Événements

50 ANS DE CINEMA SENEGALAIS
CINEMA D’HIER ET D’AUJOURD’HUI à l’occasion du cinquantième anniversaire de L’Institut français Léopold Sédar Senghor (Dakar)

Français

DU 3 NOVEMBRE AU 22 DECEMBRE
Rétrospective programmée à l’occasion du cinquantième anniversaire de L’Institut français Léopold Sédar Senghor, en collaboration avec Culturesfrance, la Direction nationale de la cinématographie, la Ville de Dakar, le Cineseas, l’Association sénégalaise des journalistes critiques de cinéma, les 24 heures du cinéma, Groupe Image et Vie et le Cinéma de Nuit du Bideew.


MARDI 3 NOVEMBRE

20h30
Théâtre de verdure
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Soirée d’ouverture
En présence de Momar Thiam et Ismaël Thiam
Modérateur : Baba Diop et Samba Félix Ndiaye

Diay diap
de Ismaël Thiam
(Court métrage, France/Sénégal, 2004, 5 min)

Avec : Djibril Diallo, Ismaël Thiam
Dakar. Un canal d’écoulement de la ville sert de toile de fond à une partie de cartes acharnée entre un groupe de jeunes qui, au rythme frénétique d’un djembè, jouent…

Baks (Yamba)
de Momar Thiam
(Fiction, Sénégal, 1974, 90 min)
Avec Magoné N’Diaye, Gustave, Papa Fall, Marene Niang, Amadou Kré M’baye, Mactar N’Diaye, Langouste, Marcel Diop, Dieynaba Niang

Les tribulations d’Idrissa, un jeune issu d’un milieu modeste qui se retrouve vite noyé dans l’univers solitaire des trafiquants…


MARDI 10 NOVEMBRE

18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Réou takh
de Mahama Johnson Traoré
(Fiction, Sénégal, 1972, 46 min)

Retournant au Sénégal, un noiraméricain désireux de retrouver ses racines, est surpris de découvrir un pays occidentalisé et dépersonnalisé.

Contras’City
de Djibril Diop Mambéty
(Docu-fiction, Sénégal, 1968, 22 min)

Ce film montre les contrastes de la ville de Dakar à travers une conversation en voix off entre un Sénégalais (Mambéty) et une Française (Inge Hirschnitz). Le Dakarois entreprend de montrer certaines incongruités de Dakar, mais aussi son ouverture sur le monde, son métissage.

Ndakkaru, Impressions matinales
de Moussa Yoro Bathily
(Documentaire, Sénégal, 1975, 10 mn)
Le réveil d’une ville : Dakar.

MARDI 17 NOVEMBRE
18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Les Malles
de Samba Félix Ndiaye
(Documentaire, France/Sénégal, 1989, 13 min)

A Waxi Naan, une équipe de copains récupère des fûts métalliques qui servaient à transporter le goudron. Après les avoir nettoyés à la chaleur, ils les travaillent de manière à obtenir des plaques de métal qui, une fois découpées et assemblées, deviendront des malles.

Pain sec
de Ousmane William Mbaye
(Documentaire, Sénégal, 1981, 36 min)

Ce film met en scène un jeune photographe qui vit à Dakar. Telle une collection d’images prises sur le vif, nous découvrons, au hasard de son itinéraire depuis la maison cossue de ses logeurs, les différents quartiers de la ville : les faubourgs démunis, les grands immeubles qui bordent la « corniche », les égouts où jouent les enfants, les piscines bleues des hôtels de luxe…

Bandit cinéma
de Bouna Médoune Seye
(Fiction, Sénégal, 1993 24 min)

Laye, un jeune ouvrier qui vit à Dakar, essaie de surmonter ses problèmes d’argent. Certes, il a des filles à son service, mais il ne les contrôle plus. Alors, Laye et sa bande organisent un nouveau trafic : surenchère, achat et revente de billets de cinéma à un public prêt à tout pour assister à la séance…

Moytuleen
de Ben Diogaye Beye
(Fiction, Sénégal, 1993, 13 min)
Avec Charles Foster

Sur le banc public où il vient de se réveiller, un homme convoite quelque chose sur le sol qu’on ne voit pas. Il considère les passants comme des obstacles entre lui et l’objet de son désir. Prenant son mal en patience, il fantasme sur chacun d’eux, ce qui donne lieu à des « flash-back » surréalistes. Parallèlement une autre histoire se développe : l’homme a été un chef d’entreprise prospère, ruiné par la dévaluation du franc CFA

MARDI 24 NOVEMBRE
18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Pourquoi
de Sokhna Amar
(Documentaire, France/Sénégal, 2004, 8 min)

Une jeune femme de 28 ans raconte, par le biais d’une lettre à sa meilleure amie, les circonstances d’un viol dont elle a été victime à l’âge de 18 ans.

Deweneti
de Dyana Gaye
(Fiction, France/Sénégal, 2006, 15 min)

Dakar, Sénégal. Ousmane qui n’a pas sept ans mais gagne déjà sa vie en mendiant dans le centre de la capitale, se met en tête d’écrire au Père Noël.

Petite lumière
de Alain Gomis
(Fiction, France/Sénégal, 2003, 15 min)

Dakar, Sénégal. Fatima est une petite fille de 8 ans. En ouvrant et fermant le réfrigérateur, elle se demande si la lumière reste allumée lorsque la porte se referme…Elle découvre que non. Alors Fatima descend dans la rue, ferme les yeux, puis les ouvre, puis les referme… : Est-ce que les gens existent encore quand ses yeux sont fermés ?…

Fissabililah
de Aïcha Thiam
(Documentaire, Sénégal, 2003, 13 min)

À travers le récit d’un enfant talibé, ce film traite de l’exploitation des enfants, de la mendicité forcée et des conditions de vie dans les écoles coraniques.

Dakar, syntaxe urbaine
de Arfan Sarr
(Documentaire, Sénégal, 2008, 15 min)

Depuis quelques temps, les transformations de l’espace urbain ont fait de Dakar une ville en chantier. Une ville à la fois mobile et immobile, avec ses ponts, échangeurs, tunnels, autoroutes et une multitude d’autres travaux d’habitat et de voirie. Une cité qui, en se modernisant, produit des lieux et des non-lieux ; des d’espaces incertains remplis de corps et d’objets épars en mouvement, d’entités que l’on ne perçoit qu’à travers des ouvertures discrètes, des fentes, des hors champ et des lignes de fuite qui déstabilisent toute captation visuelle convenue.

MARDI 1er DECEMBRE
18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Boxulmaleen
de Ameth Diallo
(Fiction, Sénégal, 1992, 30 min)

L’histoire de quatre enfants de la rue dans « l’Anfer ». Grand Batché, le chef d’une bande de quatre gamins vit dans les zones qui entourent la grande ville de Dakar. Chaque zone a ses lois et chaque jour ses priorités, notamment fuir la police. Ce jour-là, Grand Batché est malade ; les autres vont au centre ville chercher de quoi soigner le grand frère. Une journée comme les autres dans « L’Anfer City »…

Le Certificat
de Tidiane Aw
(Fiction, Sénégal, 1982, 83 min)

Un fonctionnaire de 53 ans, à qui l’on a refusé de l’avancement, se trouve obligé de reprendre des études avec l’aide de son fils afin d’obtenir le diplôme nécessaire

20h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Vieux Samba
de Serigne Mbodj,
(Fiction, Sénégal, 2004, 9 min)

Vieux Samba, un riche politicien circule au bord de sa belle bagnole dans la cité perdue de Nietty Mbar. Son chemin croise celui de Bathie, un jeune à la recherche de sa dose. Surpris en flagrant délit de vol de la voiture de Samba, il sera battu à mort par une foule enragée. Ironie du sort, des jours après la presse découvre l’implication du vieux Samba dans une affaire de détournement de deniers publics.

Teuss teuss
de Hubert Ndao
(Fiction, Sénégal, 2007, 91 min)

Pape Sy, un jeune homme, est responsable d’une agence publicitaire. Il recherche une fille exceptionnelle pour une publicité et rencontre Absa qui va devenir la femme de sa vie. Cependant, Pape Sy ne rompt pas avec sa vie passée : belles filles, boite de nuit, alcool, tabac…

JEUDI 3 DECEMBRE
18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Mbedu buur
de Moussa Seydi
(Documentaire, Sénégal, 2008, 15min)

De loin, Dakar est l’une des villes les plus belles d’Afrique de l’ouest. Mais dès qu’on la regarde de près, c’est une tout autre Dakar que l’on découvre. Faute d’espace de jeu, les jeunes et les voitures se partagent la rue ; les marchands ambulants occupent la voie publique. Un regard porté sur « Mbéddu buur », la voie publique, un espace qui appartient à tous…

Hann, baie poubelle
de Fabacary Coly et Marième Aimé Diouf
(Documentaire, Sénégal, 1999, 15 min)

Il y a seulement trente ans, la baie de Hann était la plage la plus fréquentée de la région de Dakar. Aujourd’hui, cette belle baie se meurt sous nos yeux, par nos soins. Le sauvetage est-il encore possible ?

Reubeuss
de Matar Badiane
(Documentaire, Sénégal, 2005, 18 min)

Le quartier de Rebeuss se situe au cœur de Dakar, niché entre les immeubles, la corniche et la prison. Ce film dresse le portrait de ce ghetto, tiraillé entre la pauvreté et la promiscuité.

Set Sétal
de Moussa Sène Absa
(Documentaire, Sénégal, 1992)

20h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Xala
de Sembène Ousmane
(Fiction, Sénégal, 1974, 128 min)

El Hadji Abdou Kader Beye, homme d’affaires sénégalais, prend une troisième épouse. Le soir venu, impossible de consommer son union, il est frappé d’impuissance. Il se croit victime d’une malédiction, le xala, lancée par un paysan qu’il avait autrefois ruiné. El Hadji, humilié, consulte les marabouts.

VENDREDI 11 DECEMBRE
18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Delou thiossane
de Yves Badara Diagne
(Documentaire, Sénégal, 1996, 10 min)

Mol
de Paulin S. Vieira
(Documentaire, Sénégal, 1966, 27 min)

Un jeune pêcheur rêve de motoriser sa barque pour faciliter son travail. Ce rêve deviendra réalité, grâce à son courage et à son obstination, mais suscitera un conflit entre les valeurs traditionnelles et la notion moderne de progrès.

Baaw-naan
de Jo Ramata Gaye
(Documentaire, Sénégal, 1984, 22 min)

Au Sénégal, dans le village de Yeen, à 35 km de Dakar, les Lébous, pêcheurs de tradition, pratiquent encore une cérémonie incantatoire pour obtenir la pluie. Un jour durant, hommes et femmes grimés et travestis chantent, dansent, implorent les ancêtres, mais aussi racontent des histoires drôles pour « faire pleurer de rire » Dieu. Le retour des pluies est le signe qu’il a apprécié le rituel.

Dakar, deuk raw
de Mariama Sylla,
(Documentaire, Sénégal, 2008, 15 min)

Dakar est née d’un site volcanique. Ce volcan, les Mamelles l’a fait naître, comme son nom l’indique, et l’a nourrie. Avec sa multitude de nouvelles constructions, affichant un certain visage de la modernité, elle semble avoir tout oublié de son passé. Cependant la communauté léboue, qui fait partie de ses fondateurs, reste des gardiens de la tradition dans la capitale.

MARDI 15 DECEMBRE
18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Aaru mbedd
de Abdoul Aziz Cissé
(Documentaire, Sénégal, 2009, 58 min.)

MERCREDI 16 DECEMBRE

18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Colobane express
de Khady Sylla
(Documentaire, Sénégal, 1999, 52 min)

Les « cars rapides » sont les descendants des taxis-brousse. Ils transportent toutes les couches de la population et toutes sortes de marchandises. Pape Touré et N’Diassé N’Doye sont respectivement chauffeur et apprenti de « car rapide ». Sur la piste, les incidents sont leur lot quotidien. Ils doivent constamment être prêts à gérer n’importe quelle situation conflictuelle pour que le car roule et continue de rouler.

Même le vent
de Laurence Attali
(Fiction, Fra./Sén., 1999, 18 min)

Un chauffeur de taxi roule à toute allure dans les rues de Dakar. A côté de lui, une jeune fille blonde platine. Sur la banquette arrière, un saxophone doré.

DK 1739
de Massaer Dieng
(Documentaire, Sénégal, 2008, 15 min)

DK 17 39 est un road movie qui colle à la peau de la métropole dakaroise. Le titre choisi ici est le numéro d’immatriculation d’un taxi jaune et noir, qui sillonne inlassablement la capitale sénégalaise et s’engouffre dans ses moindres retranchements.

MARDI 22 DECEMBRE
18h30
Salle de cinéma
Tarif : 1500 fcfa/ Adhérents : 500 fcfa

Soirée de clôture

M’as- tu vu
de Augustin Ndong,
(Fiction, Sénégal, 2004, 7 min)

Dans un car rapide, un Don Juan fait son numéro devant une jeune fille. Il s’aperçoit finalement, décontenancé, que la belle est aveugle.

Liberté I
de Yves Ciampi
(Fiction, France/Sénégal, 1962, 90 min)

Avec Corinne Marchand, Maurice Ronet, Nanette Senghor, Iba Gueye, Assane Fall

Aminata est sage femme à Dakar. Pour l’enterrement de son oncle, elle se rend à Tiolène, son village natal et troque sa tenue européenne contre le costume traditionnel des femmes de son village.

20h30
Salle de cinéma

Table ronde
Le futur du cinéma sénégalais : ses orientations actuelles sont-elles porteuses d’un cinéma innovant tant dans son contenu que dans son esthétique ? (discussions avec des réalisateurs, techniciens du numériques, artistes etc.)
Partager :