Cinéma/TV

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De Marie-Clémence et César Paes

Réalisé en 1989 et sortant en mars 2007 en dvd, ce documentaire avait recueilli toutes les éloges lors de sa diffusion sur La Sept-Arte et dans les festivals où il ramassa de nombreux prix. Il n’a pas pris une ride et enchante de bout en bout. « Ce n’est pas moi qui ment, mais ceux qui nous ont précédé », dit le premier conteur. Cela démarre effectivement par un conte d’origine du monde sur des images d’une incroyable beauté. L’eau y est omniprésente, de la mer à la terre gorgée et au ciel plombé. Ces images superbes nous emportent dans la contemplation…

Les salles de cinéma camerounaises sont de plus en plus désertées par les cinéphiles. Les raisons de cette défection sont multiples et variées.

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Un stand de vcds devant la Grande Poste à Yaoundé
Vendeurs de cds devant la Grande Poste
L'ancien cinéma Capitole à Yaoundé
L'entrée de l'Abbia à Yaoundé
Le cinéma Abbia
Les vcds en vente ou location dans l'échoppe de Grace Kwachuh




Entretien de Leïla Elgaaïed avec Hichem Ben Ammar à propos de J'en ai vu des étoiles

– Le titre de votre documentaire constitue tout un programme… CHOFT ENNOUJOUM FIL QUAÏLA veut dire  » j’ai vu trente six chandelles « . Cette expression familière illustre de manière ironique l’étourdissement que peut provoquer un mauvais coup et prend, à propos de la boxe, un double sens dont on retrouve l’équivalent dans l’expression en anglais :  » And I saw stars « . Le surréalisme de la traduction littérale en français:  » j’ai vu les étoiles à l’heure de la sieste », révèle aussi une certaine dérision. Il s’agit, en effet, d’une série de portraits de postulants au vedettariat qui ont, peu ou prou, réussi à gravir les marches…

De Hichem Ben Ammar (Tunisie)

Dans la boxe, on dit qu’il faut « cadrer » son adversaire, c’est-à-dire choisir un angle et une bonne distance. C’est exactement ce que fait Hichem Ben Ammar qui affirme avec ce nouveau documentaire dans la lignée de Cafichanta (2000) et surtout du très beau Ô capitaine des mers (Raïs Labhar, 2002) un style et une démarche. En prenant pour sujet l’histoire de la boxe en Tunisie, c’est-à-dire de ces boxeurs qui ont marqué l’Histoire, c’est une histoire non-conventionnelle et certainement pas politiquement correcte du pays qu’il nous livre. Si le premier boxeur tunisien et musulman Hassen El Karrèche correspond à l’éveil…

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La 7ème édition du festival national annuel du film amazigh (berbère) a eu lieu à Tlemcen, Algérie, du 11 au 15 janvier 2007. Festival itinérant, il avait déjà été organisé à Alger en 1999, puis à Tizi Ouzou, Oran, Bobigny, Annaba, Ghardaïa et aura lieu à Sétif en 2008. Le directeur de la télévision algérienne s’est engagé à acheter les droits des films ayant reçu l’olivier d’or, le trophée du festival.

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Mohamed Bensallah et le comité de préparation d'une association algérienne de la critique cinématographique lors d'un débat public
Réunion pour la formation d'une association algérienne de critique cinématographique
Les trois réalisateurs libanais venus présenter leurs films lors d'un regard sur le cinéma libanais
La maison de la Culture de Tlemcen où a eu lieu le festival
De gauche à droite, les réalisateurs Smaïl Messaoudi, Menad Embarek, Saïd Bellili et Sami Allam lors d'un débat public après leurs films
Le commissaire du festival, Si El Hachemi Assad, lors de son discours d'inauguration
Abdourrahmane Bouguermouh durant l'hommage qui lui a été rendu
Le carnaval de la cérémonie d'ouverture à l'occasion du nouvel an amazigh, yennayer
Le commissaire du festival, Si El Hachemi Assad




Les chiffres officiels

L’industrie du film nigériane est considérée comme l’un des secteurs porteurs de l’économie nationale. Pour valider ce postulat, le Département des Recherches & Statistiques de la Nigerian Film Corporation a réalisé une étude à partir de données du National Film and Video Census Board (NFVCB) pour déterminer le nombre exact de films produits et mis sur le marché dans le pays entre 1997 et 2003. Différentes variables ont été employées pour l’analyse, telles que la production par États / Régions, les langues employées ou la classification films enfants / adultes.

Propos sur le cinéma et l'Afrique de Djibril Diop Mambety recueillis par Beti Ellerson Poulenc en avril 1997

Comment j’en suis venu au cinéma ? Quand j’étais plus jeune, nous fabriquions un écran avec un grand drap blanc que nous pendions au milieu de la maison. Nous allumions une bougie que nous placions derrière l’écran et les gens s’asseyaient des deux côtés. On découpait des images pour en faire des personnages. Les chevaux faisaient « turerunturenkungkungkung. » On bâtissait une histoire et ça devenait notre film. Ensuite il y a eu l’école occidentale mais je me suis rendu compte que ça n’était pas pour moi. Je me souvenais des films que je faisais lorsque j’étais plus jeune. D’abord j’y pensais de…

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Djibril Diop Mambety
Djibril Diop Mambety
Djibril Diop Mambety
Djibril Diop Mambety
Djibril Diop Mambety




Transcription of a filmed interview/dialogue with Djibril Diop Mambety by Beti Ellerson Poulenc in April 1997

Cinema ? How did I come to cinema ? As youngsters, we used to make a screen out of a white cloth and put it in the middle of the house. We lit a candle and put it behind the screen where people would sit on both sides. We cut out pictures to make characters, and the horses would make the sound « turerunturenkungkungkung. » We made this into a story and it became our film. Then we went to the western school. But it came to a point when I realized that this school was not for me. I thought back…

De Daoud Aoulad Syad

Tarfaya est le film d’un instant. Le temps s’est arrêté à Tarfaya, ce village entre sable et mer avec pour seul horizon Fuerteventura, les Canaries, cette Europe dont les lumières de fêtes narguent ceux d’ici. Car ici, tout le monde attend de partir et ceux qui restent vivent de cette attente. La dureté est de mise : on ne peut faire confiance à personne, pas même au gentil Hassan ou au chef de la police. Surtout si l’on est une femme et qu’on s’appelle Miriam. Rien ni personne n’est sûr. Les passeurs détroussent les brûleurs avant de les dénoncer ou…

De Nouri Bouzid

Jamais dans les cinémas arabes un réalisateur n’avait aussi directement proposé au spectateur de cesser de l’être pour partager les interrogations de sa démarche de création. Interrompant son récit à trois reprises, Bouzid met en scène la révolte de son acteur principal contre le rôle qu’il lui fait jouer. C’est si fort et inattendu qu’on y croit, le jeu de Lotfi Abdelli (qui a reçu pour ce rôle le prix du meilleur acteur aux Journées cinématographiques de Carthage 2006) contribuant largement à la réussite de cette greffe de making of dans le film. Lorsqu’il demande au réalisateur dans quelle galère…

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Nouri Bouzid




Entretien d'Olivier Barlet avec Mahamat-Saleh Haroun à propos de Daratt (Saison sèche)

Nous avons déjà insisté dans notre critique du film sur l’importance de Daratt pour le temps présent. Nous accompagnons sa sortie le 27 décembre 2006 sur les écrans français par cet entretien en profondeur sur ce film que nous avons tenu à soutenir par un partenariat média. Lorsque vous avez vu Daratt, ne racontez surtout pas la fin du film à vos amis : dites-leur seulement de ne pas le manquer. Cet entretien ne délivre pas la fin mais il est clair que par les éclairages qu’il apporte sur la méthode du réalisateur,’il est intéressant de le relire après avoir…

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© Mahamat-Saleh Haroun
© Mahamat-Saleh Haroun
© Mahamat-Saleh Haroun
© Mahamat-Saleh Haroun




5663 spectateurs en six jours et 18 films, dont 2703 aux séances scolaires, ce sont 1394 spectateurs de plus qu’en 2005, dont 850 scolaires. La 4ème édition du Festival des cinémas d’Afrique du pays d’Apt a connu du 7 au 12 novembre 2006 un succès sans précédent. La mobilisation des jeunes n’y est pas pour rien.

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Les scolaires arrivent au cinéma César © O.B.
Le trophée décerné par le jury lycéen
Abderrahmane Sissako
Sarah Maldoror, Dominique Wallon et Abderrahmane Sissako
Jean-Pierre Daniel, Abderrahmane Sissako et Olivier Barlet en discussion avec le jury lycéen
La directrice du César en compagnie d'Angèle Diabang Brener qui présentait son film "Mon beau sourire"
Olivier Barlet et Michel Amarger devant les pop-corn
Les élèves attentifs à la leçon de cinéma d'Abderrahmane Sissako
Le proviseur du lycée d'Apt avec Abderrahmane Sissako
Sarah Maldoror en discussion avec le jury lycéen
Naky Sy Savané en compagnie de Dominique Wallon
Mahamat Saleh Haroun au lycée
Le jury lycéen avec Jean-Pierre Daniel et Danielle Bruel
Samba Félix Ndiaye durant un débat après projection
Madeleine Mukamabano durant un débat après projection, en compagnie d'Olivier Barlet
Le jury lycéen avec Danielle Bruel




De Roschdy Zem

Clara & Ismaël. Tout un programme : deux beaux prénoms unis pour la vie, quête d’un bonheur ineffable, scandé par les jouissances mutuelles de ces amants réguliers des Temps modernes. Un prof de musique musulman & une psychomotricienne juive, tous deux enseignants donc, mais pour qui franchir le pas de l’interculturel sera nécessairement un apprentissage à partir du moment où la question se pose, c’est-à-dire quand les autres la posent : la famille, les amis, le milieu. C’est bien sûr lorsque l’enfant paraît que s’ouvre un parcours semé d’embûches qu’un scénario à rebondissements alignera comme une comédie américaine, par moments franchement drôle.…

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Pascal Elbé et Cécile de France © Wild Bunch Distribution
Leïla Bekhti et Cécile de France © Wild Bunch Distribution
Pascal Elbé et Roschdy Zem © Wild Bunch Distribution




Pourquoi avez-vous choisi de prendre le match FRANCE ALGÉRIE d’octobre 2001 comme point de départ de cette comédie « Beur Blanc Rouge »? Ce n’est pas un film sur le football, c’est une comédie sur l’identité. Il faut bien se rappeler que ce match, c’était un événement extraordinaire pour tous ceux qui avaient un lien avec l’Algérie. C’était la première fois depuis l’indépendance de l’Algérie que se rencontraient sur un terrain deux pays avec une histoire commune si lourde. C’est normal que cela ait tourné au vinaigre. Mais en même temps, vous en avez profité pour donner votre point de vue sur…

De Laurent Herbiet (France)

Il se prénomme Rossi. La vingtaine rayonnante, il promène une vie facile, pleine de tièdes nonchalances dans les ruelles parisiennes. Nous sommes en 1957 et la Nouvelle vague saborde les ténors du cinéma français. Quant à la politique du président René Coty, elle croule sous le problème de l’Algérie. Rossi, lui, décide de quitter sa famille, sa ville, ses amis pour aller effectuer son service militaire dans ce pays où la guerre n’a pas de nom. Une peine de cœur pour un appelé hors du commun. Rossi, doté d’un peu d’expérience juridique, roule à toute allure vers une destinée qui…

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De Mahamat-Saleh Haroun

Il y a dans ce film une tension qui n’aurait pas déplu à Hitchcock. Pourtant, Daratt est un film pratiquement sans musique, avare de dialogues, où le temps s’étale. Mais la chaleur de la saison sèche aiguise les sensations et rend l’air électrique. Le jeune Atim veut venger son père en tuant son assassin. Il porte en lui une rage sans limite mais téléguidée : puisque la commission « Justice et vérité » accorde l’amnistie générale des terribles exactions commises au Tchad, son grand-père lui donne un revolver pour tuer le tortionnaire Nassara. Mais il a du mal à tuer de sang…

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© Mahamat-Saleh Haroun
© Mahamat-Saleh Haroun




D'Imunga Ivanga

Un mystérieux franc-parleur parasite les ondes de la radio nationale : Liberty. Son verbe est incantatoire, une harangue poétique engageant à la résistance, une fenêtre vers l’espoir face aux « tyrans qui meurent dans leur lit ». Il déjoue comme il se doit les pièges de la police, laquelle se ridiculise et passe à la manière forte. Mais comment se saisir d’un phénomène qui échappe au temps, une voix impalpable mais bien présente en chacun, cette énergie rebelle qui se réveille lorsque le peuple fait son unité ? Liberty est celui qui fait revivre les rêves. Il est l’insaisissable justicier des opprimés,…

De Jean-Pierre Thorn

Le film s’ouvre sur un carton signé du philosophe Michel Serre : « Pendant les incendies de forêt, le feu et ses flammes, le crime des pyromanes, l’héroïsme des pompiers… nous fascinent. Qui parle des planteurs d’arbres ? » C’est bien de feu que parle Allez Yallah !, celui qui dévore ces femmes marocaines qui chantent : « Si jamais ce feu te brûle comme il m’a brûlé, mets ta main dans ma main, femme d’avenir ! » Et c’est bien elles qui plantent des arbres d’avenir en se mobilisant pour les droits des femmes, avec une caravane qui parcourt les douars du Maroc…

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De Jean-Christophe Klotz

En avril 1994, Jean-Christophe Klotz est un JRI, un journaliste reporter d’images, qui donc filme ses sujets. Il travaillait pour des agences indépendantes, Sigma, Gamma, etc. Il est donc au Rwanda pour faire des images mais aussi parce que Bernard Kouchner avait besoin d’une caméra pour témoigner de sa tentative de médiation entre l’armée rwandaise et le Front patriotique rwandais de Paul Kagamé afin de ménager des couloirs humanitaires et arrêter les massacres. Il s’agissait donc de mobiliser l’opinion par des images « contre » le massacre qui se généralisait dans le pays et notamment dans la capitale Kigali. Des images, il…

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