Tous les articles en lien avec Rafiki, de Wanuri Kahiu
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« Le meilleur moyen d’éviter l’intégrisme est d’être le plus libéral possible »Qu’est-ce qui vous a amené à prendre l’intégrisme comme sujet ? Je voulais faire un film sur l’adolescence, et cela au Caire puisque c’est la ville que je connais. Le star-system du cinéma égyptien fait qu’il ne traite …
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DjibOdoutan filme comme il est : gouailleur, engagé à 100 %, amuseur public et passionné de calembours, entier et finalement un peu brouillon. Il fait le pari de tourner vite et souvent, dans une grande économie de moyens, c…
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Lille : le vent nouveau de la CoopérationLes rencontres « Territoires de la création » des 26-28 septembre à Lille marquait un tournant : le vent de la Coopération souffle dorénavant en faveur des opérateurs culturels privés en Afrique.Organisées par l’AFAA (Asso…
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EditorialLa bouche fait plus de bruit que le tambour Proverbe bantouVoici le premier dossier d’Africultures réalisé entièrement dans un pays africain. D’autres suivront. Il nous paraît important d’en expliquer la démarche. Notr…
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entretien d’Olivier Barlet avec Raoul PeckQuelle est l’importance aujourd’hui de faire un film sur la tragédie de Lumumba ? C’est une histoire qu’il ne faut pas oublier, qui se passe à une époque charnière pour nos pays, pour l’Afrique en particulier. Il ne fau…
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LumumbaLe nouveau film de Raoul Peck déroute ceux qui avaient pris l’habitude de sa froide écriture au scalpel sauvée par une plongée dans l’univers intérieur des individus. Ici, la volonté didactique domine. Mais elle ne tombe…
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Le Conte du Ventre PleinAvec « Le Conte du Ventre Plein », un film jubilatoire présenté à la Semaine de la Critique et malheureusement sorti en salles en France le 28 juin (en début de pause estivale et donc en panne de public), l’Afro-américain …
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entretien d’Olivier Barlet avec Melvin van PeeblesVotre film n’est-il pas une poursuite de votre analyse impertinente de l’image du Noir dans nos sociétés ? Oui, il y a ça mais c’est avant tout un amusement : je mêle les choses que j’aime et qui m’amusent. Je fais du c…
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Editorial» Tu te tais comme les mots se sont tus A quoi peuvent servir mes mots ? » Nocky Djedanoum, Nyamirambo !, p.27. En avril 98, nous avions interrogé les artistes rwandais et burundais sur leur façon de retravailler le g…
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« L’horreur n’est pas montrable »Le cinéaste sénégalais Samba Félix Ndiaye a été invité par Fest’Africa à réaliser un documentaire sur l’événement Rwanda 2000. Cela ne pouvait que lui poser crûment la question de la représentation des traces du génocide…
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Comment renouer avec les jeunes ?Les lecteurs d’Africultures connaissent bien François Woukoache, pour avoir lu son interview dans le dossier » L’esclavage aboli ? » du numéro 6, à propos de son film Asientos. Alors qu’il était en partance pour Kigali p…
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Nous ne sommes plus morts» Nous n’avons pas réagi, ou si peu, trop préoccupés à faire des films, trop loin. » Les images terribles des corps enterrés au bulldozer hantent la télévision diagonale déjà vue dans Asientos. La même interrogation de m…
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Je rêvais de l’AfriqueCe fut à Cannes le film de clôture de la sélection officielle Un certain regard : le nouveau film de l’auteur de « Kramer contre Kramer », « Greystoke ou La Légende de Tarzan ». Les sélectionneurs n’ont-ils donc pas un once …
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He Got GameIl s’appelle Jésus. Sans doute pas par hasard. Toujours est-il qu’il joue assez bien au basket pour être courtisé par toutes les fédérations. Son père (Denzel Washington) sort de prison. Evénement heureux ? Pas sûr, puis…
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WhiteboysEntre les mains du réalisateur de Slam, le sujet promettait : de jeunes Blancs rebelles d’un trou paumé vivent au rythme du gangsta-rap noir-américain une façon de résister à un environnement où la crise économique acc…
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Fallen Angels Paradise (Le paradis des anges déchus)La marginalité comme révélateur de la vie pour une société embourbée dans les conventions : le thème est suffisamment provoquant pour faire réagir. C’est le pari du Paradis des anges déchus ». Son programme semble même êt…
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Dans la maison de mon pèreUne femme marocaine est partie avant que son père ne lui impose un mari : » Je voudrais te dire ce que je n’ai pas pu exprimer il y a des années. J’avais peur, et cette peur tu ne l’as pas vue « . Un film à la seconde per…
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Chef !Un jeune homme est accusé d’avoir volé une poule et quatre poussins. » Tu as aussi volé mes canards ? » Un lynchage se prépare. Cette scène de justice populaire sert à Teno de point de départ à une réflexion sur les inég…
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Pièces d’identité» Moderne, corrosif, revigorant et attachant » : l’écrivain Henri Lopès, président du jury, n’y est pas allé par quatre chemins pour défendre le choix de Pièces d’identité pour l’étalon de Yennenga du dernier Fespaco. C’…
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Le Harem de Mme OsmaneLes femmes de « Le Harem de Madame Osmane », long métrage de Nadir Moknèche (Algérie/France 2000, 100 min.) font penser à ces femmes au bord de la crise de nerfs de l’Espagnol Almodovar. Et c’est d’ailleurs une Espagnole q…
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Sidiki Bakaba : suiteLa biographie de l’acteur, metteur en scène et réalisateur Sidiki Bakaba en p.25 du dossier Acteurs noirs (Africultures 27) ne rend pas compte de ses derniers rôles et créations. Depuis 1996, il a interprété Les Déconnar…
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Editorial« L’Histoire est la rencontre de toutes les histoires des peuples de la face cachée de la terre, apparues sur la grande scène du monde. » Edouard Glissant, en conversation avec Laure Adler (émission Les grands entretiens …
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Mali K7 : les pirates ont la peau dureL’édifiante histoire de Mali K7 et des artistes maliens face aux pirates ou comment forcer les pouvoirs publics à appliquer la loi sur la propriété intellectuelle.A l’origine, la SARL Oubien Productions qui crée le premi…
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« Nous sautons au-dessus de grillages de fils barbelés ! »Artiste-comédien, metteur en scène, directeur du Focus Théâtre Baobab, Jean Shaka est également directeur de communication de l’Ecurie Maloba, centre de création et d’échanges culturels à Kinshasa. Née en 1988 dans la dy…
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Terres africaines 5POM Films présente un cinquième programme de films courts tournant autour de l’opposition entre la tradition et une modernité importée. Dans Le Retour d’un aventurier (34′), le Nigérien Mustapha Alassane ironisait dès 1…
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« La politique africaine, c’est presqu’un conte ! »En avril dernier, le festival Racines noires de Paris rendait hommage à Moustapha Alassane, mécanicien, autodidacte et premier réalisateur de films d’animation de l’histoire du cinéma africain . Déjà, Le Retour d’un aven…
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« Les nomades sont intéressants ! »De Ghost Dog du Nord-américain Jim Jarmush à Lumumba du Haïtien Raoul Peck (présenté à Cannes 2000) et à Batu, le dernier film du Malien Cheick Oumar Sissoko, Isaach de Bankolé est devenu un acteur international, install…
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Traveling MilesC’est en noir et blanc et c’est tant mieux. Car cela ouvre l’intimité. Le blues de Cassandra Wilson et de ses merveilleux musiciens nous enveloppe et ne nous lâche plus, tandis que la caméra virevolte tout proche d’elle….
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Nouveautés du livreLes Nomades, mes frères, vont boire à la grande ourse, d’Abdourahman A.Waberi, Editions Pierron, Sarreguemines, 2000. Dans le numéro 24 de la revue Africultures consacré à la poésie, nous avons déjà attiré l’attention d…
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Editorial« Un morceau de bois sous l’eau ne deviendra jamais caïman ». proverbe cité dans Djeli, conte d’aujourd’hui, film de Fakika Kramo-Lanciné (Côte d’Ivoire, 1981)Cultural Studies, Gender Studies, Postconialism Les Anglo-sa…
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Postcolonialisme et cinéma : de la différence à la relationDans la théorie du cinéma, l’approche postcoloniale ne prend encore que peu la question de la différence à bras le corps. Pourtant, c’est ainsi qu’elle engagerait le discours critique occidental à se concentrer enfin sur…
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Hurricane CarterCela commence mal. Les ficelles habituelles du film à thème américain s’entremêlent sans en oublier aucune. Un homme noir en passe de devenir champion du monde de boxe est jeté en prison, accusé de meurtres qu’il n’a pas…
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Vacances au paysJ’ai vu Vacances au pays à Berlin, lors d’une semaine de cinéma africain organisée par la Maison des Cultures du Monde. Une délégation de dirigeants camerounais se trouvait justement en visite officielle dans la ville. I…
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Premier NoëlAzouz Begag et Calixthe Beyala ont déjà pillé le thème : comment les enfants de l’immigration vivent le déphasage des pratiques culturelles communes en France. Premier Noël y ajoute le burlesque à l’image, sans tomber da…
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Mabrouk Moussa !Un restaurant à couscous : le cuisinier veut vider le plongeur noir. Une cliente arrive, son charme détonnant transporte le patron. Elle veut un buf bourguignon, bien sûr absent de la carte. Seul le Noir sait le faire e…
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WattL’idée est d’enfer : l’amour survolté de Blasty pour Céli ne passe que par de nouvelles piles pour son poste radio. Mais le courant ne passe pas : la bête de scène qu’est Bomou Mamadou dans les tous les spectacles du Ki-…
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Nouveautés du livreTana cultures 2000, conçu et coordonné par Geneviève Brunet, éditions Tsipika/Cite, 108 pages, 70.000 Fmg (environ 70 FF) Antananarivo, ville de cultures : les touristes l’ignorent, qui ne font qu’y passer, mais aussi l…
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EditorialLes hommes sont deux mains sales : l’une ne se lave qu’avec l’autre Proverbe peulNous n’avons pas soufflé de bougies : nous n’en avions pas le temps ! Le 25ème numéro d’Africultures s’est fait comme tous les autres, dan…
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Un griot entre théâtre et cinémaAprès avoir joué en Afrique dans des pièces de théâtre et dans des films comme FVVA : Femme, villa, voiture, argent et Toula ou le génie des eaux (Mustapha Alassane, 1972 et 1973) et Le Médecin de Gafiré (Mustapha Diop, …
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Histoire d’un retour au paysEn 1972, C’est quoi même, un spectacle fait de débris de mémoire, sans intrigue ni suspense, bouleverse les bases ronronnantes de la mise en scène ivoirienne. Le metteur en scène en est Sidiki Bakaba. Depuis, les prix et…
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Vers un réseau culturel africainDans un Bangui en plein dysfonctionnement où la misère s’étend à perte de vue et où le quotidien est une lutte pour la survie, la culture n’est pas la préoccupation première. La République centrafricaine se relève avec p…
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Bamako 2000 : la percée internetA Bamako, la Rencontre des Passerelles du Développement sur l’internet en Afrique a mobilisé plus que prévu : le palais des congrès pris d’assaut par 2000 participants au lieu des 300 prévus au départ ! Notre numéro 23 d…
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entretien d’Olivier Barlet avec Serge Kancel– Le nouveau système de sélection par commissions annoncé par la conférence de presse du Fespaco semble avoir été finalement abandonné. Pourquoi et par quoi est-il remplacé ? Il n’a pas été abandonné, mais différé de qu…
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EditorialOn a cru pendant longtemps que ces livres impénétrables répondaient à des idiomes oubliés ou reculés. Il est vrai que les hommes les plus anciens, les premiers bibliothécaires, se servaient d’une langue toute différente …
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Cinémas lusophones : le gâchis et l’espoirL’histoire des cinémas lusophones ressemble à un énorme gâchis. Le Portugal salazariste s’est accroché à ses colonies qui n’ont pu se libérer qu’après la révolution des illets en 1974. Le cinéma, qui s’était fait outil …
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entretien d’Olivier Barlet avec Orlando FortunatoQuelle est la situation du cinéma en Angola ? Le cinéma pour nous est extrêmement important : c’est la façon la plus simple de communiquer entre nous ! J’ai participé aux tout-débuts de ce cinéma, en 1975 : nous avions …
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« Nous coupons une partie de nous-mêmes pour la vendre »Auteur de Mortu nega (ceux dont la mort n’a pas voulu, 1988)- devenu un des grands classiques des cinémas d’Afrique – et de Les Yeux bleus de Yonta (1992), Flora Gomes était en sélection officielle à Cannes en 1996 avec …
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« Il faut garder espoir »Flora Gomes, où en êtes-vous depuis la guerre civile ? Je continue ! Je prépare un tournage. Bien sûr, avec la guerre civile de 1998 qui a duré presqu’un an, tout était bloqué ; on vient de faire des élections on repre…
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SankofaQuelle sortie discrète pour un film qui a fait un tabac aux Etats-Unis, devenant un film-culte pour la communauté noire ! Quelle timidité pour un réalisateur dont La Récolte de 3000 ans est un des grands classiques du ci…
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Essaouira : des artistes singuliers ?Les artistes singuliers d’Essaouira (déjà documentés dans Africultures n°13) on été mis en avant par un cycle d’expositions dans le cadre du Temps du Maroc. Ils représentent un exemple frappant et rare d’émergence d’une …