Etats généraux du film documentaire de Lussas 2010
Etats généraux du film documentaire de Lussas 2011
23ème édition
© Patrick Faigenbaum
Festival
du 22 au 28 Août 2010
Horaires : 00:00
Horaires : 00:00
Cinéma/TV
Lussas – France
Communiqué de presse
Français
Sous réserve de modifications.
Programme
Du dimanche 22 au samedi 28 août 2010
Les films étrangers peuvent être inscrits pour d’autres sélections
(Séances spéciales, Plein air…). Ici
[Ici]
AVANT-PROGRAMME
Les séminaires et ateliers
Aux extrêmes
Dans son dernier film Z32, Avi Mograbi transgresse un interdit documentaire : celui qui consiste à masquer le visage. L’évolution du masque, en même temps que la parole creuse (celle du meurtrier et celle du cinéaste), devient la matière même du film, sa matrice. Le réalisateur israélien invente ainsi, comme pour ses films précédents, un nouveau dispositif de mise en scène qui lui permet de s’aventurer sur de nouveaux chemins dans l’entre-deux singulier avec la fiction qui fonde son cinéma, un cinéma du deuil et de la mémoire vive.
À l’autre extrémité de l’éventail documentaire, celle du cinéma direct poussé à son comble, Wang Bing poursuit son œuvre en recueillant un témoignage, une parole sauvée de l’oubli dans Fengming, chronique d’une femme chinoise et accompagne au plus près un homme reclus, à travers la confrontation mutique que propose L’homme sans nom. Le cinéaste chinois poursuit ainsi sa quête entamée avec l’impressionnant À l’ouest des rails, en perpétuant les mêmes principes, poursuivant inlassablement le même but : filmer ce qui disparaît, ce que le monde ignore, les pièces manquantes et essentielles d’une histoire contemporaine de l’humanité qui nous est en grande partie inaccessible ; et, dans le même temps, il s’applique à décrire le processus même de l’effacement de cette mémoire par la société et le pouvoir chinois. Ainsi irons-nous voir, à travers ces deux gestes situés aux frontières extrêmes du documentaire, par où aujourd’hui celui-ci se régénère, en compagnie de ces deux réalisateurs aventuriers.
Coordination : Frédéric Sabouraud
Écriture numérique
La révolution numérique dans l’économie mondialisée est désormais largement engagée.
Le philosophe Pierre Lévy s’enthousiasmait, jadis, vu la croissance de l’usage de l’ordinateur personnel et de l’Internet, de la production future d’une intelligence collective. Nous avons vécu effectivement, des épisodes de démocratie participative et spontanée, par exemple, en France, pendant le référendum sur la constitution européenne. À l’inverse, nous assistons, en même temps à un contrôle exponentiel de la toile.
J’ai le sentiment que nous, praticiens du numérique, n’en sommes qu’à des balbutiements. Un peu comme les premiers photographes qui singeaient la peinture académique, au lieu d’inventer une nouvelle pratique.
Dans notre secteur, la nouveauté serait le web-documentaire. Cette année, nous proposons donc un atelier à géométrie variable, sur la nouveauté d’écriture. D’abord élargir l’échelle de notre temps et considérer le débat à propos de l’importance de la révolution numérique en confrontant les réflexions de différents chercheurs, de différentes disciplines et notamment le travail de Clarisse Herrenschmidt(1), qui vient de publier un ouvrage sur les trois écritures (langue, nombre code) et place l’invention du code des ordinateurs à la première place des révolutions humaines.
Après ce déplacement volontaire, nous regarderons à la loupe quelques exemples de web-documentaires et autres expérimentations. La convergence des techniques implique-t-elle la convergence des métiers ? S’invente-t-il réellement de nouvelles écritures ? Autant de questions qui nous accompagnent et qui nous accompagneront pour quelque temps.
(1). Chercheur au CNRS, rattachée au Laboratoire d’anthropologie sociale, spécialiste de cultures antiques et d’histoire des écritures.
Coordination : Pierre-Oscar Lévy
Les « Amis des États généraux »
L’association des « Amis des États Généraux du Documentaire de Lussas » se propose d’animer une séance spéciale de projections et de débats autour de documentaires amazoniens. Cette rencontre sera une sorte d’avant-première, annonçant un élément du programme des États Généraux d’août 2011 consacré aux Amérindiens du Brésil. Il s’agit, en écho à la disparition de Claude Lévi-Strauss, et en hommage à son œuvre d’interroger les liens du film documentaire avec l’anthropologie et l’ethnologie. Nous avons choisi de montrer des films tournés par les Indiens d’Amazonie dans leurs propres tribus. Ces films enregistrent les témoignages de cultures en voie de disparition, de rites que l’on veut sauver, de rencontres à la fois curieuses, joyeuses ou douloureuses avec la modernité. Nous aimerions débattre avec le public de ce qu’un tel cinéma ouvre et renouvelle dans notre conception du monde et dans l’expérience contemporaine de ce que nous nommons notre crise : crise des valeurs, de la mémoire, des traditions, de la relation à la nature, crise de la rationalité elle-même.
Coordination : Marie-José Mondzain
Les rencontres professionnelles (23-27 août)
Un parcours consacré cette année à la production : une invitation à une réflexion commune autour des perspectives économiques et de diffusion du documentaire.
Une histoire de production – 25-27 août
À partir du récit de la fabrication d’un film – de l’écriture à sa mise en production puis à sa diffusion – quelles perspectives de production et de diffusion aujourd’hui ?
Rendez-vous sous la forme d’un dialogue entre deux producteurs complices à partir d’un film que l’un d’eux a produit.
Un état des lieux de la production – 26 août
Depuis les films en marge jusqu’aux films produits au coeur du système, une analyse des possibilités de soutien actuel. Cette analyse s’appuiera sur les résultats de l’étude « État des lieux du documentaire » lancée par le collectif ROD (Réseau des organisations du documentaire). Débat en présence des producteurs.
CNC : Écrire et développer un premier documentaire de création – 26 et 27 août
Pour la quatrième année consécutive, le CNC organise un atelier autour du processus de développement d’une oeuvre documentaire ayant bénéficié du soutien du Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle pour le documentaire de création (FAIA). L’atelier s’articulera cette année autour d’un projet de premier film et s’efforcera de montrer par l’exemple à quel environnement particulier les auteurs émergents sont confrontés aujourd’hui.
Cet atelier sera précédé la veille, d’une rencontre entre des professionnels travaillant régulièrement sur des premiers films, des associations chargées de leur encadrement et des représentants de dispositifs de soutien financier.
Deux temps de rencontres sont prévus cette année avec le CNC :
– Premiers films, quelles perspectives de production ?
Faire le point sur les politiques de soutien aux premiers films ainsi que sur l’aide au court-métrage en présence de différents partenaires engagés dans ce soutien.
– Écrire et produire aujourd’hui
Analyse des différentes phases d’écriture et de développement d’un court-métrage documentaire, suivie de l’étude de sa mise en production.
Lignes éditoriales – 23-25 août
Au Blue Bar, autour d’un verre, présentation des lignes éditoriales de chaînes de télévision françaises et européennes, ainsi que des politiques de soutien régionales, suivies d’un échange libre avec le public.
ROD (Réseau des organisations du documentaire)
Présentation et analyse de l’étude « État des lieux du documentaire » lancée par le collectif.
Et Rencontres de Lavilledieu, Réunion RED… – 23-25 août
Ce rendez-vous professionnel est conçu comme un temps de formation complémentaire à l’écriture et au développement des films. Cette formation s’adresse aux tandems auteur-producteur en attente d’une expertise de projet et désireux d’une rencontre avec des responsables d’unités documentaires de chaînes de télévisions francophones et des partenaires institutionnels.
Les sélections
Incertains regards
Sélection non compétitive de documentaires français, belges, luxembourgeois et suisses réalisés en 2009-2010.
Les projections sont suivies de débats, en présence des réalisateurs et des producteurs, centrés sur des questions de cinéma, d’écriture ou de production.
Équipe : Gérald Collas et Pierre-Marie Goulet
Date limite d’inscription des films : 21 mai 2010.
Inscription des films : [Ici]
Route du doc
Après un parcours européen ces trois dernières années, ce détour par la Russie, qui inaugurait cette programmation dix ans auparavant, vient aussi ponctuer trois années de formations au documentaire en Sibérie. L’occasion de dresser un état des lieux de la production documentaire russe, particulièrement fragilisée par la disparition ces dernières années de la plupart des studios documentaires d’État. Comment la jeune génération s’en sort-elle, comment résister à la contamination des formes télévisuelles du reportage et du magazine, loin de l’héritage du cinéma. Hormis ceux bien connus en Europe, et largement présentés dans de nombreux festivals dont Lussas, qui sont-ils ces réalisateurs qui continuent de croire en cette approche ? Quels films documentaires est-il encore possible de produire en Russie ? L’expérience des principaux festivals russes nourrira cette sélection.
Histoire de doc
Si la naissance du cinéma documentaire danois remonte à plus d’un siècle avec les premiers films réalisés par Peter Elfelt dès 1896, son âge d’or se situe au cours des années quarante et cinquante, marquées par les cinéastes Carl TH. Dreyer, Théodor Christesen et Olse Palsbo, pour ne citer que les plus connus. La renommée du documentaire danois se prolonge avec l’œuvre de Jorgen Ross qui a réalisé plus de cent courts-métrages documentaires. Puis dès 1960, un nouveau style documentaire apparaît avec Jorgen Leth et Henning Carlsen dont le cinéma empreint d’une dimension poétique et expérimentale reste influencé par le Cinéma Vérité. « Histoire de doc » propose un parcours au sein de ces courants marquants du documentaire danois.
Afrique : 23-24 août
Le programme de formation « Africadoc » développé par notre association en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale favorise l’émergence d’une nouvelle génération de documentaires africains et nous permet d’observer chaque année la naissance de premières œuvres ou suivre l’évolution de cinéastes programmés les années précédentes.
Cette programmation, qui comme chaque année désormais s’intéresse au « mouvement des documentaristes africains », s’articule autour de trois grands axes :
– quelques oeuvres remarquables choisies dans des films édités en DVD à l’occasion de la publication de la première collection « Afrique en Doc »,
– quelques premières oeuvres de jeunes cinéastes africains issus du programme Africadoc, récemment édités au sein de la collection Lumière d’Afrique n°2,
– et enfin, quelques oeuvres très abouties d’auteurs européens qui ont su révéler des réels puissants du mouvement des sociétés africaines.
Jean-Marie Barbe
Fragments d’une œuvre
De rétrospectives d’auteurs confirmés à la découverte de filmographies de jeunes auteurs, une vue d’ensemble d’une œuvre pour mieux la révéler.
L’un des « Fragments d’une oeuvre » présenté cette année s’inscrit dans le prolongement du programme « Histoire de doc » consacré au Danemark : retour sur l’oeuvre éclectique de Jorgen Leth, poète, réalisateur, producteur de cinéma et membre fondateur du groupe de cinéma d’avant-garde « Abcinéma », créé dans les années soixante.
D’autres programmes « Fragment d’une oeuvre » sont en cours d’élaboration.
Journée SCAM
Une journée est chaque année consacrée à la présentation d’une sélection de films lauréats de la bourse « Brouillon d’un rêve » décernée par la SCAM.
SCAM : Nuit de la Radio
Une soirée d’écoute, en plein air, de documentaires de création radiophoniques sélectionnés par la commission radio de la Scam.
Journée SACEM
Le documentaire sur la musique, objet rare et souvent produit dans des conditions difficiles, occupe une place privilégiée à Lussas. Une journée de projections et de débats pour explorer les liens entre le documentaire et la musique : une sélection d’œuvres de référence et d’œuvres récentes.
La soirée est traditionnellement consacrée à la remise du « prix annuel du documentaire musical ». La projection du film est suivie d’un débat en présence du réalisateur et du producteur.
L’équipe des États généraux du film documentaire
www.lussasdoc.com
Avec le soutien de la Commission européenne – Programme Média ; du ministère de la Culture et de la Communication : CNC, DRAC Rhône-Alpes ; du conseil régional Rhône-Alpes ; du conseil général de l’Ardèche; de la mairie de Lussas ; de la Procirep (commission télévision) ; de la Sacem; de la Scam; du crédit agricole Sud Rhône Alpes ; de Soft ; de l’Uvica ; de Melvita ; de ABP.
Programme
Du dimanche 22 au samedi 28 août 2010
Les films étrangers peuvent être inscrits pour d’autres sélections
(Séances spéciales, Plein air…). Ici
[Ici]
AVANT-PROGRAMME
Les séminaires et ateliers
Aux extrêmes
Dans son dernier film Z32, Avi Mograbi transgresse un interdit documentaire : celui qui consiste à masquer le visage. L’évolution du masque, en même temps que la parole creuse (celle du meurtrier et celle du cinéaste), devient la matière même du film, sa matrice. Le réalisateur israélien invente ainsi, comme pour ses films précédents, un nouveau dispositif de mise en scène qui lui permet de s’aventurer sur de nouveaux chemins dans l’entre-deux singulier avec la fiction qui fonde son cinéma, un cinéma du deuil et de la mémoire vive.
À l’autre extrémité de l’éventail documentaire, celle du cinéma direct poussé à son comble, Wang Bing poursuit son œuvre en recueillant un témoignage, une parole sauvée de l’oubli dans Fengming, chronique d’une femme chinoise et accompagne au plus près un homme reclus, à travers la confrontation mutique que propose L’homme sans nom. Le cinéaste chinois poursuit ainsi sa quête entamée avec l’impressionnant À l’ouest des rails, en perpétuant les mêmes principes, poursuivant inlassablement le même but : filmer ce qui disparaît, ce que le monde ignore, les pièces manquantes et essentielles d’une histoire contemporaine de l’humanité qui nous est en grande partie inaccessible ; et, dans le même temps, il s’applique à décrire le processus même de l’effacement de cette mémoire par la société et le pouvoir chinois. Ainsi irons-nous voir, à travers ces deux gestes situés aux frontières extrêmes du documentaire, par où aujourd’hui celui-ci se régénère, en compagnie de ces deux réalisateurs aventuriers.
Coordination : Frédéric Sabouraud
Écriture numérique
La révolution numérique dans l’économie mondialisée est désormais largement engagée.
Le philosophe Pierre Lévy s’enthousiasmait, jadis, vu la croissance de l’usage de l’ordinateur personnel et de l’Internet, de la production future d’une intelligence collective. Nous avons vécu effectivement, des épisodes de démocratie participative et spontanée, par exemple, en France, pendant le référendum sur la constitution européenne. À l’inverse, nous assistons, en même temps à un contrôle exponentiel de la toile.
J’ai le sentiment que nous, praticiens du numérique, n’en sommes qu’à des balbutiements. Un peu comme les premiers photographes qui singeaient la peinture académique, au lieu d’inventer une nouvelle pratique.
Dans notre secteur, la nouveauté serait le web-documentaire. Cette année, nous proposons donc un atelier à géométrie variable, sur la nouveauté d’écriture. D’abord élargir l’échelle de notre temps et considérer le débat à propos de l’importance de la révolution numérique en confrontant les réflexions de différents chercheurs, de différentes disciplines et notamment le travail de Clarisse Herrenschmidt(1), qui vient de publier un ouvrage sur les trois écritures (langue, nombre code) et place l’invention du code des ordinateurs à la première place des révolutions humaines.
Après ce déplacement volontaire, nous regarderons à la loupe quelques exemples de web-documentaires et autres expérimentations. La convergence des techniques implique-t-elle la convergence des métiers ? S’invente-t-il réellement de nouvelles écritures ? Autant de questions qui nous accompagnent et qui nous accompagneront pour quelque temps.
(1). Chercheur au CNRS, rattachée au Laboratoire d’anthropologie sociale, spécialiste de cultures antiques et d’histoire des écritures.
Coordination : Pierre-Oscar Lévy
Les « Amis des États généraux »
L’association des « Amis des États Généraux du Documentaire de Lussas » se propose d’animer une séance spéciale de projections et de débats autour de documentaires amazoniens. Cette rencontre sera une sorte d’avant-première, annonçant un élément du programme des États Généraux d’août 2011 consacré aux Amérindiens du Brésil. Il s’agit, en écho à la disparition de Claude Lévi-Strauss, et en hommage à son œuvre d’interroger les liens du film documentaire avec l’anthropologie et l’ethnologie. Nous avons choisi de montrer des films tournés par les Indiens d’Amazonie dans leurs propres tribus. Ces films enregistrent les témoignages de cultures en voie de disparition, de rites que l’on veut sauver, de rencontres à la fois curieuses, joyeuses ou douloureuses avec la modernité. Nous aimerions débattre avec le public de ce qu’un tel cinéma ouvre et renouvelle dans notre conception du monde et dans l’expérience contemporaine de ce que nous nommons notre crise : crise des valeurs, de la mémoire, des traditions, de la relation à la nature, crise de la rationalité elle-même.
Coordination : Marie-José Mondzain
Les rencontres professionnelles (23-27 août)
Un parcours consacré cette année à la production : une invitation à une réflexion commune autour des perspectives économiques et de diffusion du documentaire.
Une histoire de production – 25-27 août
À partir du récit de la fabrication d’un film – de l’écriture à sa mise en production puis à sa diffusion – quelles perspectives de production et de diffusion aujourd’hui ?
Rendez-vous sous la forme d’un dialogue entre deux producteurs complices à partir d’un film que l’un d’eux a produit.
Un état des lieux de la production – 26 août
Depuis les films en marge jusqu’aux films produits au coeur du système, une analyse des possibilités de soutien actuel. Cette analyse s’appuiera sur les résultats de l’étude « État des lieux du documentaire » lancée par le collectif ROD (Réseau des organisations du documentaire). Débat en présence des producteurs.
CNC : Écrire et développer un premier documentaire de création – 26 et 27 août
Pour la quatrième année consécutive, le CNC organise un atelier autour du processus de développement d’une oeuvre documentaire ayant bénéficié du soutien du Fonds d’aide à l’innovation audiovisuelle pour le documentaire de création (FAIA). L’atelier s’articulera cette année autour d’un projet de premier film et s’efforcera de montrer par l’exemple à quel environnement particulier les auteurs émergents sont confrontés aujourd’hui.
Cet atelier sera précédé la veille, d’une rencontre entre des professionnels travaillant régulièrement sur des premiers films, des associations chargées de leur encadrement et des représentants de dispositifs de soutien financier.
Deux temps de rencontres sont prévus cette année avec le CNC :
– Premiers films, quelles perspectives de production ?
Faire le point sur les politiques de soutien aux premiers films ainsi que sur l’aide au court-métrage en présence de différents partenaires engagés dans ce soutien.
– Écrire et produire aujourd’hui
Analyse des différentes phases d’écriture et de développement d’un court-métrage documentaire, suivie de l’étude de sa mise en production.
Lignes éditoriales – 23-25 août
Au Blue Bar, autour d’un verre, présentation des lignes éditoriales de chaînes de télévision françaises et européennes, ainsi que des politiques de soutien régionales, suivies d’un échange libre avec le public.
ROD (Réseau des organisations du documentaire)
Présentation et analyse de l’étude « État des lieux du documentaire » lancée par le collectif.
Et Rencontres de Lavilledieu, Réunion RED… – 23-25 août
Ce rendez-vous professionnel est conçu comme un temps de formation complémentaire à l’écriture et au développement des films. Cette formation s’adresse aux tandems auteur-producteur en attente d’une expertise de projet et désireux d’une rencontre avec des responsables d’unités documentaires de chaînes de télévisions francophones et des partenaires institutionnels.
Les sélections
Incertains regards
Sélection non compétitive de documentaires français, belges, luxembourgeois et suisses réalisés en 2009-2010.
Les projections sont suivies de débats, en présence des réalisateurs et des producteurs, centrés sur des questions de cinéma, d’écriture ou de production.
Équipe : Gérald Collas et Pierre-Marie Goulet
Date limite d’inscription des films : 21 mai 2010.
Inscription des films : [Ici]
Route du doc
Après un parcours européen ces trois dernières années, ce détour par la Russie, qui inaugurait cette programmation dix ans auparavant, vient aussi ponctuer trois années de formations au documentaire en Sibérie. L’occasion de dresser un état des lieux de la production documentaire russe, particulièrement fragilisée par la disparition ces dernières années de la plupart des studios documentaires d’État. Comment la jeune génération s’en sort-elle, comment résister à la contamination des formes télévisuelles du reportage et du magazine, loin de l’héritage du cinéma. Hormis ceux bien connus en Europe, et largement présentés dans de nombreux festivals dont Lussas, qui sont-ils ces réalisateurs qui continuent de croire en cette approche ? Quels films documentaires est-il encore possible de produire en Russie ? L’expérience des principaux festivals russes nourrira cette sélection.
Histoire de doc
Si la naissance du cinéma documentaire danois remonte à plus d’un siècle avec les premiers films réalisés par Peter Elfelt dès 1896, son âge d’or se situe au cours des années quarante et cinquante, marquées par les cinéastes Carl TH. Dreyer, Théodor Christesen et Olse Palsbo, pour ne citer que les plus connus. La renommée du documentaire danois se prolonge avec l’œuvre de Jorgen Ross qui a réalisé plus de cent courts-métrages documentaires. Puis dès 1960, un nouveau style documentaire apparaît avec Jorgen Leth et Henning Carlsen dont le cinéma empreint d’une dimension poétique et expérimentale reste influencé par le Cinéma Vérité. « Histoire de doc » propose un parcours au sein de ces courants marquants du documentaire danois.
Afrique : 23-24 août
Le programme de formation « Africadoc » développé par notre association en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale favorise l’émergence d’une nouvelle génération de documentaires africains et nous permet d’observer chaque année la naissance de premières œuvres ou suivre l’évolution de cinéastes programmés les années précédentes.
Cette programmation, qui comme chaque année désormais s’intéresse au « mouvement des documentaristes africains », s’articule autour de trois grands axes :
– quelques oeuvres remarquables choisies dans des films édités en DVD à l’occasion de la publication de la première collection « Afrique en Doc »,
– quelques premières oeuvres de jeunes cinéastes africains issus du programme Africadoc, récemment édités au sein de la collection Lumière d’Afrique n°2,
– et enfin, quelques oeuvres très abouties d’auteurs européens qui ont su révéler des réels puissants du mouvement des sociétés africaines.
Jean-Marie Barbe
Fragments d’une œuvre
De rétrospectives d’auteurs confirmés à la découverte de filmographies de jeunes auteurs, une vue d’ensemble d’une œuvre pour mieux la révéler.
L’un des « Fragments d’une oeuvre » présenté cette année s’inscrit dans le prolongement du programme « Histoire de doc » consacré au Danemark : retour sur l’oeuvre éclectique de Jorgen Leth, poète, réalisateur, producteur de cinéma et membre fondateur du groupe de cinéma d’avant-garde « Abcinéma », créé dans les années soixante.
D’autres programmes « Fragment d’une oeuvre » sont en cours d’élaboration.
Journée SCAM
Une journée est chaque année consacrée à la présentation d’une sélection de films lauréats de la bourse « Brouillon d’un rêve » décernée par la SCAM.
SCAM : Nuit de la Radio
Une soirée d’écoute, en plein air, de documentaires de création radiophoniques sélectionnés par la commission radio de la Scam.
Journée SACEM
Le documentaire sur la musique, objet rare et souvent produit dans des conditions difficiles, occupe une place privilégiée à Lussas. Une journée de projections et de débats pour explorer les liens entre le documentaire et la musique : une sélection d’œuvres de référence et d’œuvres récentes.
La soirée est traditionnellement consacrée à la remise du « prix annuel du documentaire musical ». La projection du film est suivie d’un débat en présence du réalisateur et du producteur.
L’équipe des États généraux du film documentaire
www.lussasdoc.com
Avec le soutien de la Commission européenne – Programme Média ; du ministère de la Culture et de la Communication : CNC, DRAC Rhône-Alpes ; du conseil régional Rhône-Alpes ; du conseil général de l’Ardèche; de la mairie de Lussas ; de la Procirep (commission télévision) ; de la Sacem; de la Scam; du crédit agricole Sud Rhône Alpes ; de Soft ; de l’Uvica ; de Melvita ; de ABP.
English
Africa August 23-24
This set of films should allow us to understand the processes of creation and distribution in Sub-Saharan documentary, of what can henceforth be called the « Movement of African Documentarians˝. It is structured around three types of film:
– some remarkable works chosen from the from the collection of films published in DVD in the first « Africa Doc » collection;
– a few first films by young filmmakers who have completed the Africadoc training programme and from the just finished « African Lumière N°2 collection;
– and finally, we wish to share with you the cinematic pleasure found in a few finely crafted films by European filmmakers who via documentary representations have been able to reveal powerful movements of reality at work within African societies.
Jean-Marie Barbe
This set of films should allow us to understand the processes of creation and distribution in Sub-Saharan documentary, of what can henceforth be called the « Movement of African Documentarians˝. It is structured around three types of film:
– some remarkable works chosen from the from the collection of films published in DVD in the first « Africa Doc » collection;
– a few first films by young filmmakers who have completed the Africadoc training programme and from the just finished « African Lumière N°2 collection;
– and finally, we wish to share with you the cinematic pleasure found in a few finely crafted films by European filmmakers who via documentary representations have been able to reveal powerful movements of reality at work within African societies.
Jean-Marie Barbe
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