Événements

CinéSud 2014
15ème Festival CinéSud du court métrage africain du 17 au 23 février 2014, à Saint-Georges-de-Didonne (17), en partenariat avec Africiné & Africultures.

Français

La 15ème édition de CinéSud aura lieu du 17 au 23 février 2014 à Saint-Georges-de-Didonne en Charente-Maritime. 27 courts métrages seront présentés en compétition. L’occasion pour le public et les professionnels du cinéma de découvrir de nouvelles œuvres et de rencontrer des réalisateurs venus des quatre coins du continent.

Fiction, documentaire, animation, expérimental : tous les genres sont représentés à CinéSud. Dédié au court métrage de réalisation africaine, ce festival unique en son genre est désormais inscrit dans les agendas des professionnels du 7ème art.

Le meilleur du court africain
La compétition se déroulera durant le week-end des 21, 22 et 23 février. 27 films ont été sélectionnés parmi les 235 œuvres reçues par l’équipe de sélection. Autant dire que cette année encore, CinéSud vous réserve de belles surprises avec des films de grande qualité.

Le jury professionnel
Le jury de cette 15ème édition est composé de :
– Fyzal Boulifa, cinéaste britannique d’origine marocaine, prix du jury du 14ème CinéSud en 2013 pour The Curse ;
-Mane Cisneros, directrice du Festival international du film africain de Cordoue en Espagne ;
-Dani Kouyaté, réalisateur burkinabé ;
-Nadia Raïs, réalisatrice tunisienne de films d’animation ;
-Dorine Bourineau, responsable du Pôle Régional d’éducation artistique et de formation au cinéma et à l’audiovisuel au sein de Poitou-Charentes Cinéma.

Des rencontres et des débats
En marge de la compétition, plusieurs évènements sont proposés au public :
– soirée sur le court métrage sud-africain le jeudi 20 février à 21h ;
– table ronde sur le court métrage en Afrique, animée par Claire Diao, critique de cinéma ;
– rencontre avec les réalisateurs ;
– séances jeune public (à partir de 5 ans).

Conférence de presse le mardi 18 février à 11h
Les journalistes sont invités à la conférence de presse de présentation du festival, qui aura lieu le 18 février au Relais de la Côte de Beauté, en présence de plusieurs réalisateurs.

Les professionnels qui souhaitent assister à la compétition peuvent solliciter une accréditation.

Toutes les informations sur la programmation et les films projetés sont disponibles sur notre site internet www.festivalpleinsud.com rubrique CinéSud 2014.

Dans l’attente de vous accueillir. A bientôt.

Les films en compétition

27 courts métrages issus de 14 pays africains sont à l’affiche de la compétition qui se déroule sur trois jours les 21, 22 et 23 février.
En présence de 12 réalisateurs et réalisatrices invités, la compétition a lieu au cinéma Jacques Villeret du Relais de la Côte de Beauté.

Faraw Ka Taama
de Seydou Cissé, Mali, fiction, 2012, 11 min.
Des miracles se produisent dans un village, des pierres se déplacent, mues par des coups de fouet et nombre d’autres mystères se produisent. Le tout se termine par la vue magnifique d’un pont. Une vieille dame y passe avec sa fille, elle lui raconte l’histoire de la construction du pont de Markala.

Markeb Waraq
de Helmy Nouh, Egypte, fiction, 2012, 17 min.
Des manières différentes pour des révolutionnaires égyptiens de gérer leur frustration devant les développements qui ont suivi la démission de l’ex-président Moubarak.

Le Hublot
d’Anis Djaad, Algérie, fiction, 2012, 20 min.
Cloîtrés dans une cité de la banlieue, Adel et Walid se contentent de la vue sur la mer pour échapper à leur quotidien morose. Un matin, ils découvrent, effarés, l’implantation d’un chantier qui les privera à jamais de leurs seuls moments d’évasion. Leur vie ne sera plus jamais la même.

Sabbat el Aïd
d’Anis Lassoued, Tunisie, fiction, 2012, 30 min.
Dans un petit village de campagne, Nader, un petit garçon de neuf ans, est féru de course à pied. A l’approche de l’Aïd, alors qu’il sort en famille pour s’acheter des habits neufs, une paire de chaussures éblouissantes retient son attention, mais son père…

The Sun Sink
de Joseph Ezzat, Egypte, fiction, 2012, 12 min.
Il s’agit de l’histoire de Monsieur Afifi, qui travaille dans le secteur de la chaussure, et de sa façon d’analyser les gens à partir de leurs chaussures. Et aussi, de sa disparition à notre époque.

To the one I love
de Zolani Ndevu, Afrique du Sud, documentaire, 2012, 23 min.
Mon père a quitté la maison quand j’avais un mois. À mon 27ème anniversaire, j’ai décidé de partir à sa recherche. J’ai cru que ma mère m’aiderait à le retrouver, mais elle s’est sentie trahie. Depuis, j’ai acquis le statut d’homme adulte et pourtant je porte encore le nom du clan de ma mère. Cette histoire parle de moi et de mes recherches pour trouver mon père et découvrir pourquoi il nous a abandonnés.

Noor
d’Ahmed Ibrahim, Egypte, fiction, 2012, 15 min.
Fingo a 13 ans et vit dans un quartier populaire du Caire. Malgré tous ses voisins qui l’en dissuadent, Fingo veut aller jusqu’au bout de son projet : installer des éclairages dans la rue pour le Ramadan.

Cinémétèque
de Hassan Hamza, Algérie, fiction, 2013, 7 min.
Djamel passe un casting pour un film. C’est la directrice du casting qui décroche le rôle.

La nuit de Badr
de Mehdi Hmili, Tunisie, fiction, 2012, 25 min.
Chronique d’une séparation entre un vieux poète tunisien exilé et son amant.

Behind the word
de Marie-Clémentine Dusabejambo, Rwanda, fiction, 2013, 21 min.
Colette, une jeune fille de 14 ans, réussit à entrer dans une école prestigieuse mais a du mal à s’adapter. Les autres filles et un professeur de langues la dénigrent car elle a des difficultés dans l’apprentissage du français et de l’anglais. Ils lui mènent la vie dure. Elle décide d’apprendre par cœur le dictionnaire, devenant rude envers elle-même et se faisant souffrir, dans sa bataille pour apprendre et parler des langues étrangères.

Quand ils dorment
de Maryam Touzani, Maroc, fiction, 2012, 18 min.
Amina, jeune veuve et mère de trois enfants, prend soin de sa petite famille, avec l’aide précieuse de son père. Le vieil homme, encore vigoureux et dynamique, a une relation très spéciale avec la petite dernière, Sara.

Dankumba
de Bakary Diallo, Mali, documentaire, 2011, 12 min.
Dankumba est un film étrange entre fiction et documentaire, qui questionne le visible et l’invisible, la superstition : l’espoir et la peur, le mystère de la croyance.

Korjy
de Priscilla Anany, Ghana, fiction, 2013, 20 min.
Quand deux de ses amies perdent leur bébé et que la troisième meurt, Esi devient sceptique vis-à-vis de la sage-femme qui s’occupe du suivi prénatal et de l’accouchement des femmes du village. Elle commence un voyage vers l’hôpital. Au milieu du trajet, le bébé commence à vouloir pointer le bout de son nez, mais Esi est plus que déterminée à arriver à l’hôpital.

Wara Elbab
d’Adham Elsherif, Egypte, fiction, 2012, 19 min.
Seul dans une grande maison, un enfant de cinq ans tente de découvrir ce qui se trouve derrière la porte.

Arkhabil
de Djamel Kerkar, Maroc, documentaire/expérimental, 2012, 13 min.
Dans une usine de l’archipel des ruines modernes. Deux silhouettes. Masculine et féminine. Dure et soyeuse. Suspendues à leurs ombres. Contemplent le temps qui passe, et sacrifient leurs corps au travail. Fragments d’une journée à leurs côtés.

Wall asks : okay ?
d’Ahmed Hermassi, Tunisie, expérimental, 2012, 3 min.
Le graffiti, utilisé avant et pendant la révolution, illustre une page de l’histoire tunisienne. Ce court métrage montre ce qu’un mur a pu subir dans cette avalanche de messages contradictoires et le besoin d’expression d’un peuple après une longue période de censure.

Maids and Me
d’Imameleng Masitha, Afrique du Sud, documentaire, 2012, 11 min.
Il s’agit d’un film sur la vie des domestiques, avant et de nos jours. Il interroge trois générations de domestiques de la famille Masitha. Le film questionne sur la façon dont ces femmes sont devenues domestiques et comment leurs choix ont changé leurs vies mais pas celle de leur fille, nièce ou petite-fille, qui voudrait devenir réalisatrice.

Ngon Ju – Fille de Bazou
de Lorenzo Mbiahou, Cameroun, documentaire, 2013, 30 min.
Ma fille ne me connaît pas. A ses yeux, je ne suis qu’un tonton. A travers mes souvenirs d’enfance et mon parcours personnel, je lui raconte des histoires liées à ses origines paternelles.

Whaleematehom
de Reem Morsi, Egypte / Royaume-Uni, fiction, 2011, 21 min.
Ahmad rentre dans sa famille, après avoir été libéré de prison grâce à la révolution. Beaucoup de prisonniers étaient des innocents, jetés en prison alors que leurs familles ne pouvaient entrer en contact avec eux. Est-ce que la révolution pourra rendre aux jeunes l’esprit de liberté qu’ils avaient oublié ?

Tarzan Don Quichotte et nous
de Hassen Ferhani, Algérie, documentaire, 2013, 18 min.
Cervantès est un quartier particulier où Ferhani a décidé de confronter sa vision subjective à la réalité et aux mythes. Du Jardin d’Essai où fut tourné le premier Tarzan, à la grotte Cervantès d’où il tenta de quitter Alger, Ferhani rencontre le voisinage.

Kanye Kanye
de Miklas Manneke, Afrique du Sud, fiction, 2013, 25 min.
La ville est divisée par une ligne qui marque la séparation entre les camps vert et rouge. Pourtant, un jeune homme prénommé Thomas, du camp vert, tombe amoureux de Thandi, qui appartient à la partie rouge de la ville. Cette comédie romantique raconte, à la façon d’un conte, comment les deux jeunes gens, qui sont contre le partage des camps, réussissent à communiquer en cachette de leurs parents et de leurs communautés.

Grigris en solo
de Wasis Diop, Sénégal, documentaire, 2013, 24 min.
Grigris est le nom d’un artiste danseur solo de Ouagadougou, mais c’est aussi le titre du dernier film de fiction du cinéaste tchadien Mahamat- Saleh Haroun. Dans ce documentaire, Wasis Diop nous fait découvrir le parcours étonnant de ce jeune homme aux talents multiples, qui a su dépasser son handicap et se tenir debout, mais aussi les rapports entre la vie réelle et le rôle joué, et un regard sur le cinéma en train de se faire….

Studio
d’Amjad Abu Alala, Soudan, fiction, 2012, 8 min.
Un homme âgé au physique et à l’allure étranges pénètre dans un studio et demande au photographe un curieux service. La réaction de ce dernier déterminera la perception qu’ils ont l’un de l’autre.

Tao Tao !
d’Adama Sallé, Burkina-Faso, fiction, 2013, 16 min.
La nouvelle épouse d’Amadou ne fait l’amour qu’après avoir mangé une bonne omelette. Mais ce matin l’épicier lui a vendu des œufs creux, secs à la casse…

Bois d’Arcy
de Mehdi Benallal, France/Algérie, documentaire, 2013, 24 min.
J’ai vécu à Bois d’Arcy entre mes 6 ans et mes 10 ans. Mes souvenirs ont perdu de leur précision. Qui sait ce que le passé me réserve ?

Loot
de Greg Rom, Afrique du Sud, expérimental/fiction, 2012, 10 min 32.
Un homme entre dans une banque armé d’un simple plan. LOOT est l’histoire d’un braquage pas comme les autres, où réalité et imagination se confondent et où les apparences sont trompeuses.

Yarawit Digis
d’Ezra Wube, Ethiopie/Etats-Unis, animation, 2012, 10 min.
Yarawit Digis est un film d’animation image par image utilisant de l’acrylique sur un seul tableau. Dans cette histoire, basée sur un conte traditionnel éthiopien, tous les animaux du monde se rassemblent pour faire la fête.

Contact presse : Olivier Thimonier
Directrice du festival : Agnès Coulon
Partager :