Fiche Film
Cinéma/TV
Histoire/société
LONG Métrage | 2006
Cuba, une odyssée africaine
Titre original : Cuba, an African Epic (A Requiem For the Revolution) / Requiem pour la Révolution
Pays concerné : Cuba
Support : DVD
Durée : 180 minutes
Genre : historique
Type : documentaire
Français
Et si la Guerre Froide dans son théâtre le plus méconnu vous était vraiment contée ? En Afrique, entre le camp capitaliste et le camp socialiste, les pays disposant pour la première fois de leur indépendance constituèrent une sorte de 3è bloc. Et les jeunes révolutionnaires africains, Lumumba, Cabral ou Neto, firent appel aux guérilleros cubains pour les aider dans leur lutte, laissant alors jouer un rôle central à Cuba dans la nouvelle stratégie offensive des nations du Tiers-Monde contre le colonialisme des empires anciens ou nouveaux. Depuis l’épopée tragi-comique de Che Guevara au Congo jusqu’au triomphe de la bataille de Cuito Cuanavale en Angola, Cuba, une odyssée africaine raconte, derrière cette guerre dite « froide » et ses conflits que l’on a cru par procuration, l’épopée de ces internationalistes qui explique le monde d’aujourd’hui : ils ont gagné toutes les batailles, ils ont fini par perdre la guerre.
Et si la guerre froide nous était vraiment contée dans son théâtre le plus méconnu : l’Afrique. Sur ce continent, entre 1961 et 1989, ce ne sont pas seulement deux super puissances qui se sont affrontées, mais quatre adversaires aux intérêts opposés. Les Soviétiques voulaient étendre leur influence sur un nouveau territoire, les États-Unis entendaient s’approprier les richesses naturelles de l’Afrique, les anciens empires sentaient vaciller leur puissance coloniale et les jeunes nations défendaient leur indépendance nouvellement acquise. Les jeunes révolutionnaires comme Patrice Lumumba, Amilcar Cabral ou Agostinho Neto firent appel aux guérilleros cubains pour les aider dans leur lutte. Et Cuba sous Fidel Castro s’est mis à jouer un rôle central dans la nouvelle stratégie offensive des nations du Tiers-Monde contre le colonialisme des empires anciens et nouveaux. Derrière cette guerre dite « froide » et ses conflits que l’on a crus par procuration, depuis l’apogée tragi-comique de Che Guevara au Congo jusqu’au triomphe de la bataille de Cuito Cuanavale en Angola, ce film raconte l’histoire de ces internationalistes dont la saga explique le monde d’aujourd’hui : ils ont gagné toutes les batailles, ils ont fini par perdre la guerre.
CUBA, UNE ODYSSEE AFRICAINE, revient sur trente ans
d’engagement cubain aux côtés des jeunes nations africaines
défendant leur indépendance. Modèles pour les jeunes
révolutionnaires de l’Afrique noire, Fidel et le Che ont très vite été
appelés pour les épauler dans leur combat contre le néocolonialisme
des anciens empires. La volonté première de ne pas
s’aligner sur les Etats-Unis et l’Union Soviétique aura finalement
été un voeux pieux. En pleine guerre froide, l’Afrique et ses
étendues riches en ressources naturelles stratégiques,
deviendront un enjeu permanent pour les superpuissances.
L’odyssée commence au Congo, où le coup d’Etat qui renverse
Lumumba avec le concours des Etats-Unis, retentit comme le
début d’une guerre contre le néocolonialisme. Un groupe de
soldats cubains dirigés par Che Guevara débarque au Congo
sans attendre le feu vert de Moscou. L’épopée du Che tourne
court, mais l’engagement cubain ne cesse pas. De 1961 à 1989,
du Congo de Lumumba à l’indépendance de la Namibie et la fin
de l’apartheid, des centaines de milliers de Cubains ont été
impliqués sur le théâtre des opérations militaires en Afrique noire.
Les révolutionnaires cubains ont accouru au secours des
nouveaux dirigeants au nom de l’internationalisme et de leurs
idéaux. Et si l’implication cubaine ne s’est jamais faite au nom
des diamants angolais, les armes provenaient de l’Union
soviétique.
Grâce à des témoignages de personnalités directement
impliquées dans les évènements (Fidel Castro, combattants
cubains, « conseillers » américains et soviétiques) le film de Jihan
El Tahri donne une perspective historique inédite aux conflits
africains de la seconde moitié du XXème siècle et rend
humainement palpable le quotidien de cette odyssée.
France / Royaume-Uni, 2006
Un documentaire de Jihan El Tahri (Egypte)
Un film de Jihan El Tahri
Titre Original : Cuba, une odyssée africaine (2007)
Titre allemand : Fidel, der Che und die afrikanische Odyssee
Image : Frank Peter Lehmann
Son : James Baker, Graciela Barrault
Montage : Gilles Bovon
Musique originale : Les Frères Guissé
Commentaire : Alain Gomis
Etalonnage : Isabelle Laclau
Mixage : David Lassalle
Assistants réalisation : Carolina Suarez, Djo Munga
Directrices de production : Song Pham, Catherine Grel
Producteurs délégués : Jihan El Tahri, Tancrède Ramonet, Benoît Juster
Format : HDV. Couleur et Noir & blanc
Durée : 2 x 59 min / 3h00
Année de production : 2006
Production :
* Temps noir (Tancrède Ramonet), Paris, France
Co-Production :
* Big Sister (Jihan El Tahri),
* ARTE France (Unité de Programme Documentaires,,Thierry Garrel, Pierrette Ominetti, Chargée de programmes : Elisabeth Hulten),
* BBC Films (Nicholas Fraser),
* ITVS – Independent Television Service (Sally Jo Fifer / Claire Aguilar)
En association avec TV5 Monde, SBS Australia, VPRO Netherlands, YLE Finland (YLE – Finish Broadcasting Company), RTV Slovenia, Czech Televize
Avec le soutien de la Région Ile-de-France
En partenariat avec le CNC, la Procirep – Angoa Société des Producteurs, du programme MEDIA Plus de la communauté Européenne, le Ministère des Affaires Etrangères.
Distribution : Arte Diffusion
DVD : Arte Développement
VOD : www.artevod.com
Ventes :
ARTE FRANCE (Distribution Internationale et France)
(Issy-Les-Moulineaux, France)
Tél : +33 (0)1 5500 7082
Fax : +33 (0)1 5500 7396
Email : e-erbsmann(@)artefrance.com
CONTACT DE LA REALISATRICE
Jennifer Sabbah (directrice des productions)
pour/on behalf of Jihan El Tahri
BIG SISTER (Paris)
TT« Virtuose dans l’art de délier les langues des protagonistes de premier plan, elle tisse autour de leurs témoignages, étayés par de stupéfiantes archives inédites, le récit des coulisses du compagnonnage afro-cubain. (…) Magistralement enquêté »
Télérama
« Jihan El Tahri, maintes fois saluée pour l’approche méticuleuse et objective de ses documentaires, livre une fois de plus un travail d’une rigueur rare »
Les Inrockuptibles
LES PERSONNAGES CLES
CONGO
Patrice LUMUMBA. Premier Ministre du Congo (Léopoldville)
entre juin et septembre 1960. Figure de l’indépendance et
d’une tentative de rapprochement du Congo vers le bloc
soviétique dans les années 1960. Il est assassiné le 17 janvier
1961 au Katanga.
MOBUTU. Secrétaire d’État du gouvernement indépendant
de Patrice Lumumba. Second président de la République
Démocratique du Congo de 1965 à 1997 (le pays ayant été
rebaptisé Zaïre de 1971 à 1997). Il fut surnommé « Le
Léopard de Kinshasa ».
Cléophas KAMITATU MASSAMBA. Sénateur au Parlement
de la République Démocratique du Congo. Premier
gouverneur de la capitale congolaise, Léopoldville, le 30 juin
1960, jour de l’indépendance. Après l’assassinat de
Lumumba, il reste à Léopoldville et devient ministre du
gouvernement de Tshombé en 1964, au moment où le Che
est en mission au Congo.
Abdoulaye YERODIA. Vice-président de la République
Démocratique du Congo. Ancien psychanalyste à Paris
(collaborateur de Jacques Lacan), Yérodia devient le n°2 de la
rébellion lumumbiste dirigée par Laurent Désiré Kabila (Conseil
National de la Libération – CNL) dont il rédige le programme
en octobre 1963. Il rencontre le Che pour discuter du soutien
cubain aux révolutionnaires congolais. Lorsque que L.D.
Kabila accède au pouvoir en 1999, Yérodia devient son
directeur de cabinet. Il est nommé ministre des Affaires
étrangères en mars 1999.
CUBA
Fidel CASTRO. Chef de l’Etat cubain. Au pouvoir à Cuba
depuis janvier 1959, il est surnommé « Lider maximo » et
calque sa politique sur l’idéologie marxiste. Il conçoit l’idée de
l’Internationalisme révolutionnaire et démarre l’aide cubaine en
Afrique dès le début des années 60. Castro convainc Che
Guevara d’aller diriger les missions militaires cubaines en
Afrique.
Victor DREKE. Ambassadeur cubain en Guinée Equatoriale.
Héros de l’indépendance cubaine en 1959, Dreke devient
membre du comité central du Parti Communiste Cubain
(PCC). Il est présenté aux rebelles congolais comme le chef
des troupes cubaines lors de la mission du Che au Congo. Il
est chef de mission militaire auprès d’Amilcar Cabral en
Guinée Bissau en 1967. Plus tard, il devient responsable de
l’ensemble des troupes internationalistes cubaines.
Jorge RISQUET VALDES. Membre du comité central du
Parti Communiste Cubain, chargé de l’Afrique. En 1965,
Risquet est le commandant des troupes cubaines chargées
de l’entraînement des rebelles angolais du MPLA en exil à
Brazzaville. Il retourne en 1975 comme chef politico-militaire
des Cubains en Angola. Il est à la tête de la délégation lors
des négociations qui aboutissent au retrait des troupes
cubaines après 26 années de présence en Angola. Risquet
est le personnage clé de la politique africaine de Fidel Castro.
CHE GUEVARA. Révolutionnaire marxiste et homme politique
d’Amérique latine, dirigeant de la guérilla internationaliste
cubaine.
GUINEE BISSAU
Amilcar CABRAL. Homme politique de Guinée-Bissau et des
Îles du Cap-Vert. Fondateur du « Partido Africano da
Independência da Guiné e Cabo Verde » (Parti africain pour
l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert ou PAIGC) qui
amena à l’Indépendance ces deux états colonisés par le
Portugal.
Luis CABRAL. Ancien président de la République de Guinée
Bissau. Frère d’Amilcar Cabral et co-fondateur du PAIGC, il
est le responsable militaire du front nord de la guerre anticoloniale
de la Guinée Bissau. Après la mort d’Amilcar Cabral,
il déclare l’indépendance en septembre 1973, qui précède la
décolonisation portugaise en octobre 1974. Suite à la
Révolution des OEillets, il négocie les termes de la passation
de pouvoirs.
ANGOLA
Agostinho NETO. Homme politique angolais, premier
Président de l’Angola. Il participe à divers mouvements
nationalistes angolais. Son opposition au colonialisme
portugais l’envoie en prison en 1960. Il dirige le MPLA
(mouvement populaire de libération de l’Angola), mouvement
anti-colonialiste indépendantiste et marxiste angolais. Le 10
novembre 1975, Neto se déclare Président de l’Angola.
Antonio DOS SANTOS FRANCA dit N’DALU. Ancien
ambassadeur angolais en France. Général N’Dalu est l’un des
chefs du MPLA. Il est commandant des troupes dans la
bataille décisive de Kifangondo qui permet au MPLA de
prendre le pouvoir en 1975. Il devient chef d’état major de
l’armée angolaise et est l’un des principaux négociateurs
des accords de paix de 1988.
Antonio DA COSTA FERNANDES. Ambassadeur de l’Angola
en Inde. Il est co-fondateur de l’UNITA et chef
des opérations militaires. De 1968 à 1979, il est le
représentant de l’UNITA en Egypte, en Zambie et en France. Il
est chargé des Affaires étrangères pour l’UNITA de 1987 à
1991, et devient ambassadeur de l’Angola à Londres de 1994
à 2003.
AFRIQUE DU SUD
Magnus MALAN. Ex Ministre sud-africain de la Défense du
régime de l’apartheid. Malan est chef d’état major des forces
de défense sud-africaine (SADF) de 1976 à 1980, et Ministre
de la défense de 1980 à 1991. Chef des armées, il dirige les
opérations militaires sud-africaines en Angola et place Savimbi
sur le devant de la scène internationale. Son nom est
étroitement lié au régime de l’apartheid.
PIK BOTHA. En 1974, il est ambassadeur extraordinaire aux
Etats-Unis combiné avec la fonction de représentant
permanent à l’ONU. Il quitte ce poste pour devenir ministre
des Affaires étrangères de 1977 à 1994. C’est l’un des plus
longs mandats de ministre des Affaires étrangères au monde.
Il mène les négociations avec l’Angola jusqu’aux accords de
paix de 1988.
ETATS UNIS
Frank C. CARLUCCI. Président du groupe Carlyle. Il est
second secrétaire de l’ambassade de France à Léopoldville au
Congo (1960), ambassadeur américain au Portugal entre
1975 et 1977, directeur adjoint de la CIA de 1978 à 1981 et
secrétaire adjoint à la défense entre 1981 et 1983. Il devient
conseiller national de sécurité pour Ronald Reagan de 1986
à 1987, puis Secrétaire à la Défense de 1987 à 1989.
Chester CROCKER. Professeur de géopolitique à
Georgetown University. Secrétaire d’Etat adjoint américain aux
Affaires africaines de 1981 à 1989, Crocker met en oeuvre la
politique africaine du mandat Reagan. Il développe la stratégie
et mène les négociations qui aboutissent aux accords signés
par l’Angola, Cuba et l’Afrique du sud à New York en
décembre 1988. Ces accords conduisent à l’indépendance
de la Namibie et au retrait des forces étrangères de la Namibie
et de l’Angola.
Larry DEVLIN. Ancien haut fonctionnaire de la CIA. Chef de
station de la CIA à Kinshasa (Congo) entre 1958 et 1971,
Devlin reçoit l’ordre d’éliminer Lumumba. Il témoigne devant le
Church Committee qui conduit au vote du Clarke
Amendment. Le Clarke Amendment empêche les Etats-Unis
d’intervenir en Angola.
RUSSIE
Karen N. BRUTENTS. Ancien membre du Comité Central de
l’Union Soviétique. Chargé des affaires concernant l’Afrique et
le Moyen Orient, Brutents est le chef adjoint du service
international du Comité Central du Parti Communiste de
l’Union Soviétique.
PRIX / FESTIVALS / AWARDS / DISTINCTIONS / TELEVISIONS
2007 | États Généraux du Film Documentaire | LUSSAS, France | 19 > 25 août 2007
* Sélection (Afrique)
9th edition of the Encounters South African International Documentary Festival | Johannesburg, 13 – 22 July 2007 | Cape Town, 20 July – 5 August 2007 |
* Selection (Category: South Africa)
2007 : Vues d’Afrique | MONTREAL, Canada | 2007 |
* Winner: Best Director (Prix de la meilleure réalisatrice)
2007: Fespaco | OUAGADOUGOU, Burkina Faso | 24 février – 03 mars 2007 |
* Winner: Jury Mention
2007: 19ème FIPA, Festival International de Programmes Audiovisuels | BIARRITZ, France | 23-28 janvier 2007 |
* Sélection : Compétition (Documentaires de création et Essais)
2006 : Sunny Side of the Docs | MARSEILLE, France | 2006 |
* Winner: Olivier Masson Prize (Prix du meilleur projet)
Chicago doc festival
* Sélection
Festival international du film d’histoire de Pessac, France
* Sélection
Dockanema
* Sélection
Festival de la Diaspora de New-York
* Sélection
Quelle / Source :
https://outnow.ch/Movies/2007/CubaUneOdysseeAfricaine/Bilder/
Et si la guerre froide nous était vraiment contée dans son théâtre le plus méconnu : l’Afrique. Sur ce continent, entre 1961 et 1989, ce ne sont pas seulement deux super puissances qui se sont affrontées, mais quatre adversaires aux intérêts opposés. Les Soviétiques voulaient étendre leur influence sur un nouveau territoire, les États-Unis entendaient s’approprier les richesses naturelles de l’Afrique, les anciens empires sentaient vaciller leur puissance coloniale et les jeunes nations défendaient leur indépendance nouvellement acquise. Les jeunes révolutionnaires comme Patrice Lumumba, Amilcar Cabral ou Agostinho Neto firent appel aux guérilleros cubains pour les aider dans leur lutte. Et Cuba sous Fidel Castro s’est mis à jouer un rôle central dans la nouvelle stratégie offensive des nations du Tiers-Monde contre le colonialisme des empires anciens et nouveaux. Derrière cette guerre dite « froide » et ses conflits que l’on a crus par procuration, depuis l’apogée tragi-comique de Che Guevara au Congo jusqu’au triomphe de la bataille de Cuito Cuanavale en Angola, ce film raconte l’histoire de ces internationalistes dont la saga explique le monde d’aujourd’hui : ils ont gagné toutes les batailles, ils ont fini par perdre la guerre.
CUBA, UNE ODYSSEE AFRICAINE, revient sur trente ans
d’engagement cubain aux côtés des jeunes nations africaines
défendant leur indépendance. Modèles pour les jeunes
révolutionnaires de l’Afrique noire, Fidel et le Che ont très vite été
appelés pour les épauler dans leur combat contre le néocolonialisme
des anciens empires. La volonté première de ne pas
s’aligner sur les Etats-Unis et l’Union Soviétique aura finalement
été un voeux pieux. En pleine guerre froide, l’Afrique et ses
étendues riches en ressources naturelles stratégiques,
deviendront un enjeu permanent pour les superpuissances.
L’odyssée commence au Congo, où le coup d’Etat qui renverse
Lumumba avec le concours des Etats-Unis, retentit comme le
début d’une guerre contre le néocolonialisme. Un groupe de
soldats cubains dirigés par Che Guevara débarque au Congo
sans attendre le feu vert de Moscou. L’épopée du Che tourne
court, mais l’engagement cubain ne cesse pas. De 1961 à 1989,
du Congo de Lumumba à l’indépendance de la Namibie et la fin
de l’apartheid, des centaines de milliers de Cubains ont été
impliqués sur le théâtre des opérations militaires en Afrique noire.
Les révolutionnaires cubains ont accouru au secours des
nouveaux dirigeants au nom de l’internationalisme et de leurs
idéaux. Et si l’implication cubaine ne s’est jamais faite au nom
des diamants angolais, les armes provenaient de l’Union
soviétique.
Grâce à des témoignages de personnalités directement
impliquées dans les évènements (Fidel Castro, combattants
cubains, « conseillers » américains et soviétiques) le film de Jihan
El Tahri donne une perspective historique inédite aux conflits
africains de la seconde moitié du XXème siècle et rend
humainement palpable le quotidien de cette odyssée.
France / Royaume-Uni, 2006
Un documentaire de Jihan El Tahri (Egypte)
Un film de Jihan El Tahri
Titre Original : Cuba, une odyssée africaine (2007)
Titre allemand : Fidel, der Che und die afrikanische Odyssee
Image : Frank Peter Lehmann
Son : James Baker, Graciela Barrault
Montage : Gilles Bovon
Musique originale : Les Frères Guissé
Commentaire : Alain Gomis
Etalonnage : Isabelle Laclau
Mixage : David Lassalle
Assistants réalisation : Carolina Suarez, Djo Munga
Directrices de production : Song Pham, Catherine Grel
Producteurs délégués : Jihan El Tahri, Tancrède Ramonet, Benoît Juster
Format : HDV. Couleur et Noir & blanc
Durée : 2 x 59 min / 3h00
Année de production : 2006
Production :
* Temps noir (Tancrède Ramonet), Paris, France
Co-Production :
* Big Sister (Jihan El Tahri),
* ARTE France (Unité de Programme Documentaires,,Thierry Garrel, Pierrette Ominetti, Chargée de programmes : Elisabeth Hulten),
* BBC Films (Nicholas Fraser),
* ITVS – Independent Television Service (Sally Jo Fifer / Claire Aguilar)
En association avec TV5 Monde, SBS Australia, VPRO Netherlands, YLE Finland (YLE – Finish Broadcasting Company), RTV Slovenia, Czech Televize
Avec le soutien de la Région Ile-de-France
En partenariat avec le CNC, la Procirep – Angoa Société des Producteurs, du programme MEDIA Plus de la communauté Européenne, le Ministère des Affaires Etrangères.
Distribution : Arte Diffusion
DVD : Arte Développement
VOD : www.artevod.com
Ventes :
ARTE FRANCE (Distribution Internationale et France)
(Issy-Les-Moulineaux, France)
Tél : +33 (0)1 5500 7082
Fax : +33 (0)1 5500 7396
Email : e-erbsmann(@)artefrance.com
CONTACT DE LA REALISATRICE
Jennifer Sabbah (directrice des productions)
pour/on behalf of Jihan El Tahri
BIG SISTER (Paris)
TT« Virtuose dans l’art de délier les langues des protagonistes de premier plan, elle tisse autour de leurs témoignages, étayés par de stupéfiantes archives inédites, le récit des coulisses du compagnonnage afro-cubain. (…) Magistralement enquêté »
Télérama
« Jihan El Tahri, maintes fois saluée pour l’approche méticuleuse et objective de ses documentaires, livre une fois de plus un travail d’une rigueur rare »
Les Inrockuptibles
LES PERSONNAGES CLES
CONGO
Patrice LUMUMBA. Premier Ministre du Congo (Léopoldville)
entre juin et septembre 1960. Figure de l’indépendance et
d’une tentative de rapprochement du Congo vers le bloc
soviétique dans les années 1960. Il est assassiné le 17 janvier
1961 au Katanga.
MOBUTU. Secrétaire d’État du gouvernement indépendant
de Patrice Lumumba. Second président de la République
Démocratique du Congo de 1965 à 1997 (le pays ayant été
rebaptisé Zaïre de 1971 à 1997). Il fut surnommé « Le
Léopard de Kinshasa ».
Cléophas KAMITATU MASSAMBA. Sénateur au Parlement
de la République Démocratique du Congo. Premier
gouverneur de la capitale congolaise, Léopoldville, le 30 juin
1960, jour de l’indépendance. Après l’assassinat de
Lumumba, il reste à Léopoldville et devient ministre du
gouvernement de Tshombé en 1964, au moment où le Che
est en mission au Congo.
Abdoulaye YERODIA. Vice-président de la République
Démocratique du Congo. Ancien psychanalyste à Paris
(collaborateur de Jacques Lacan), Yérodia devient le n°2 de la
rébellion lumumbiste dirigée par Laurent Désiré Kabila (Conseil
National de la Libération – CNL) dont il rédige le programme
en octobre 1963. Il rencontre le Che pour discuter du soutien
cubain aux révolutionnaires congolais. Lorsque que L.D.
Kabila accède au pouvoir en 1999, Yérodia devient son
directeur de cabinet. Il est nommé ministre des Affaires
étrangères en mars 1999.
CUBA
Fidel CASTRO. Chef de l’Etat cubain. Au pouvoir à Cuba
depuis janvier 1959, il est surnommé « Lider maximo » et
calque sa politique sur l’idéologie marxiste. Il conçoit l’idée de
l’Internationalisme révolutionnaire et démarre l’aide cubaine en
Afrique dès le début des années 60. Castro convainc Che
Guevara d’aller diriger les missions militaires cubaines en
Afrique.
Victor DREKE. Ambassadeur cubain en Guinée Equatoriale.
Héros de l’indépendance cubaine en 1959, Dreke devient
membre du comité central du Parti Communiste Cubain
(PCC). Il est présenté aux rebelles congolais comme le chef
des troupes cubaines lors de la mission du Che au Congo. Il
est chef de mission militaire auprès d’Amilcar Cabral en
Guinée Bissau en 1967. Plus tard, il devient responsable de
l’ensemble des troupes internationalistes cubaines.
Jorge RISQUET VALDES. Membre du comité central du
Parti Communiste Cubain, chargé de l’Afrique. En 1965,
Risquet est le commandant des troupes cubaines chargées
de l’entraînement des rebelles angolais du MPLA en exil à
Brazzaville. Il retourne en 1975 comme chef politico-militaire
des Cubains en Angola. Il est à la tête de la délégation lors
des négociations qui aboutissent au retrait des troupes
cubaines après 26 années de présence en Angola. Risquet
est le personnage clé de la politique africaine de Fidel Castro.
CHE GUEVARA. Révolutionnaire marxiste et homme politique
d’Amérique latine, dirigeant de la guérilla internationaliste
cubaine.
GUINEE BISSAU
Amilcar CABRAL. Homme politique de Guinée-Bissau et des
Îles du Cap-Vert. Fondateur du « Partido Africano da
Independência da Guiné e Cabo Verde » (Parti africain pour
l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert ou PAIGC) qui
amena à l’Indépendance ces deux états colonisés par le
Portugal.
Luis CABRAL. Ancien président de la République de Guinée
Bissau. Frère d’Amilcar Cabral et co-fondateur du PAIGC, il
est le responsable militaire du front nord de la guerre anticoloniale
de la Guinée Bissau. Après la mort d’Amilcar Cabral,
il déclare l’indépendance en septembre 1973, qui précède la
décolonisation portugaise en octobre 1974. Suite à la
Révolution des OEillets, il négocie les termes de la passation
de pouvoirs.
ANGOLA
Agostinho NETO. Homme politique angolais, premier
Président de l’Angola. Il participe à divers mouvements
nationalistes angolais. Son opposition au colonialisme
portugais l’envoie en prison en 1960. Il dirige le MPLA
(mouvement populaire de libération de l’Angola), mouvement
anti-colonialiste indépendantiste et marxiste angolais. Le 10
novembre 1975, Neto se déclare Président de l’Angola.
Antonio DOS SANTOS FRANCA dit N’DALU. Ancien
ambassadeur angolais en France. Général N’Dalu est l’un des
chefs du MPLA. Il est commandant des troupes dans la
bataille décisive de Kifangondo qui permet au MPLA de
prendre le pouvoir en 1975. Il devient chef d’état major de
l’armée angolaise et est l’un des principaux négociateurs
des accords de paix de 1988.
Antonio DA COSTA FERNANDES. Ambassadeur de l’Angola
en Inde. Il est co-fondateur de l’UNITA et chef
des opérations militaires. De 1968 à 1979, il est le
représentant de l’UNITA en Egypte, en Zambie et en France. Il
est chargé des Affaires étrangères pour l’UNITA de 1987 à
1991, et devient ambassadeur de l’Angola à Londres de 1994
à 2003.
AFRIQUE DU SUD
Magnus MALAN. Ex Ministre sud-africain de la Défense du
régime de l’apartheid. Malan est chef d’état major des forces
de défense sud-africaine (SADF) de 1976 à 1980, et Ministre
de la défense de 1980 à 1991. Chef des armées, il dirige les
opérations militaires sud-africaines en Angola et place Savimbi
sur le devant de la scène internationale. Son nom est
étroitement lié au régime de l’apartheid.
PIK BOTHA. En 1974, il est ambassadeur extraordinaire aux
Etats-Unis combiné avec la fonction de représentant
permanent à l’ONU. Il quitte ce poste pour devenir ministre
des Affaires étrangères de 1977 à 1994. C’est l’un des plus
longs mandats de ministre des Affaires étrangères au monde.
Il mène les négociations avec l’Angola jusqu’aux accords de
paix de 1988.
ETATS UNIS
Frank C. CARLUCCI. Président du groupe Carlyle. Il est
second secrétaire de l’ambassade de France à Léopoldville au
Congo (1960), ambassadeur américain au Portugal entre
1975 et 1977, directeur adjoint de la CIA de 1978 à 1981 et
secrétaire adjoint à la défense entre 1981 et 1983. Il devient
conseiller national de sécurité pour Ronald Reagan de 1986
à 1987, puis Secrétaire à la Défense de 1987 à 1989.
Chester CROCKER. Professeur de géopolitique à
Georgetown University. Secrétaire d’Etat adjoint américain aux
Affaires africaines de 1981 à 1989, Crocker met en oeuvre la
politique africaine du mandat Reagan. Il développe la stratégie
et mène les négociations qui aboutissent aux accords signés
par l’Angola, Cuba et l’Afrique du sud à New York en
décembre 1988. Ces accords conduisent à l’indépendance
de la Namibie et au retrait des forces étrangères de la Namibie
et de l’Angola.
Larry DEVLIN. Ancien haut fonctionnaire de la CIA. Chef de
station de la CIA à Kinshasa (Congo) entre 1958 et 1971,
Devlin reçoit l’ordre d’éliminer Lumumba. Il témoigne devant le
Church Committee qui conduit au vote du Clarke
Amendment. Le Clarke Amendment empêche les Etats-Unis
d’intervenir en Angola.
RUSSIE
Karen N. BRUTENTS. Ancien membre du Comité Central de
l’Union Soviétique. Chargé des affaires concernant l’Afrique et
le Moyen Orient, Brutents est le chef adjoint du service
international du Comité Central du Parti Communiste de
l’Union Soviétique.
PRIX / FESTIVALS / AWARDS / DISTINCTIONS / TELEVISIONS
2007 | États Généraux du Film Documentaire | LUSSAS, France | 19 > 25 août 2007
* Sélection (Afrique)
9th edition of the Encounters South African International Documentary Festival | Johannesburg, 13 – 22 July 2007 | Cape Town, 20 July – 5 August 2007 |
* Selection (Category: South Africa)
2007 : Vues d’Afrique | MONTREAL, Canada | 2007 |
* Winner: Best Director (Prix de la meilleure réalisatrice)
2007: Fespaco | OUAGADOUGOU, Burkina Faso | 24 février – 03 mars 2007 |
* Winner: Jury Mention
2007: 19ème FIPA, Festival International de Programmes Audiovisuels | BIARRITZ, France | 23-28 janvier 2007 |
* Sélection : Compétition (Documentaires de création et Essais)
2006 : Sunny Side of the Docs | MARSEILLE, France | 2006 |
* Winner: Olivier Masson Prize (Prix du meilleur projet)
Chicago doc festival
* Sélection
Festival international du film d’histoire de Pessac, France
* Sélection
Dockanema
* Sélection
Festival de la Diaspora de New-York
* Sélection
Quelle / Source :
https://outnow.ch/Movies/2007/CubaUneOdysseeAfricaine/Bilder/
English
Cuba, An African Odyssey
The Cold War as played out in its least-known theater: Africa. It was here on this continent, that not only two superpowers, but four adversaries with opposed interests, locked horns between 1961 and 1989. The Soviets wanted to extend their influence over a new part of the world; the United States sought to appropriate Africa’s natural riches; the former empires felt their colonial power weakening; and the young nations defended their newly won independence. Young revolutionaries such as Patrice Lumumba, Amilcar Cabral and Agostinho Neto appealed to the Cuban guerilleros to help them in their struggle. So Castro’s Cuba began to play a central role in the new offensive strategy of Third World nations against the colonialism of old and new empires. Looking behind the scenes of this « cold » war and its supposed « proxy » conflicts – from Che Guevara’s tragicomic zenith in Congo to the victory of the battle of Cuito Cuanavale in Angola -, this film tells the story of these internationalists whose saga explains what the world has become today: they won all the battles, but finally lost the war.
France / United Kingdom
Director : Jihan El-Tahri
Camera : Frank Peter Lehmann
Sound : James Baker
Editing : Gilles Bovon
Music : Les Frères Guissé
France, 2007, 118min, doc, French/English/Portuguese/Russian/Spanish with English subtitles, Jihan el Tahri, dir.
Production :
Temps Noir,
154, rue Oberkampf,
75011 Paris, France
Tél : +33 (0)1 5528 3387
Fax : +33 (0)1 5528 3391
Email : [email protected]
Co-Production :
Big Sister, ARTE France, BBC Films, Independent Television Service
with the participation of :
YLE – Finish Broadcasting Company, VPRO TV, SBS Australia, RTV Slovenja, Czech Television
Sales :
ARTE FRANCE Distribution Internationale,
8 rue Marceau,
92130 Issy-Les-Moulineaux, France
Tél : +33 (0)1 5500 7082
Fax : +33 (0)1 55007396
Email : [email protected]
Format: HDV. Colour and B&W
Running time: 2 x 59 min
Year of production: 2006
____________
ES
Entre 1961 e 1989, o continente africano foi um dos principais palcos
da Guerra Fria. As nações africanas que tinham alcançado a independência, ou que lutavam ainda por ela, tiveram que enfrentar não apenas as antigas potências coloniais europeias, mas também as aspirações hegemónicas sobre o continente das duas super-potências: União Soviética e Estados Unidos. Integrando-se no bloco dos « não alinhados », os novos países africanos procuraram assumir o controlo dos seus próprios destinos e garantir a sua independência nacional através de alianças internacionais. Cuba teve um papel de liderança nesse processo, prestando auxílio aos jovens revolucionários africanos como Patrice Lumumba, Amílcar Cabral e Agostinho Neto. Da estadia frustrada de Che Guevara no Congo à batalha de Cuito Cuanavale, « Cuba, Une Odyssée Africaine » tenta compreender melhor a África contemporânea através da história destes internacionalistas que ganharam todas as
batalhas, mas que acabaram por perder a guerra.
Jihan El-Tahri, França/Reino Unido, 2006, 120′
PRIX / FESTIVALS / AWARDS / DISTINCTIONS / TELEVISIONS
2008 | 15th New York African Film Festival | NEW YORK, Usa | APRIL 9th to MAY 26th | www.africanfilmny.org |
* Selection
2007 | 15th ANNUAL AFRICAN DIASPORA FILM FESTIVAL | NEW YORK, Usa | Nov 23 to Dec 9, 2007 | www.nyadff.org |
* (US PREMIERE)
2007 | 5º Festival Internacional de Cinema Documental de Lisboa – Doclisboa 2007 | LISBONNE, Portugal | 18>28 octobre 2007 | www.doclisboa.org
* Sélection
2007 | États Généraux du Film Documentaire | LUSSAS, France | August 19 > 25, 2007
* Selection (Africa)
9th edition of the Encounters South African International Documentary Festival | Johannesburg, 13 – 22 July 2007 | Cape Town, 20 July – 5 August 2007 |
* Selection (Category: South Africa)
2007 : Vues d’Afrique | MONTREAL, Canada | 2007 |
* Winner: Best Director
2007: Fespaco | OUAGADOUGOU, Burkina Faso | 24 février – 03 mars 2007 |
* Winner: Jury Mention
2007: 19th FIPA, Festival International de Programmes Audiovisuels | BIARRITZ, France | 23-28 janvier 2007 |
* Competition (Creative Documentaries)
2006 : Sunny Side of the Docs | MARSEILLE, France | 2006 |
* Winner: Olivier Masson Prize
___________
DE
Der Film analysiert das Engagement Kubas in den afrikanischen Unabhängigkeitskriegen zwischen 1961 und 1989 anhand zahlreicher und seltener Archivaufnahmen und Interviews. Vertreterinnen aller an den Konflikten beteiligten Parteien sprechen offen über ihre damaligen Rollen und Interessen. Über 300.000 Kubaner unterstützten bis zum Ende des Kalten Krieges die revolutionären Befreiungsbewegungen und halfen den jungen Nationen in ihrem Kampf gegen die ehemaligen, aber auch die neuen Kolonialmächte. Breiten Raum erhält im Film der Krieg in Angola von 1975 bis 1988. Es geht um Beweggründe und Erfolge von Kubas Engagement, das der MPLA und ihrem Vorsitzenden Augustinho Neto die Regierungsmacht sicherte und den Überfall der Armee Südafrikas auf Angola stoppte. In den Friedens-verhandlungen 1988 mussten die USA Kubas Teilnahme akzeptieren. Als Gegenleistung für den Abzug kubanischer Truppen musste Südafrika aus Namibia abziehen und Nelson Mandela samt Mitkämpfern freilassen.
Regie: Jihan El Tahri
Egypt/Frankreich, 2007, Dokumentation, 118 Minuten, OmeU
Quelle / Source :
https://outnow.ch/Movies/2007/CubaUneOdysseeAfricaine/Bilder/
France / United Kingdom
Director : Jihan El-Tahri
Camera : Frank Peter Lehmann
Sound : James Baker
Editing : Gilles Bovon
Music : Les Frères Guissé
France, 2007, 118min, doc, French/English/Portuguese/Russian/Spanish with English subtitles, Jihan el Tahri, dir.
Production :
Temps Noir,
154, rue Oberkampf,
75011 Paris, France
Tél : +33 (0)1 5528 3387
Fax : +33 (0)1 5528 3391
Email : [email protected]
Co-Production :
Big Sister, ARTE France, BBC Films, Independent Television Service
with the participation of :
YLE – Finish Broadcasting Company, VPRO TV, SBS Australia, RTV Slovenja, Czech Television
Sales :
ARTE FRANCE Distribution Internationale,
8 rue Marceau,
92130 Issy-Les-Moulineaux, France
Tél : +33 (0)1 5500 7082
Fax : +33 (0)1 55007396
Email : [email protected]
Format: HDV. Colour and B&W
Running time: 2 x 59 min
Year of production: 2006
____________
ES
Entre 1961 e 1989, o continente africano foi um dos principais palcos
da Guerra Fria. As nações africanas que tinham alcançado a independência, ou que lutavam ainda por ela, tiveram que enfrentar não apenas as antigas potências coloniais europeias, mas também as aspirações hegemónicas sobre o continente das duas super-potências: União Soviética e Estados Unidos. Integrando-se no bloco dos « não alinhados », os novos países africanos procuraram assumir o controlo dos seus próprios destinos e garantir a sua independência nacional através de alianças internacionais. Cuba teve um papel de liderança nesse processo, prestando auxílio aos jovens revolucionários africanos como Patrice Lumumba, Amílcar Cabral e Agostinho Neto. Da estadia frustrada de Che Guevara no Congo à batalha de Cuito Cuanavale, « Cuba, Une Odyssée Africaine » tenta compreender melhor a África contemporânea através da história destes internacionalistas que ganharam todas as
batalhas, mas que acabaram por perder a guerra.
Jihan El-Tahri, França/Reino Unido, 2006, 120′
PRIX / FESTIVALS / AWARDS / DISTINCTIONS / TELEVISIONS
2008 | 15th New York African Film Festival | NEW YORK, Usa | APRIL 9th to MAY 26th | www.africanfilmny.org |
* Selection
2007 | 15th ANNUAL AFRICAN DIASPORA FILM FESTIVAL | NEW YORK, Usa | Nov 23 to Dec 9, 2007 | www.nyadff.org |
* (US PREMIERE)
2007 | 5º Festival Internacional de Cinema Documental de Lisboa – Doclisboa 2007 | LISBONNE, Portugal | 18>28 octobre 2007 | www.doclisboa.org
* Sélection
2007 | États Généraux du Film Documentaire | LUSSAS, France | August 19 > 25, 2007
* Selection (Africa)
9th edition of the Encounters South African International Documentary Festival | Johannesburg, 13 – 22 July 2007 | Cape Town, 20 July – 5 August 2007 |
* Selection (Category: South Africa)
2007 : Vues d’Afrique | MONTREAL, Canada | 2007 |
* Winner: Best Director
2007: Fespaco | OUAGADOUGOU, Burkina Faso | 24 février – 03 mars 2007 |
* Winner: Jury Mention
2007: 19th FIPA, Festival International de Programmes Audiovisuels | BIARRITZ, France | 23-28 janvier 2007 |
* Competition (Creative Documentaries)
2006 : Sunny Side of the Docs | MARSEILLE, France | 2006 |
* Winner: Olivier Masson Prize
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DE
Der Film analysiert das Engagement Kubas in den afrikanischen Unabhängigkeitskriegen zwischen 1961 und 1989 anhand zahlreicher und seltener Archivaufnahmen und Interviews. Vertreterinnen aller an den Konflikten beteiligten Parteien sprechen offen über ihre damaligen Rollen und Interessen. Über 300.000 Kubaner unterstützten bis zum Ende des Kalten Krieges die revolutionären Befreiungsbewegungen und halfen den jungen Nationen in ihrem Kampf gegen die ehemaligen, aber auch die neuen Kolonialmächte. Breiten Raum erhält im Film der Krieg in Angola von 1975 bis 1988. Es geht um Beweggründe und Erfolge von Kubas Engagement, das der MPLA und ihrem Vorsitzenden Augustinho Neto die Regierungsmacht sicherte und den Überfall der Armee Südafrikas auf Angola stoppte. In den Friedens-verhandlungen 1988 mussten die USA Kubas Teilnahme akzeptieren. Als Gegenleistung für den Abzug kubanischer Truppen musste Südafrika aus Namibia abziehen und Nelson Mandela samt Mitkämpfern freilassen.
Regie: Jihan El Tahri
Egypt/Frankreich, 2007, Dokumentation, 118 Minuten, OmeU
Quelle / Source :
https://outnow.ch/Movies/2007/CubaUneOdysseeAfricaine/Bilder/
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