dam de Moha, propriétaire du terrain…
Hommage au 50e anniversaire de l’Indépendance de l’Algérie
20H15 Chronique des années de braise
En présence du réalisateur Mohamed Lakhdar Hamina
Ahmed laisse derrière lui ses souvenirs et son village natal pour s’embarquer vers la grande ville… Chronique évènementielle de l’histoire algérienne en six volets de la conquête française à 1954, date du déclenchement de la guerre de Libération nationale. A travers la vie d’une famille et de quelques individus, le peuple algérien tout entier résiste à l’expropriation de ses terres et à la déculturation. Le film culte du cinéma algérien, Palme d’Or au Festival de Cannes 1975.
Dimanche 15 Avril
14h30 Passion de Mohamed Malas
Imène aime son mari, ses enfants et la diva Oum Kalsoum. Toute la journée, elle fredonne ses chansons. Mais en tant que femme et aux yeux des hommes, elle n’est respectable que dans le silence. Plutôt que de vivre le déshonneur, sa famille décide de l’assassiner…La condition féminine en Syrie et la suspicion dans laquelle est tenue toute passion artistique ou intellectuelle sont pour le réalisateur les deux plaies traditionnelles du pays. Suspect aux yeux des dirigeants syriens, Mohamed Malas n’a pu tourner pendant des années.
16H30 Always Brando de Ridha Behi
En présence de Ridha Behi
Anis ressemble à l’acteur Marlon Brando. Il rêve d’amour et d’horizons lointains. Un jour, le village se transforme en un lieu de tournage où une équipe américaine s’installe pour tourner le film l’Atlantide…
18H30 Hawi d’Ibrahim El Batout
En présence du réalisateur
Le désœuvrement, l’espoir et la désillusion de la vie quotidienne à Alexandrie à travers une galerie de personnages… Un souffle réaliste et le souci d’une jeunesse qui étouffe et se bat au quotidien pour se tailler un espace ou respirer.
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